La morale laïque fait son retour à l’Ecole

 

Souvent ressenti comme relent d’une vision passéiste ou comme indispensable prise en compte de la difficulté du vivre ensemble actuel, l’enseignement de la morale laisse rarement indifférent.
 

Vincent Peillon propose de le penser dans une démarche laïque. Il rejoint ainsi un large courant philosophique historique qui, de Ferry et Buisson se prolonge jusqu’à aujourd’hui. Il s’agit essentiellement de construire une éthique qui permet à chacun de mieux vivre avec soi, avec les autres et dans la société.
 

Demeure la question vive de l’enseignement. Doit-il s’agir d’une matière, d’une discipline spécifique ? Faut-il parler de contenus ? D’horaires dédiés ? Voire d’évaluation comme l’a fait le ministre ?
Et si –au-delà d’un apport de connaissances indispensables, mais déjà induit dans une éducation civique à rénover, il y avait là un levier permettant une véritable évolution pédagogique ?
 

La morale laïque serait alors davantage vécue qu’enseignée. Elle serait synonyme de démarche participative. Elle correspondrait à une manière moderne de vivre la citoyenneté dans la classe, dans l’école, dans l’établissement scolaire… et donc dans la société. Elle se traduirait autant et même davantage par des savoir-être que par des savoirs…
 

Classes coopératives, théâtre-forum, élèves médiateurs… de nombreux exemples existent déjà. Ils mettent en évidence que de tels projets ont du sens et aident à l’évolution vers une école plus accueillante, plus bienveillante, plus tolérante.

C’est cette conception de la morale laïque que défend l’UNSA Education. Un double numéro Questions de société/Questions d’éduc.  à paraître mi-septembre (et à retrouver sur ce site dans la rubrique « nos publications ») proposera d’approfondir cette analyse et les enjeux d’une telle démarche.

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Souvent ressenti comme relent d’une vision passéiste ou comme indispensable prise en compte de la difficulté du vivre ensemble actuel, l’enseignement de la morale laisse rarement indifférent.
 

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Demeure la question vive de l’enseignement. Doit-il s’agir d’une matière, d’une discipline spécifique ? Faut-il parler de contenus ? D’horaires dédiés ? Voire d’évaluation comme l’a fait le ministre ?
Et si –au-delà d’un apport de connaissances indispensables, mais déjà induit dans une éducation civique à rénover, il y avait là un levier permettant une véritable évolution pédagogique ?
 

La morale laïque serait alors davantage vécue qu’enseignée. Elle serait synonyme de démarche participative. Elle correspondrait à une manière moderne de vivre la citoyenneté dans la classe, dans l’école, dans l’établissement scolaire… et donc dans la société. Elle se traduirait autant et même davantage par des savoir-être que par des savoirs…
 

Classes coopératives, théâtre-forum, élèves médiateurs… de nombreux exemples existent déjà. Ils mettent en évidence que de tels projets ont du sens et aident à l’évolution vers une école plus accueillante, plus bienveillante, plus tolérante.

C’est cette conception de la morale laïque que défend l’UNSA Education. Un double numéro Questions de société/Questions d’éduc.  à paraître mi-septembre (et à retrouver sur ce site dans la rubrique « nos publications ») proposera d’approfondir cette analyse et les enjeux d’une telle démarche.