La responsabilité de l’État dans l’exil forcé d’enfants réunionnais reconnue!

Mercredi 18 février, les députés ont adopté une résolution visant à reconnaître la responsabilité de l’État dans l’exil forcé d’enfants réunionnais.Entre 1963 et 1982, plus de 1 600 enfants ont été transférés en Métropole.

Créé en 1963, le Bumidom, le Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’outre-mer, avait pour mission de solutionner « le problème démographique et social dans les départements ultramarins en organisant, favorisant et développant la promotion d’une émigration massive vers le territoire métropolitain », selon les termes de la résolution parlementaire.
Un « consentement vicié » explique la députée PS réunionnaise Ericka Bareigts, à l’initiative de la résolution. Aux parents, on promet le « grand soir » : les enfants recevront une éducation et pourront revenir pour les vacances. « La réalité fut tout autre. L’administration imposa une rupture totale avec les familles, il leur était interdit de reprendre contact avec leurs parents, les courriers n’arrivaient pas toujours à destination… Il est grand temps en 2014 de faire ce travail de mémoire et d’en parler sans être dans un esprit revanchard ni de victimisation »,
Le texte ne comporte qu’un article, prévoyant que « l’Assemblée nationale demande à ce que la connaissance historique de cette affaire soit approfondie et diffusée ; considère que l’État a manqué à sa responsabilité morale envers des pupilles ; demande à ce que tout soit mis en œuvre pour permettre aux ex-pupilles de reconstituer leur histoire personnelle ».

Sélectionnés pour vous
+ d’actualités nationales

Mercredi 18 février, les députés ont adopté une résolution visant à reconnaître la responsabilité de l’État dans l’exil forcé d’enfants réunionnais.Entre 1963 et 1982, plus de 1 600 enfants ont été transférés en Métropole.

Créé en 1963, le Bumidom, le Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’outre-mer, avait pour mission de solutionner « le problème démographique et social dans les départements ultramarins en organisant, favorisant et développant la promotion d’une émigration massive vers le territoire métropolitain », selon les termes de la résolution parlementaire.
Un « consentement vicié » explique la députée PS réunionnaise Ericka Bareigts, à l’initiative de la résolution. Aux parents, on promet le « grand soir » : les enfants recevront une éducation et pourront revenir pour les vacances. « La réalité fut tout autre. L’administration imposa une rupture totale avec les familles, il leur était interdit de reprendre contact avec leurs parents, les courriers n’arrivaient pas toujours à destination… Il est grand temps en 2014 de faire ce travail de mémoire et d’en parler sans être dans un esprit revanchard ni de victimisation »,
Le texte ne comporte qu’un article, prévoyant que « l’Assemblée nationale demande à ce que la connaissance historique de cette affaire soit approfondie et diffusée ; considère que l’État a manqué à sa responsabilité morale envers des pupilles ; demande à ce que tout soit mis en œuvre pour permettre aux ex-pupilles de reconstituer leur histoire personnelle ».