La vie domestique: un film à voir!

Juliette a 40 ans, elle a poursuivi des études, a eu un métier, celui de professeur, a des enfants dont elle s’occupe car son mari rentre tard. Elle refuse de se laisser enfermée plus longtemps dans cette vie domestique et a postulé pour un poste dans une maison d’édition dont elle attend la réponse. Le cadre est posé.

Isabelle Czaja, la rélisatrice de ce film drôle et grinçant, ne nous décrit pas seulement le quotidien de ces femmes qui ont eu l’illusion de croire qu’elles pourraient tout mener de front dans une société bien ancrée, encore aujourd’hui, dans ses traditions. La réalisatrice nous montre aussi comment la femme, qui n’est pas toujours sa meilleure amie, insidieusement s’enferme, se laisse enfermer dans cette jolie prison dorée pour ne plus vivre qu’une vie domestique, bien loin d’une vie conjugale ou familiale.

Et puis, il y a l’habitude, voire le mépris au détour d’un sourire gêné de Juliette, jouée par Emmanuelle Devos, à côté de ce mari qui approuve les propos réacs de leur hôte. Le modèle, construit patiemment, s’effrite…

Voir la bande-annonce.

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Juliette a 40 ans, elle a poursuivi des études, a eu un métier, celui de professeur, a des enfants dont elle s’occupe car son mari rentre tard. Elle refuse de se laisser enfermée plus longtemps dans cette vie domestique et a postulé pour un poste dans une maison d’édition dont elle attend la réponse. Le cadre est posé.

Isabelle Czaja, la rélisatrice de ce film drôle et grinçant, ne nous décrit pas seulement le quotidien de ces femmes qui ont eu l’illusion de croire qu’elles pourraient tout mener de front dans une société bien ancrée, encore aujourd’hui, dans ses traditions. La réalisatrice nous montre aussi comment la femme, qui n’est pas toujours sa meilleure amie, insidieusement s’enferme, se laisse enfermer dans cette jolie prison dorée pour ne plus vivre qu’une vie domestique, bien loin d’une vie conjugale ou familiale.

Et puis, il y a l’habitude, voire le mépris au détour d’un sourire gêné de Juliette, jouée par Emmanuelle Devos, à côté de ce mari qui approuve les propos réacs de leur hôte. Le modèle, construit patiemment, s’effrite…

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