En lien avec l'actualité

Journée mondiale du droit à l’avortement : restons vigilant.es !

 

Plus que jamais, l’interruption volontaire de grossesse est menacée. Alors que de nombreux États américains ont mis en place ces dernières années des règlementations afin de limiter l’accès à l’avortement, la récente nomination de la juge conservative Amy Coney Barrett à la Cour suprême tombe comme un couperet.

Le droit à l’avortement demeure un droit trop fragile.

Mais qu’en est-il en France ?

Pour l’UNSA Éducation, le droit à l’avortement est une liberté fondamentale. Il est reconnu en France pour toutes les femmes depuis la loi Veil du 17 janvier 1975.
Même si la France reste l’un des pays européens les plus progressistes dans ce domaine en matière d’avortement, il faut rester vigilant.e et cette période de crise sanitaire ne doit pas fragiliser davantage le droit des femmes.

Or, d’après une toute nouvelle étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), la France a enregistré en 2019 le plus haut niveau du nombre d’interruptions volontaires de grossesses en 30 ans.

Mais derrière cette réalité, il s’en cache une autre : ce sont les femmes les plus précaires qui ont accès à l’IVG.
Or, l’accès à l’IVG peut être problématique.

En effet, la « double clause de conscience » est souvent dramatique dans certaines régions car le refus de nombreux médecins de pratiquer l’IVG peut rendre son accès extrêmement difficile.

C’est pourquoi, dernièrement, un rapport de l’Assemblée nationale recommande de porter de douze à quatorze semaines de grossesse la limite légale pour pratiquer une IVG. À cette occasion, l’UNSA Éducation soutient l’action d’Osez le Féminisme pour un meilleur accès à l’IVG.

Notre fédération se positionne en faveur du droit des femmes, soutient et soutiendra toutes les actions qui iront dans le sens de leur défense.

De même, l’UNSA Éducation défend une éducation à la sexualité qui doit permettre de s’emparer de cette question trop souvent jugée accessoire. Mais cela ne peut se faire sans une réelle formation des personnels et en concertation avec tous les partenaires sociaux et associatifs.

Sélectionnés pour vous
+ d’actualités nationales
 

Plus que jamais, l’interruption volontaire de grossesse est menacée. Alors que de nombreux États américains ont mis en place ces dernières années des règlementations afin de limiter l’accès à l’avortement, la récente nomination de la juge conservative Amy Coney Barrett à la Cour suprême tombe comme un couperet.

Le droit à l’avortement demeure un droit trop fragile.

Mais qu’en est-il en France ?

Pour l’UNSA Éducation, le droit à l’avortement est une liberté fondamentale. Il est reconnu en France pour toutes les femmes depuis la loi Veil du 17 janvier 1975.
Même si la France reste l’un des pays européens les plus progressistes dans ce domaine en matière d’avortement, il faut rester vigilant.e et cette période de crise sanitaire ne doit pas fragiliser davantage le droit des femmes.

Or, d’après une toute nouvelle étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), la France a enregistré en 2019 le plus haut niveau du nombre d’interruptions volontaires de grossesses en 30 ans.

Mais derrière cette réalité, il s’en cache une autre : ce sont les femmes les plus précaires qui ont accès à l’IVG.
Or, l’accès à l’IVG peut être problématique.

En effet, la « double clause de conscience » est souvent dramatique dans certaines régions car le refus de nombreux médecins de pratiquer l’IVG peut rendre son accès extrêmement difficile.

C’est pourquoi, dernièrement, un rapport de l’Assemblée nationale recommande de porter de douze à quatorze semaines de grossesse la limite légale pour pratiquer une IVG. À cette occasion, l’UNSA Éducation soutient l’action d’Osez le Féminisme pour un meilleur accès à l’IVG.

Notre fédération se positionne en faveur du droit des femmes, soutient et soutiendra toutes les actions qui iront dans le sens de leur défense.

De même, l’UNSA Éducation défend une éducation à la sexualité qui doit permettre de s’emparer de cette question trop souvent jugée accessoire. Mais cela ne peut se faire sans une réelle formation des personnels et en concertation avec tous les partenaires sociaux et associatifs.