Le bassin minier en 1918, un paysage anéanti

Le Centre Historique Minier Lewarde présente, jusqu’au 31 août 2014, une exposition consacrée au « Bassin minier en 1918 ».

De 1914 à 1918, le bassin minier est découpé en trois zones : à l’ouest, une zone arrière sous contrôle des troupes alliées, à l’est, une zone occupée par les Allemands et au centre, la zone de front. Dès 1914, les fosses sont détruites par les Allemands sous prétexte des précautions militaires. En septembre 1915, les puits sont inondés et les installations de surface dynamitées. En 1917, à leur tour, les Compagnies de Courrières et de Dourges sont pillées et détruites.

Dans les deux autres zones, à l’ouest et à l’est du front, les compagnies minières et la population vivent aux rythmes des mouvements de troupes et des bombardements adverses.

Mais le pire reste à venir, et le désastre s’achève en 1918. En effet, face à leur défaite, les Allemands programment la destruction de l’outil économique essentiel pour la France que constitue le bassin minier ; à leur tour, tous les puits des Compagnies de l’Escarpelle, d’Aniche et d’Anzin sont méthodiquement détruits en quelques jours.

Le bilan total pour le bassin minier sera effroyable : 103 sièges d’extraction comprenant 212 puits sont détruits, de nombreux cuvelages sont dynamités et 110 millions de mètres cubes d’eau inondent les sous-sols des mines. Ce sont aussi 800 km de chemins de fer miniers qui sont inutilisables et 16 000 logements de mineurs ne sont plus que ruines. La ville de Lens est totalement rasée…

La reconstruction sera immédiatement engagée et ne prendra que sept années pour s’achever dès 1925.

Pour retracer cette terrible destruction, le Centre Historique Minier a choisi 45 photographies prises en 1918 et 1920, sélectionnées parmi plus de 400 images conservées par les archives du Centre, sous forme de plaques de verre de la Société des Mines de Lens et de cartes postales.

(Extraits du dossier de presse du Centre Historique Minier)

Le Bassin minier en 1918, un paysage anéanti, exposition au Centre Historique Minier Lewarde, jusqu’au 31 août 2014.

 

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Le Centre Historique Minier Lewarde présente, jusqu’au 31 août 2014, une exposition consacrée au « Bassin minier en 1918 ».

De 1914 à 1918, le bassin minier est découpé en trois zones : à l’ouest, une zone arrière sous contrôle des troupes alliées, à l’est, une zone occupée par les Allemands et au centre, la zone de front. Dès 1914, les fosses sont détruites par les Allemands sous prétexte des précautions militaires. En septembre 1915, les puits sont inondés et les installations de surface dynamitées. En 1917, à leur tour, les Compagnies de Courrières et de Dourges sont pillées et détruites.

Dans les deux autres zones, à l’ouest et à l’est du front, les compagnies minières et la population vivent aux rythmes des mouvements de troupes et des bombardements adverses.

Mais le pire reste à venir, et le désastre s’achève en 1918. En effet, face à leur défaite, les Allemands programment la destruction de l’outil économique essentiel pour la France que constitue le bassin minier ; à leur tour, tous les puits des Compagnies de l’Escarpelle, d’Aniche et d’Anzin sont méthodiquement détruits en quelques jours.

Le bilan total pour le bassin minier sera effroyable : 103 sièges d’extraction comprenant 212 puits sont détruits, de nombreux cuvelages sont dynamités et 110 millions de mètres cubes d’eau inondent les sous-sols des mines. Ce sont aussi 800 km de chemins de fer miniers qui sont inutilisables et 16 000 logements de mineurs ne sont plus que ruines. La ville de Lens est totalement rasée…

La reconstruction sera immédiatement engagée et ne prendra que sept années pour s’achever dès 1925.

Pour retracer cette terrible destruction, le Centre Historique Minier a choisi 45 photographies prises en 1918 et 1920, sélectionnées parmi plus de 400 images conservées par les archives du Centre, sous forme de plaques de verre de la Société des Mines de Lens et de cartes postales.

(Extraits du dossier de presse du Centre Historique Minier)

Le Bassin minier en 1918, un paysage anéanti, exposition au Centre Historique Minier Lewarde, jusqu’au 31 août 2014.