La Marche des beurs a 30 ans!

30 ans après la Marche, certaines revendications de l’époque sont toujours d’actualité. Les problèmes de discrimination au logement, à l’emploi et de stigmatisation demeurent. Le chômage et la précarité se sont aggravés dans ces quartiers.

C’était le 15 octobre 1983, sur fond de tensions entre les jeunes et les policiers, une quarantaine de jeunes enfants d’immigrés partaient de Marseille pour réclamer l’égalité et la justice et dénoncer les crimes racistes, à l’arrivée à Paris ils étaient 100000. La Marche pour l’égalité sera rebaptisée par les médias la Marche des beurs.

Elle aura permis aux français de découvrir le visage de la jeunesse issue de l’immigration et des problèmes auxquelles elle était confrontée. Les jeunes militaient pour une reconnaissance de leur identité et de leur volonté d’intégration. De nouveaux droits seront alors accordés aux immigrés à l’issu de cet élan : la carte de séjour et de travail valable dix ans.
Très médiatisée à l’époque, aujourd’hui seuls deux français sur dix s’en souviennent et seulement un jeune sur dix. La Marche est considérée comme un évènement fondateur de l’immigration. Les associations et collectifs veulent la rendre visible dans l’Histoire et la transmettre aux générations issues de l’immigration.
Le gouvernement a d’ailleurs lancé un appel à projets pour le 30ème anniversaire et débloqué 455 000 euros pour financer 70 actions commémoratives. Le ministre de la Ville, François Lamy a expliqué « qu’il s’agit de rappeler l’histoire mais aussi de réfléchir à l’intégration ».

Toumi Djaidja à l’initiative de la Marche qui a refusé de rencontrer le ministre de la Ville à l’occasion de cet anniversaire a déclaré que « La commémoration doit être un moment fort où des décisions politiques courageuses et concrètes sont prises pour que l’histoire de nos quartiers populaires s’inscrive enfin dans l’histoire de notre pays ».

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30 ans après la Marche, certaines revendications de l’époque sont toujours d’actualité. Les problèmes de discrimination au logement, à l’emploi et de stigmatisation demeurent. Le chômage et la précarité se sont aggravés dans ces quartiers.

C’était le 15 octobre 1983, sur fond de tensions entre les jeunes et les policiers, une quarantaine de jeunes enfants d’immigrés partaient de Marseille pour réclamer l’égalité et la justice et dénoncer les crimes racistes, à l’arrivée à Paris ils étaient 100000. La Marche pour l’égalité sera rebaptisée par les médias la Marche des beurs.

Elle aura permis aux français de découvrir le visage de la jeunesse issue de l’immigration et des problèmes auxquelles elle était confrontée. Les jeunes militaient pour une reconnaissance de leur identité et de leur volonté d’intégration. De nouveaux droits seront alors accordés aux immigrés à l’issu de cet élan : la carte de séjour et de travail valable dix ans.
Très médiatisée à l’époque, aujourd’hui seuls deux français sur dix s’en souviennent et seulement un jeune sur dix. La Marche est considérée comme un évènement fondateur de l’immigration. Les associations et collectifs veulent la rendre visible dans l’Histoire et la transmettre aux générations issues de l’immigration.
Le gouvernement a d’ailleurs lancé un appel à projets pour le 30ème anniversaire et débloqué 455 000 euros pour financer 70 actions commémoratives. Le ministre de la Ville, François Lamy a expliqué « qu’il s’agit de rappeler l’histoire mais aussi de réfléchir à l’intégration ».

Toumi Djaidja à l’initiative de la Marche qui a refusé de rencontrer le ministre de la Ville à l’occasion de cet anniversaire a déclaré que « La commémoration doit être un moment fort où des décisions politiques courageuses et concrètes sont prises pour que l’histoire de nos quartiers populaires s’inscrive enfin dans l’histoire de notre pays ».