La culture, un besoin essentiel

On a fermé les librairies, les cinémas, mais pas les hypermarchés. Et pourtant, durant tout le temps du confinement, la culture sous toutes ses formes, de la télé au livre, en passant par la musique ou la danse a été plébiscitée. Comme un besoin de première nécessité, la culture s’est révélée valeur refuge pour le public, tous les publics confinés en leurs demeures.

Des initiatives ont essaimé partout, souvent via les supports numériques des plus élitistes aux plus populaires. De la diffusion gratuite des spectacles de l’Opéra de Paris à des modules de danse diffusés sur Instagram. Mais aussi, en distanciation physique, des aubades sur des balcons, ou des chansons dans les cages d’escaliers. La démocratie culturelle à l’œuvre !


Il aura fallu qu’une grande alliance d’artistes de tous horizons interpelle le Président de la République via le journal Le Monde, pour que soit entendue la souffrance du secteur, qui a est aussi tributaire de l’économie. Car ce secteur compte plus de deux millions de précaires, bien moins visibles que toutes  les personnalités culturelles médiatisées, mais tout aussi essentiels à l’activité culturelle. Le flou demeure pour tous ces professionnels qui gravitent autour de la culture, car leur existence dépasse la seule problématique de l’intermittence. La réponse du Président a été qualifiée de « brouillon de culture  ».

Derrière toutes les ressources mise en ligne par les Ministères de l’Education nationale et de la Culture sous le label « nation apprenante » ou « culture chez vous », il y a bien des personnes qui les ont inventées, créées, produites. Et aujourd’hui encore plus qu’hier, il est nécessaire de leur assurer les conditions matérielles de poursuite de leur créativité ! C’est aussi pour cela, que nous, public citoyen,  consentons à l’impôt !

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On a fermé les librairies, les cinémas, mais pas les hypermarchés. Et pourtant, durant tout le temps du confinement, la culture sous toutes ses formes, de la télé au livre, en passant par la musique ou la danse a été plébiscitée. Comme un besoin de première nécessité, la culture s’est révélée valeur refuge pour le public, tous les publics confinés en leurs demeures.

Des initiatives ont essaimé partout, souvent via les supports numériques des plus élitistes aux plus populaires. De la diffusion gratuite des spectacles de l’Opéra de Paris à des modules de danse diffusés sur Instagram. Mais aussi, en distanciation physique, des aubades sur des balcons, ou des chansons dans les cages d’escaliers. La démocratie culturelle à l’œuvre !


Il aura fallu qu’une grande alliance d’artistes de tous horizons interpelle le Président de la République via le journal Le Monde, pour que soit entendue la souffrance du secteur, qui a est aussi tributaire de l’économie. Car ce secteur compte plus de deux millions de précaires, bien moins visibles que toutes  les personnalités culturelles médiatisées, mais tout aussi essentiels à l’activité culturelle. Le flou demeure pour tous ces professionnels qui gravitent autour de la culture, car leur existence dépasse la seule problématique de l’intermittence. La réponse du Président a été qualifiée de « brouillon de culture  ».

Derrière toutes les ressources mise en ligne par les Ministères de l’Education nationale et de la Culture sous le label « nation apprenante » ou « culture chez vous », il y a bien des personnes qui les ont inventées, créées, produites. Et aujourd’hui encore plus qu’hier, il est nécessaire de leur assurer les conditions matérielles de poursuite de leur créativité ! C’est aussi pour cela, que nous, public citoyen,  consentons à l’impôt !