Le chiffre oublié de la rentrée

A cette rentrée scolaire, le Ministère recense 12 402 900 écoliers, collégiens et lycéens.  A la CAPN des personnels administratifs, techniques, sociaux et de santé (Commission Administrative Paritaire Nationale), le chiffre de 1083 médecins scolaires a été communiqué. On en parle puis on oublie…un sujet chasse l’autre, c’est le jeu dans une société de communication.
Alors, certes, la santé des élèves n’est pas exclusivement entre les mains des médecins scolaires, les infirmières et infirmiers scolaires y prennent leur part, et sont aussi fort peu nombreux au regard du nombre d’élèves. Mais tout de même, après une petite division, on comprend vite que 1 médecin pour 11452 élèves, c’est une mission de santé publique bien difficile à mener.
Deux nouveautés sont annoncées par les pouvoirs publics pour tenter d’endiguer le problème :
Inscrire la santé scolaire dans la politique de santé publique : un calendrier de travail interministériel est publié. Le 17 septembre, les deux ministres lanceront la réflexion dans un séminaire, et des groupes de travail et déplacements en académies sont prévus jusqu’en décembre 2018. L’Unsa Education rappelle aux deux ministres que nos syndicats des personnels de santé (SNIES UNSA, SNMSU UNSA)  sont force de propositions, et qu’ils ne demandent qu’à être entendus.
Mise en œuvre du Service Sanitaire : c’est une nouvelle obligation pour les étudiants en santé qui devront effectuer un stage (de 6 semaines) en établissement public -dont le scolaire est une cible- pour s’initier aux enjeux de prévention de santé. Ils devront donc s’inscrire dans le parcours éducatif de santé en accord avec  les infirmier∙ère∙s, les chefs d’établissement et les médecins scolaires. Le déploiement de ces nouveaux moyens humains sera profitable aux élèves à condition que chacun soit consulté et respecté dans ses missions.


Tout le monde s’accorde à dire que la santé est un bien précieux. L’école contribue à la garantir et la préserver à travers une double mission : l’éducation à la santé  des élèves et le suivi de leur santé. Pour avoir confiance, apprendre et réussir, le bien –être est primordial, en famille, tout comme à l’école. Un dossier à suivre !
Pour prolonger la réflexion :
Téléchargez ici, notre revue Questions d’Educ Santé et Bien-être

et par ici l’analyse du syndicat SNIES UNSA syndicat des infimiers, infirmières éducateurs de santé

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A cette rentrée scolaire, le Ministère recense 12 402 900 écoliers, collégiens et lycéens.  A la CAPN des personnels administratifs, techniques, sociaux et de santé (Commission Administrative Paritaire Nationale), le chiffre de 1083 médecins scolaires a été communiqué. On en parle puis on oublie…un sujet chasse l’autre, c’est le jeu dans une société de communication.
Alors, certes, la santé des élèves n’est pas exclusivement entre les mains des médecins scolaires, les infirmières et infirmiers scolaires y prennent leur part, et sont aussi fort peu nombreux au regard du nombre d’élèves. Mais tout de même, après une petite division, on comprend vite que 1 médecin pour 11452 élèves, c’est une mission de santé publique bien difficile à mener.
Deux nouveautés sont annoncées par les pouvoirs publics pour tenter d’endiguer le problème :
Inscrire la santé scolaire dans la politique de santé publique : un calendrier de travail interministériel est publié. Le 17 septembre, les deux ministres lanceront la réflexion dans un séminaire, et des groupes de travail et déplacements en académies sont prévus jusqu’en décembre 2018. L’Unsa Education rappelle aux deux ministres que nos syndicats des personnels de santé (SNIES UNSA, SNMSU UNSA)  sont force de propositions, et qu’ils ne demandent qu’à être entendus.
Mise en œuvre du Service Sanitaire : c’est une nouvelle obligation pour les étudiants en santé qui devront effectuer un stage (de 6 semaines) en établissement public -dont le scolaire est une cible- pour s’initier aux enjeux de prévention de santé. Ils devront donc s’inscrire dans le parcours éducatif de santé en accord avec  les infirmier∙ère∙s, les chefs d’établissement et les médecins scolaires. Le déploiement de ces nouveaux moyens humains sera profitable aux élèves à condition que chacun soit consulté et respecté dans ses missions.


Tout le monde s’accorde à dire que la santé est un bien précieux. L’école contribue à la garantir et la préserver à travers une double mission : l’éducation à la santé  des élèves et le suivi de leur santé. Pour avoir confiance, apprendre et réussir, le bien –être est primordial, en famille, tout comme à l’école. Un dossier à suivre !
Pour prolonger la réflexion :
Téléchargez ici, notre revue Questions d’Educ Santé et Bien-être

et par ici l’analyse du syndicat SNIES UNSA syndicat des infimiers, infirmières éducateurs de santé