Le cerveau a-t-il un sexe ?

Si l’on a pu parfois, justifier indument certaines différences de résultats ou d’aptitudes entre femmes et hommes par une « programmation » des cerveaux différente à la naissance, cet argument est aujourd’hui, grâce en particulier à l’imagerie cérébrale et aux études qui en découlent définitivement obsolète.

Les neurobiologistes l’affirment haut et fort : « rien n’est jamais figé, ni programmé à la naissance (…) c’est l’interaction avec l’environnement familial, scolaire, social et culturel qui va orienter les goûts, les aptitudes cognitives et contribuer à forger les traits de personnalité ».
C’est en particulier ce que nous démontre le « Laboratoire de l’égalité » dans un dossier très intéressant :
« Les stéréotypes, c’est pas moi, c’est les autres ! Lutter contre les stéréotypes pour construire une culture de l’égalité » à lire ici.

Catherine Vidal, neurobiologiste, Directrice de recherches à l’Institut Pasteur et membre du Comité d’Orientation du Laboratoire de l’Égalité, en participant à de nombreux colloques contribue à vulgariser les liens entre science et société et, plus particulièrement à démontrer que les différences observables entre hommes et femmes sont les effets d’une construction sociale genrée et non d’un déterminisme biologique.
Voir ici un exemple d’une de ses interventions. 11 minutes d’une démonstration limpide, dans laquelle avec humour, Catherine Vidal nous démontre que non, le cerveau n’a pas de sexe !

 

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Si l’on a pu parfois, justifier indument certaines différences de résultats ou d’aptitudes entre femmes et hommes par une « programmation » des cerveaux différente à la naissance, cet argument est aujourd’hui, grâce en particulier à l’imagerie cérébrale et aux études qui en découlent définitivement obsolète.

Les neurobiologistes l’affirment haut et fort : « rien n’est jamais figé, ni programmé à la naissance (…) c’est l’interaction avec l’environnement familial, scolaire, social et culturel qui va orienter les goûts, les aptitudes cognitives et contribuer à forger les traits de personnalité ».
C’est en particulier ce que nous démontre le « Laboratoire de l’égalité » dans un dossier très intéressant :
« Les stéréotypes, c’est pas moi, c’est les autres ! Lutter contre les stéréotypes pour construire une culture de l’égalité » à lire ici.

Catherine Vidal, neurobiologiste, Directrice de recherches à l’Institut Pasteur et membre du Comité d’Orientation du Laboratoire de l’Égalité, en participant à de nombreux colloques contribue à vulgariser les liens entre science et société et, plus particulièrement à démontrer que les différences observables entre hommes et femmes sont les effets d’une construction sociale genrée et non d’un déterminisme biologique.
Voir ici un exemple d’une de ses interventions. 11 minutes d’une démonstration limpide, dans laquelle avec humour, Catherine Vidal nous démontre que non, le cerveau n’a pas de sexe !