Italie, 5 syndicats de l’éducation s’unissent pour préserver leurs droits


Rien ne va plus pour nos collègues italiens après l’annonce d’une future réforme des salaires. Alors qu’ils reçoivent déjà les plus bas salaires d’Europe, cette réforme risque de les empêcher de vivre dignement. En parallèle, le nombre de décharges syndicales est diminué de moitié puisque leur gouvernement aurait déclaré que « le dialogue social était inutile ». En riposte, ils jouent la carte de l’action unitaire !

Quels dégâts si le projet aboutissait ?
Après 5 ans de blocage des salaires, c’est un gel qui s’annonce jusqu’en 2018.
Dès 2019, la structure salariale serait revue ; elle passerait d’un système de « progression à l’ancienneté » à un système privilégiant l’évaluation du travail. Le cadre imaginé n’est pas très lisible aussi, cette réforme risque d’aboutir à une véritable paupérisation des personnels de l’éducation et, par ricochet, à une baisse de la qualité de l’éducation. Notons qu’il a été signifié à la moitié des syndicalistes de l’éducation –en décharge syndicale– de reprendre leurs postes.

Quelles actions pour inverser la tendance ?
Les cinq plus gros syndicats italiens de l’éducation ont donc décidé de s’unir et d’agir conjointement. Après avoir rédigé une pétition commune, ils vont s’assurer qu’elle soit signée par l’ensemble des personnels du secteur de l’éducation. Par la suite, un grand rassemblement sera organisé et visera à regrouper tous les employés de la fonction publique. Ce jour-là, la pétition sera remise au gouvernement et sera exigé, un renouvellement des conventions collectives.


Le Comité Syndical Européen de l’Éducation (CSEE) soutient le personnel italien de l’éducation dans sa lutte contre ces conditions de travail car elles ne respectent ni les objectifs de la stratégie Europe 2020, ni les priorités de la présidence italienne. Enfin, cette réforme, si elle se maintient, risque d’aboutir à une dégradation de la qualité de l’éducation dispensée en Italie.

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Rien ne va plus pour nos collègues italiens après l’annonce d’une future réforme des salaires. Alors qu’ils reçoivent déjà les plus bas salaires d’Europe, cette réforme risque de les empêcher de vivre dignement. En parallèle, le nombre de décharges syndicales est diminué de moitié puisque leur gouvernement aurait déclaré que « le dialogue social était inutile ». En riposte, ils jouent la carte de l’action unitaire !

Quels dégâts si le projet aboutissait ?
Après 5 ans de blocage des salaires, c’est un gel qui s’annonce jusqu’en 2018.
Dès 2019, la structure salariale serait revue ; elle passerait d’un système de « progression à l’ancienneté » à un système privilégiant l’évaluation du travail. Le cadre imaginé n’est pas très lisible aussi, cette réforme risque d’aboutir à une véritable paupérisation des personnels de l’éducation et, par ricochet, à une baisse de la qualité de l’éducation. Notons qu’il a été signifié à la moitié des syndicalistes de l’éducation –en décharge syndicale– de reprendre leurs postes.

Quelles actions pour inverser la tendance ?
Les cinq plus gros syndicats italiens de l’éducation ont donc décidé de s’unir et d’agir conjointement. Après avoir rédigé une pétition commune, ils vont s’assurer qu’elle soit signée par l’ensemble des personnels du secteur de l’éducation. Par la suite, un grand rassemblement sera organisé et visera à regrouper tous les employés de la fonction publique. Ce jour-là, la pétition sera remise au gouvernement et sera exigé, un renouvellement des conventions collectives.


Le Comité Syndical Européen de l’Éducation (CSEE) soutient le personnel italien de l’éducation dans sa lutte contre ces conditions de travail car elles ne respectent ni les objectifs de la stratégie Europe 2020, ni les priorités de la présidence italienne. Enfin, cette réforme, si elle se maintient, risque d’aboutir à une dégradation de la qualité de l’éducation dispensée en Italie.