Journée Mondiale de la Francophonie et alors ?

Abdou Diouf (1) ouvre la Journée Internationale de la Francophonie par un message humaniste. L’IE l’accueille favorablement et, en Moldavie où se déroule un séminaire en franco-roumain de travail syndical, l’UNSA Éducation en observe certains effets accentués par les récents événénements ukrainiens

Abou Diouf, SG de l’OIF dit : « Lorsque nous sommes seuls à espérer et à vouloir, cela ne demeure bien souvent qu’un espoir et un vœu, mais lorsque nous espérons et voulons, ensemble, une nouvelle réalité prend immanquablement forme.

Alors, célébrons, en ce 20 mars, la force stimulante que nous confère la Francophonie. Célébrons les liens puissants que nous confèrent la langue, les valeurs, les espoirs et les ambitions que nous partageons. Célébrons une manière « francophone » de vivre ensemble, d’être au monde et de concevoir le monde.

l’Internatiole de l’Education (IE) a accueilli favorablement ce message ; il s’inscrit parfaitement dans les valeurs et objectifs qu’elle défend avec ses affiliés réunis au sein du Comité syndical francophone de l’Education et de la Formation (CSFEF) comme dans le reste du monde lire ici

Ici, en Moldavie, ce message « du vivre ensemble » prend tout son sens !

L’UNSA Éducation présente à Chisinau (Moldavie) en séance de travail avec 45 stagiaires de l’ESTU a remis ce message dans le contexte historique de nos deux organisations.

Pour les enseignants et les personnels de l’éducation moldaves, ce message prend tout son sens car il exprime le signe de leur lutte à utiliser leur langue, le roumain, qui leur était interdite pendant l’ère soviétique. Ils n’ont retrouvé la langue roumaine comme langue officielle que depuis 1991, date de l’indépendance de la Moldavie. Cependant une autre partie du pays reste russophone. Rappelons que l’opposition voulait ré-introduire la langue russe comme 2nde langue officielle.

Cette lutte a laissé de nombreuses traces dans le quotidien de chacun. Pour exemple, la traduction en moldave du terme « ordre du jour » utilisé en français par le formateur et traduit par « agendă de lucru«  fait émerger des demandes de clarifications car, pour la plupart des stagiaires, cette traduction roumaine ne fait pas sens ; ils n’ont l’habitude que du terme russe « повестка дня » !

Ceci n’est que la partie imergée de l’iceberg car leurs inquiétudes rejoignent celles de leurs voisins ukrainiens quant à ce que représente la langue russe. Elle leur rappelle un temps qu’ils n’ont pas envie de revivre et la façon brutale dans laquelle s’est déroulé le référendum en Crimée les inquiète pour leur avenir.

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(1) Abou Diouf est le SG de l’OIF. Par ailleurs, l’OIF est l’ancienne appellation de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT)

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Abdou Diouf (1) ouvre la Journée Internationale de la Francophonie par un message humaniste. L’IE l’accueille favorablement et, en Moldavie où se déroule un séminaire en franco-roumain de travail syndical, l’UNSA Éducation en observe certains effets accentués par les récents événénements ukrainiens

Abou Diouf, SG de l’OIF dit : « Lorsque nous sommes seuls à espérer et à vouloir, cela ne demeure bien souvent qu’un espoir et un vœu, mais lorsque nous espérons et voulons, ensemble, une nouvelle réalité prend immanquablement forme.

Alors, célébrons, en ce 20 mars, la force stimulante que nous confère la Francophonie. Célébrons les liens puissants que nous confèrent la langue, les valeurs, les espoirs et les ambitions que nous partageons. Célébrons une manière « francophone » de vivre ensemble, d’être au monde et de concevoir le monde.

l’Internatiole de l’Education (IE) a accueilli favorablement ce message ; il s’inscrit parfaitement dans les valeurs et objectifs qu’elle défend avec ses affiliés réunis au sein du Comité syndical francophone de l’Education et de la Formation (CSFEF) comme dans le reste du monde lire ici

Ici, en Moldavie, ce message « du vivre ensemble » prend tout son sens !

L’UNSA Éducation présente à Chisinau (Moldavie) en séance de travail avec 45 stagiaires de l’ESTU a remis ce message dans le contexte historique de nos deux organisations.

Pour les enseignants et les personnels de l’éducation moldaves, ce message prend tout son sens car il exprime le signe de leur lutte à utiliser leur langue, le roumain, qui leur était interdite pendant l’ère soviétique. Ils n’ont retrouvé la langue roumaine comme langue officielle que depuis 1991, date de l’indépendance de la Moldavie. Cependant une autre partie du pays reste russophone. Rappelons que l’opposition voulait ré-introduire la langue russe comme 2nde langue officielle.

Cette lutte a laissé de nombreuses traces dans le quotidien de chacun. Pour exemple, la traduction en moldave du terme « ordre du jour » utilisé en français par le formateur et traduit par « agendă de lucru«  fait émerger des demandes de clarifications car, pour la plupart des stagiaires, cette traduction roumaine ne fait pas sens ; ils n’ont l’habitude que du terme russe « повестка дня » !

Ceci n’est que la partie imergée de l’iceberg car leurs inquiétudes rejoignent celles de leurs voisins ukrainiens quant à ce que représente la langue russe. Elle leur rappelle un temps qu’ils n’ont pas envie de revivre et la façon brutale dans laquelle s’est déroulé le référendum en Crimée les inquiète pour leur avenir.

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(1) Abou Diouf est le SG de l’OIF. Par ailleurs, l’OIF est l’ancienne appellation de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT)