La fraternité : une valeur à renforcer !

Au Baromètre UNSA EDUCATION 2018, à la question « Quelle valeur de la République devrait aujourd’hui être plus renforcée et défendue ? », la fraternité arrive en tête avec 45, 9% suivie de l’égalité (37,4%) et de la liberté (11,3%). Il est temps  d’envisager la relation fraternelle en éducation, car la fraternité ça se vit, se transmet et s’apprend !
Définir la fraternité
Il s’agit d’un lien entre les hommes considérés comme membres de la même famille : la fraternité en humanité. On peut la rapprocher d’autres valeurs comme la bienveillance ou la solidarité, mais elle a une spécificité qui la démarque. Elle n’existe que si l’on est deux, elle n’existe pas en dehors de la réciprocité. Elle est liée à la dignité et au respect, il s’agit d’accueillir l’autre en soi. Elle est aussi intelligence, entente, harmonie entre les hommes.
Eduquer à la fraternité
Une communauté éducative est une communauté de vie, de travail, de valeurs. Chacun de ses membres y exerce sa fonction dans un esprit fraternel, comme un don de soi aux autres. Donner des connaissances, des repères éthiques, des savoir-faire, des savoir-être. Le climat scolaire, éducatif est alors un climat de bienveillance réciproque. Mais cela se construit, se partage, ne se décrète pas. Cela peut s’élaborer en projet d’établissement, afin d’inscrire cette valeur partagée et réfléchir à des modalités pour la vivre concrètement. Certains organisent des fêtes de la fraternité, d’autres des débats, des heures de vie de classe, des séances de réflexion suivies d’actions. L’enjeu est de l’inscrire dans la durée, pour chacun.e, au cœur de sa citoyenneté.
Un enjeu mondial
Une fraternité bien utilisée permet de lutter contre l’intolérance, la xénophobie, le racisme. Son fondement conceptuel est bien la reconnaissance d’autrui comme un égal en humanité et non l’appartenance à une entité, un groupe. Les catholiques, les musulmans, les francs-maçons s’appellent « frères », il peut y avoir un risque d’exclusion de ceux qui ne seraient pas des membres de ces entités. Lorsque la fraternité s’appuie sur la qualité d’Homme, c’est-à-dire la reconnaissance de l’appartenance commune au genre humain, alors il n’y a ni risque d’exclusion, ni risque de communautarisme.
L’idée de fraternité comme valeur est indissociable de la nécessité de recréer du lien social. Réconcilier la société avec elle-même, forte de tous ses membres sans exclusion est un enjeu majeur d’actualité. Le projet de l’Unsa Education s’engage pour une société humaniste. Justice, liberté, égalité, fraternité au cœur du droit social, c’est ce que nous défendons !

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Définir la fraternité
Il s’agit d’un lien entre les hommes considérés comme membres de la même famille : la fraternité en humanité. On peut la rapprocher d’autres valeurs comme la bienveillance ou la solidarité, mais elle a une spécificité qui la démarque. Elle n’existe que si l’on est deux, elle n’existe pas en dehors de la réciprocité. Elle est liée à la dignité et au respect, il s’agit d’accueillir l’autre en soi. Elle est aussi intelligence, entente, harmonie entre les hommes.
Eduquer à la fraternité
Une communauté éducative est une communauté de vie, de travail, de valeurs. Chacun de ses membres y exerce sa fonction dans un esprit fraternel, comme un don de soi aux autres. Donner des connaissances, des repères éthiques, des savoir-faire, des savoir-être. Le climat scolaire, éducatif est alors un climat de bienveillance réciproque. Mais cela se construit, se partage, ne se décrète pas. Cela peut s’élaborer en projet d’établissement, afin d’inscrire cette valeur partagée et réfléchir à des modalités pour la vivre concrètement. Certains organisent des fêtes de la fraternité, d’autres des débats, des heures de vie de classe, des séances de réflexion suivies d’actions. L’enjeu est de l’inscrire dans la durée, pour chacun.e, au cœur de sa citoyenneté.
Un enjeu mondial
Une fraternité bien utilisée permet de lutter contre l’intolérance, la xénophobie, le racisme. Son fondement conceptuel est bien la reconnaissance d’autrui comme un égal en humanité et non l’appartenance à une entité, un groupe. Les catholiques, les musulmans, les francs-maçons s’appellent « frères », il peut y avoir un risque d’exclusion de ceux qui ne seraient pas des membres de ces entités. Lorsque la fraternité s’appuie sur la qualité d’Homme, c’est-à-dire la reconnaissance de l’appartenance commune au genre humain, alors il n’y a ni risque d’exclusion, ni risque de communautarisme.
L’idée de fraternité comme valeur est indissociable de la nécessité de recréer du lien social. Réconcilier la société avec elle-même, forte de tous ses membres sans exclusion est un enjeu majeur d’actualité. Le projet de l’Unsa Education s’engage pour une société humaniste. Justice, liberté, égalité, fraternité au cœur du droit social, c’est ce que nous défendons !