La lutte contre le sexisme sera désormais européenne !

Le Conseil de l’Europe vient d’adopter un texte sur la prévention et la lutte contre le sexisme ce 27 mars dernier.

L’UNSA Éducation ne peut que saluer cette recommandation qui est un signal fort en termes d’égalité femmes-hommes et permet une réelle avancée dans la prévention et la lutte contre le sexisme.

Mettre des mots sur des maux

L’institution européenne invite ses États membres à prendre des mesures concrètes pour enrayer un phénomène qui, s’il n’était pas clairement caractérisé jusqu’à présent, a désormais une définition internationale précise :

« Le sexisme est : Tout acte, geste, représentation visuelle, propos oral ou écrit, pratique ou comportement fondés sur l‘idée qu’une personne ou un groupe de personnes est inférieur du fait de leur sexe, commis dans la sphère publique ou privée, en ligne ou hors ligne, avec pour objet ou effet :
-de porter atteinte à la dignité ou aux droits inhérents d’une personne ou d’un groupe de personnes ; ou
-d’entraîner pour une personne ou un groupe de personnes des dommages ou des souffrances de nature physique, sexuelle, psychologique ou socio-économique ; ou
-de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant ; ou
-de faire obstacle à l’émancipation et à la réalisation pleine et entière des droits humains d’une personne ou d’un groupe de personnes ; ou
-de maintenir et de renforcer les stéréotypes de genre. » 

Enrayer un sexisme ordinaire par des mesures concrètes

Mais la recommandation ne s’arrête pas à cette seule définition.
Elle fournit également des « Lignes directrices sur la prévention et la lutte contre le sexisme » dans des situations où le sexisme s’exprime de manière insidieuse et quotidienne. Sont ainsi épinglés les médias, les publicités, les lieux de travail, les sphères publiques et privées ainsi que la justice, l’éducation ou le sport…

Le langage comme « moyen d’éduquer, de sensibiliser et de prévenir les comportements sexistes ».

La recommandation insiste également sur le fait que le langage et la communication ne doivent pas « consacrer l’hégémonie du modèle masculin», et préconise l’utilisation «des formes neutres». Il s’agit pour les États membres de « viser à promouvoir l’utilisation d’un langage non sexiste dans tous les secteurs, notamment dans le secteur public ».

Notre fédération milite pour une véritable égalité entre les femmes et les hommes et cette recommandation s’inscrit parfaitement dans le combat que l’UNSA Éducation mène au quotidien.

L’UNSA a par ailleurs voté, lors de son dernier congrès, pour la rédaction de sa résolution générale en écriture inclusive. Symbole fort pour la visibilité des femmes dans les syndicats !

En tant que professionnel.le.s de l’Éducation, nous avons un rôle à jouer en éduquant contre le sexisme et cela dès le plus jeune âge. Il ne fait aucun doute que cela passe par la diffusion au plus grand nombre d’outils de prévention et d’information et le Conseil de l’Europe en a aujourd’hui donnés à qui souhaite s’en saisir.

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Le Conseil de l’Europe vient d’adopter un texte sur la prévention et la lutte contre le sexisme ce 27 mars dernier.

L’UNSA Éducation ne peut que saluer cette recommandation qui est un signal fort en termes d’égalité femmes-hommes et permet une réelle avancée dans la prévention et la lutte contre le sexisme.

Mettre des mots sur des maux

L’institution européenne invite ses États membres à prendre des mesures concrètes pour enrayer un phénomène qui, s’il n’était pas clairement caractérisé jusqu’à présent, a désormais une définition internationale précise :

« Le sexisme est : Tout acte, geste, représentation visuelle, propos oral ou écrit, pratique ou comportement fondés sur l‘idée qu’une personne ou un groupe de personnes est inférieur du fait de leur sexe, commis dans la sphère publique ou privée, en ligne ou hors ligne, avec pour objet ou effet :
-de porter atteinte à la dignité ou aux droits inhérents d’une personne ou d’un groupe de personnes ; ou
-d’entraîner pour une personne ou un groupe de personnes des dommages ou des souffrances de nature physique, sexuelle, psychologique ou socio-économique ; ou
-de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant ; ou
-de faire obstacle à l’émancipation et à la réalisation pleine et entière des droits humains d’une personne ou d’un groupe de personnes ; ou
-de maintenir et de renforcer les stéréotypes de genre. » 

Enrayer un sexisme ordinaire par des mesures concrètes

Mais la recommandation ne s’arrête pas à cette seule définition.
Elle fournit également des « Lignes directrices sur la prévention et la lutte contre le sexisme » dans des situations où le sexisme s’exprime de manière insidieuse et quotidienne. Sont ainsi épinglés les médias, les publicités, les lieux de travail, les sphères publiques et privées ainsi que la justice, l’éducation ou le sport…

Le langage comme « moyen d’éduquer, de sensibiliser et de prévenir les comportements sexistes ».

La recommandation insiste également sur le fait que le langage et la communication ne doivent pas « consacrer l’hégémonie du modèle masculin», et préconise l’utilisation «des formes neutres». Il s’agit pour les États membres de « viser à promouvoir l’utilisation d’un langage non sexiste dans tous les secteurs, notamment dans le secteur public ».

Notre fédération milite pour une véritable égalité entre les femmes et les hommes et cette recommandation s’inscrit parfaitement dans le combat que l’UNSA Éducation mène au quotidien.

L’UNSA a par ailleurs voté, lors de son dernier congrès, pour la rédaction de sa résolution générale en écriture inclusive. Symbole fort pour la visibilité des femmes dans les syndicats !

En tant que professionnel.le.s de l’Éducation, nous avons un rôle à jouer en éduquant contre le sexisme et cela dès le plus jeune âge. Il ne fait aucun doute que cela passe par la diffusion au plus grand nombre d’outils de prévention et d’information et le Conseil de l’Europe en a aujourd’hui donnés à qui souhaite s’en saisir.