La situation de l’IRES est dramatique

Lors du conseil d’administration de l’Institut de Recherches Économiques et Sociales réuni le 7 novembre, les membres du bureau (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, CGT-FO, UNSA Éducation) ont décidé à l’unanimité de publier une lettre ouverte au Premier Ministre, lettre qui fait suite à l’envoi de nombreux courriers restés sans réponse officielle.

Au cours de la célébration des « 30 ans de l’IRES », en janvier 2013, les secrétaires généraux et présidents des organisations syndicales d’une part, le chef du gouvernement d’autre part, ont souligné l’originalité et les apports des travaux de l’IRES. Dans son discours le Premier Ministre affirmait : « Un [autre] enjeu de l’IRES, c’est d’être capable d’une pluralité de lectures de l’économie et du social. Malgré des traditions et options différentes, les syndicats ont eu la force de fonder une recherche commune… En 30 ans, l’IRES a su trouver sa voie, consolider sa position, développer sa culture de dialogue ». Le Premier Ministre ajoutait, à propos de l’IRES, au regard notamment du renforcement du dialogue social, la « mission : n’a pas pris une ride ».

        Pourtant, la situation de l’IRES est devenue dramatique. Sous l’effet de la baisse conjuguée de la subvention (près de 20 % depuis 2010) et des effectifs mis à disposition (baisse de 12 à 6 personnes depuis 2010, puis bientôt à 3), sa capacité de production de connaissances économiques et sociales s’effondre.

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Lors du conseil d’administration de l’Institut de Recherches Économiques et Sociales réuni le 7 novembre, les membres du bureau (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, CGT-FO, UNSA Éducation) ont décidé à l’unanimité de publier une lettre ouverte au Premier Ministre, lettre qui fait suite à l’envoi de nombreux courriers restés sans réponse officielle.

Au cours de la célébration des « 30 ans de l’IRES », en janvier 2013, les secrétaires généraux et présidents des organisations syndicales d’une part, le chef du gouvernement d’autre part, ont souligné l’originalité et les apports des travaux de l’IRES. Dans son discours le Premier Ministre affirmait : « Un [autre] enjeu de l’IRES, c’est d’être capable d’une pluralité de lectures de l’économie et du social. Malgré des traditions et options différentes, les syndicats ont eu la force de fonder une recherche commune… En 30 ans, l’IRES a su trouver sa voie, consolider sa position, développer sa culture de dialogue ». Le Premier Ministre ajoutait, à propos de l’IRES, au regard notamment du renforcement du dialogue social, la « mission : n’a pas pris une ride ».

        Pourtant, la situation de l’IRES est devenue dramatique. Sous l’effet de la baisse conjuguée de la subvention (près de 20 % depuis 2010) et des effectifs mis à disposition (baisse de 12 à 6 personnes depuis 2010, puis bientôt à 3), sa capacité de production de connaissances économiques et sociales s’effondre.

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