Jérôme Bosch: surréaliste avant l’heure

Très peu d’oeuvres (20 tableaux et 9 dessins) sont attribués à Jérôme Bosch (1453-1516), pourtant elles fourmillent de mille créatures et détails qui en font l’un des artistes les plus fascinants qui fut adulé, on le comprend, par les surréalistes.

Après des débuts très classiques, le peintre s’oriente vers une iconographie, véritable satire sociale, où corruption, damnation et péchés dominent. Son oeuvre multiplie les figures monstrueuses construites à partir de gravures de bestiaires du Moyen-Age : pattes d’insectes, plumes et becs d’oiseaux, têtes de reptiles ou de batraciens, membres humains, mais aussi machines fantastiques dans des paysages chaotiques.

Dans « Le jardin des délices« , comme souvent dans les tryptiques de Bosch, le panneau gauche figure une évocation du paradis, au milieu celle de l’époque contemporaine, et à droite celle de l’apocalypse. Ici, la représentation de scènes fantastiques, et de quelques scènes de folie, avec au lointain, des ombres de cités en proie aux flammes, et des scènes de guerre traduisent le caractère éphémère et fragile du monde.

Les dimensions de l’ouvrage de Stefan Fischer, spécialiste de Bosch, permettent d’appréhender l’art de ce peintre génial, grâce à des reproductions de grand format. C’est la première fois que l’œuvre de Bosch bénéficie d’une telle qualité d’édition avec un respect des couleurs inégalé, et un texte qui offre les lumières d’un spécialiste sur un des artistes les plus mystérieux.

Stefan Fischer, Hieronymus Bosch, L’œuvre complet
Relié, avec pages dépliantes, 29 x 39,5 cm, 300 pages, 2013, 99,99

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Très peu d’oeuvres (20 tableaux et 9 dessins) sont attribués à Jérôme Bosch (1453-1516), pourtant elles fourmillent de mille créatures et détails qui en font l’un des artistes les plus fascinants qui fut adulé, on le comprend, par les surréalistes.

Après des débuts très classiques, le peintre s’oriente vers une iconographie, véritable satire sociale, où corruption, damnation et péchés dominent. Son oeuvre multiplie les figures monstrueuses construites à partir de gravures de bestiaires du Moyen-Age : pattes d’insectes, plumes et becs d’oiseaux, têtes de reptiles ou de batraciens, membres humains, mais aussi machines fantastiques dans des paysages chaotiques.

Dans « Le jardin des délices« , comme souvent dans les tryptiques de Bosch, le panneau gauche figure une évocation du paradis, au milieu celle de l’époque contemporaine, et à droite celle de l’apocalypse. Ici, la représentation de scènes fantastiques, et de quelques scènes de folie, avec au lointain, des ombres de cités en proie aux flammes, et des scènes de guerre traduisent le caractère éphémère et fragile du monde.

Les dimensions de l’ouvrage de Stefan Fischer, spécialiste de Bosch, permettent d’appréhender l’art de ce peintre génial, grâce à des reproductions de grand format. C’est la première fois que l’œuvre de Bosch bénéficie d’une telle qualité d’édition avec un respect des couleurs inégalé, et un texte qui offre les lumières d’un spécialiste sur un des artistes les plus mystérieux.

Stefan Fischer, Hieronymus Bosch, L’œuvre complet
Relié, avec pages dépliantes, 29 x 39,5 cm, 300 pages, 2013, 99,99