La transition écologique au cœur de vos préoccupations
OUI, prendre l’air avec les élèves et diversifier les contextes d’apprentissage ne peut pas être une mauvaise idée. Investir tous les espaces, y compris les espaces naturels, apprendre à les connaître, à s’y repérer, à les préserver pour pouvoir y vivre, seul ou avec d’autres, des expériences agréables, fortes, enrichissantes… c’est forcément une bonne chose.
C’est une formidable façon, très concrète de se confronter au vivant, de découvrir la démarche expérimentale, d’apprendre à observer, à documenter, à s’adapter aux conditions météorologiques…
Fréquenter davantage les espaces naturels, s’y sentir bien et s’y attacher ne peut que favoriser le désir d’en prendre soin et de chercher des solutions pour les préserver.
MAIS attention, on est également exposé à de nombreux discours qui prônent le repli vers l’intérieur de soi et des mondes imaginaires (spirituels, extraterrestres parfois) où l’on pourrait sauver la planète avec des méditations pour réparer le monde, des énergies positives ou une meilleure connexion avec le Cosmos.
Alors évidemment chacun est libre de croire en ce qu’il veut et de trouver cela réconfortant… mais ce n’est pas raisonnable d’envisager ces voies comme des solutions ni de transmettre ce type de croyances aux enfants à l’école.
Pour agir efficacement, il faut pouvoir être réaliste et pragmatique, regarder les choses telles qu’elles sont, s’appuyer sur les connaissances établies et considérer ce qui peut être fait qui soit à la fois vraiment utile et qui a du sens.
Sommes-nous suffisamment outillés pour relever ce défi dans nos métiers ? Le baromètre UNSA Éducation vous permet de vous exprimer plus directement sur vos priorités concernant la « transition écologique ».
Donnez votre avis et répondez aux questions du baromètre UNSA Éducation
Crédit photo : Ekaterina Bolovtsova chez Pexels