La charte des programmes : un pas dans le bon sens

Créé par la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République du 8 juillet 2013, le Conseil supérieur des programmes vient de publier sa charte des programmes mettant en évidence les principes qui vont présider « à la définition de ce que les élèves, tous les élèves, doivent apprendre ». Au cœur de cette démarche l’approche curriculaire, devant permettre la « recherche d’une cohérence globale des programmes ».

Créé par la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République du 8 juillet 2013, le Conseil supérieur des programmes vient de publier sa charte des programmes mettant en évidence les principes qui vont présider « à la définition de ce que les élèves, tous les élèves, doivent apprendre ». Au cœur de cette démarche l’approche curriculaire, devant permettre la « recherche d’une cohérence globale des programmes ».

Le document rappelle que « le décret du 24 juillet 2013 dispose que le Conseil élabore une « charte des programmes », qui présente en toute transparence ses principes de travail, mais surtout qui définisse quel objet il entend élaborer sous le nom de « programme d’enseignement ». Il précise également que « le terme de « charte » exprime également l’ambition de parvenir progressivement à mieux définir et garantir la qualité de ce que l’école entend enseigner ».
Il explicite « que les savoirs enseignés à l’école :
• doivent aider les élèves à se repérer dans la complexité du monde ;
• participent de l’ambition d’une recherche de vérité. Celle-ci, diverse selon les champs de savoir, se fonde sur une démarche rationnelle. Elle est régulièrement mise à jour et se distingue de l’opinion et du préjugé ;
• doivent relever du caractère inclusif de l’École et bénéficier à la totalité des élèves ; ces savoirs ne sauraient être définis d’une façon telle que leur enseignement nécessiterait en permanence pour tel ou tel élève des aides ou compensations extérieures à la classe ;
• relèvent à la fois d’une mission d’instruction et d’une mission d’éducation : l’objectif commun aux deux missions étant l’apprentissage de la liberté de penser, de l’esprit critique et des conditions démocratiques de leur exercice, elles se rejoignent pour inscrire la morale et la connaissance dans le cadre scolaire.
»

Cette démarche valorise les acquis des élèves, les continuités et les cohérences. Ainsi, les programmes disciplinaires seront au service de l’acquisition de grands objectifs fixés pour la formation de tous. Régulièrement évalués et révisés dans un « cycle de vie » des programmes, ils devraient constituer des outils professionnels et permettre une part d’autonomie afin de permettre aux équipes de faire des choix dans les contenus proposés.

Cette charte s’adresse à l’ensemble d’acteurs de l’enseignement scolaire et implique donc « les professionnels de l’éducation qui sont partie prenante de la mise en œuvre de ces programmes, les universitaires, enseignants et chercheurs notamment ceux impliqués dans la formation initiale et continue des maîtres et dans la recherche concernant les programmes, les contenus et les pratiques d’enseignement, comme les élèves et leurs parents ainsi que tous les citoyens, qui sont fondés à connaître les dispositions prises par l’Éducation nationale pour produire et évaluer des programmes d’enseignement de qualité et en phase avec les préconisations de la loi. »

Pour l’UNSA Éducation cette charte des programme et plus globalement la méthode d’élaboration des programme qu’elle présente va dans le sens de la Refondation de l’École. Le choix d’une démarche curriculaire, l’implication de l’ensemble des acteurs et tous les personnels de l’éducation, les liens entre l’élaboration des programmes, la recherche et la formation des enseignants et des personnels sont autant d’éléments qui répondent aux exigences que nous avons portées lors des concertations.

Certains éléments mériteront d’être renforcés et approfondis comme la notion de compétences, les avancées de l’évaluation ou les liens entre les acquis scolaires et ceux des actions éducatives hors scolaires. Mais cette première étape constitue un pas en avant qu’il convient de saluer et qui devra être accompagné sur le terrain afin de donner toute la mesure de l’évolution qu’il porte.

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Créé par la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République du 8 juillet 2013, le Conseil supérieur des programmes vient de publier sa charte des programmes mettant en évidence les principes qui vont présider « à la définition de ce que les élèves, tous les élèves, doivent apprendre ». Au cœur de cette démarche l’approche curriculaire, devant permettre la « recherche d’une cohérence globale des programmes ».

Le document rappelle que « le décret du 24 juillet 2013 dispose que le Conseil élabore une « charte des programmes », qui présente en toute transparence ses principes de travail, mais surtout qui définisse quel objet il entend élaborer sous le nom de « programme d’enseignement ». Il précise également que « le terme de « charte » exprime également l’ambition de parvenir progressivement à mieux définir et garantir la qualité de ce que l’école entend enseigner ».
Il explicite « que les savoirs enseignés à l’école :
• doivent aider les élèves à se repérer dans la complexité du monde ;
• participent de l’ambition d’une recherche de vérité. Celle-ci, diverse selon les champs de savoir, se fonde sur une démarche rationnelle. Elle est régulièrement mise à jour et se distingue de l’opinion et du préjugé ;
• doivent relever du caractère inclusif de l’École et bénéficier à la totalité des élèves ; ces savoirs ne sauraient être définis d’une façon telle que leur enseignement nécessiterait en permanence pour tel ou tel élève des aides ou compensations extérieures à la classe ;
• relèvent à la fois d’une mission d’instruction et d’une mission d’éducation : l’objectif commun aux deux missions étant l’apprentissage de la liberté de penser, de l’esprit critique et des conditions démocratiques de leur exercice, elles se rejoignent pour inscrire la morale et la connaissance dans le cadre scolaire.
»

Cette démarche valorise les acquis des élèves, les continuités et les cohérences. Ainsi, les programmes disciplinaires seront au service de l’acquisition de grands objectifs fixés pour la formation de tous. Régulièrement évalués et révisés dans un « cycle de vie » des programmes, ils devraient constituer des outils professionnels et permettre une part d’autonomie afin de permettre aux équipes de faire des choix dans les contenus proposés.

Cette charte s’adresse à l’ensemble d’acteurs de l’enseignement scolaire et implique donc « les professionnels de l’éducation qui sont partie prenante de la mise en œuvre de ces programmes, les universitaires, enseignants et chercheurs notamment ceux impliqués dans la formation initiale et continue des maîtres et dans la recherche concernant les programmes, les contenus et les pratiques d’enseignement, comme les élèves et leurs parents ainsi que tous les citoyens, qui sont fondés à connaître les dispositions prises par l’Éducation nationale pour produire et évaluer des programmes d’enseignement de qualité et en phase avec les préconisations de la loi. »

Pour l’UNSA Éducation cette charte des programme et plus globalement la méthode d’élaboration des programme qu’elle présente va dans le sens de la Refondation de l’École. Le choix d’une démarche curriculaire, l’implication de l’ensemble des acteurs et tous les personnels de l’éducation, les liens entre l’élaboration des programmes, la recherche et la formation des enseignants et des personnels sont autant d’éléments qui répondent aux exigences que nous avons portées lors des concertations.

Certains éléments mériteront d’être renforcés et approfondis comme la notion de compétences, les avancées de l’évaluation ou les liens entre les acquis scolaires et ceux des actions éducatives hors scolaires. Mais cette première étape constitue un pas en avant qu’il convient de saluer et qui devra être accompagné sur le terrain afin de donner toute la mesure de l’évolution qu’il porte.