Journée internationale contre la violence faite aux femmes: pourquoi et pour quoi le 25 novembre?

En 1960, en République Dominicaine, trois sœurs, les sœurs Mirabal, opposantes farouches à la dictature qui sévissait depuis 1930, sont assassinées sur les ordres du chef de l'État, Trujillo (1930-1961). Ces assassinats provoquent une énorme émotion dans la population et déclenchent un vaste mouvement anti-Trujillo. Elles deviennent alors les symboles du combat pour éradiquer le fléau qu'est la violence à l'égard des femmes.

Pourquoi le 25 Novembre ?

En 1960, en République Dominicaine, trois sœurs, les sœurs Mirabal, opposantes farouches à la dictature qui sévissait depuis 1930, sont assassinées sur les ordres du chef de l’État, Trujillo (1930-1961). Ces assassinats provoquent une énorme émotion dans la population et déclenchent un vaste mouvement anti-Trujillo. Elles deviennent alors les symboles du combat pour éradiquer le fléau qu’est la violence à l’égard des femmes.
Lors de la Première Rencontre féministe pour l’Amérique latine et les Caraïbes, tenue à Bogota (Colombie) en 1981, de nombreuses femmes dénoncèrent les violences qu’elles avaient subies au sein de leur famille ou hors du cercle familial, ainsi que celles commises par l’État (tortures, viol des prisonnières politiques, etc.). À l’issue de cette rencontre, il fut décidé de faire du 25 novembre la Journée de l’élimination de la violence à l’égard des femmes, commémorée ensuite dans de nombreux pays d’Amérique latine.
Puis, le 17 décembre 1999, l’Assemblée générale des Nations Unies proclame le 25 novembre, Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et invite les gouvernements, les organisations internationales et les organisations non gouvernementales à organiser ce jour-là des activités conçues pour sensibiliser l’opinion au problème.


Avant et après le 25 Novembre

Une journée contre la violence faite aux femmes ; « encore » une journée de… penseront certains. Cela pourrait sembler en effet bien dérisoire. Certes, mais l’écho de ces journées va bien au-delà de leur délimitation dans le temps. Elles sont l’occasion de mettre ou de remettre régulièrement sur le devant de la scène certains comportements intolérables de nos sociétés.
Viols, mutilations sexuelles féminines, violences conjugales, prostitution, harcèlement sexuel, mariages forcés, crimes dits « d’honneur », polygamie… autant de violences qui témoignent d’un rapport inégalitaire entre les femmes et les hommes.

La journée internationale du 25 Novembre va permettre, cette année encore, de multiplier autour de cette date, les débats, les campagnes d’information, bref, d’organiser la mobilisation pour vaincre les tabous, pour libérer la parole, pour oser agir.

Le ministère des droits des femmes organise une série de manifestations à cette occasion :
« Violences contre les femmes : 7 jours pour agir et libérer la parole »
Rencontres, colloques, campagne médiatique…

Autant d’occasions d’en parler, pour un jour, ne plus avoir à en parler !

Voir l’agenda sur le site du Ministère des Droits des femmes ici

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Pourquoi le 25 Novembre ?

En 1960, en République Dominicaine, trois sœurs, les sœurs Mirabal, opposantes farouches à la dictature qui sévissait depuis 1930, sont assassinées sur les ordres du chef de l’État, Trujillo (1930-1961). Ces assassinats provoquent une énorme émotion dans la population et déclenchent un vaste mouvement anti-Trujillo. Elles deviennent alors les symboles du combat pour éradiquer le fléau qu’est la violence à l’égard des femmes.
Lors de la Première Rencontre féministe pour l’Amérique latine et les Caraïbes, tenue à Bogota (Colombie) en 1981, de nombreuses femmes dénoncèrent les violences qu’elles avaient subies au sein de leur famille ou hors du cercle familial, ainsi que celles commises par l’État (tortures, viol des prisonnières politiques, etc.). À l’issue de cette rencontre, il fut décidé de faire du 25 novembre la Journée de l’élimination de la violence à l’égard des femmes, commémorée ensuite dans de nombreux pays d’Amérique latine.
Puis, le 17 décembre 1999, l’Assemblée générale des Nations Unies proclame le 25 novembre, Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et invite les gouvernements, les organisations internationales et les organisations non gouvernementales à organiser ce jour-là des activités conçues pour sensibiliser l’opinion au problème.


Avant et après le 25 Novembre

Une journée contre la violence faite aux femmes ; « encore » une journée de… penseront certains. Cela pourrait sembler en effet bien dérisoire. Certes, mais l’écho de ces journées va bien au-delà de leur délimitation dans le temps. Elles sont l’occasion de mettre ou de remettre régulièrement sur le devant de la scène certains comportements intolérables de nos sociétés.
Viols, mutilations sexuelles féminines, violences conjugales, prostitution, harcèlement sexuel, mariages forcés, crimes dits « d’honneur », polygamie… autant de violences qui témoignent d’un rapport inégalitaire entre les femmes et les hommes.

La journée internationale du 25 Novembre va permettre, cette année encore, de multiplier autour de cette date, les débats, les campagnes d’information, bref, d’organiser la mobilisation pour vaincre les tabous, pour libérer la parole, pour oser agir.

Le ministère des droits des femmes organise une série de manifestations à cette occasion :
« Violences contre les femmes : 7 jours pour agir et libérer la parole »
Rencontres, colloques, campagne médiatique…

Autant d’occasions d’en parler, pour un jour, ne plus avoir à en parler !

Voir l’agenda sur le site du Ministère des Droits des femmes ici