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#Inceste, #harcèlement, #violences

Comment les éducateurs d’aujourd’hui peuvent améliorer la protection de l’enfance ?

La protection de l’enfance concerne tous les membres du système éducatif.

Comment les éducateurs d’aujourd’hui peuvent améliorer la protection de l’enfance ?

Suite à la table ronde qui a eu lieu le 8 octobre 2020, des associations et fondations de la protection de l’enfance L’enfant bleu-Enfance maltraitée, La voix de l’enfant, Fondation pour l’enfance et Enfance et partage ont établi un état des lieux des effets de la crise du COVID 19 sur la jeunesse, avec des constats et des propositions .
En s’appuyant sur notre syndicat d’assistantes sociales à l’UNSA éducation voici nos propositions afin de faire avancer la situation de la protection de l’enfance.

A ce jour, lorsqu’un enfant ou un adolescent parle, il s’adresse en premier lieu à un adulte référent en qui il a confiance.
C’est pourquoi, nous considérons à l’UNSA éducation que TOUS les personnels travaillant en lien avec ce public se doit d’être formé.
Un éducateur sportif, un professeur, une Atsem, un animateur, un travailleur social, …. tous doivent recevoir cette formation pour détecter le plus rapidement possible du harcèlement, de l’inceste et des problèmes de violences intrafamiliales.

La formation pour répondre au besoin actuel devrait au moins s’appuyer sur les apprentissages suivants qui nous semblent essentiels :
    • développer une écoute empathique ,
    • recueillir la parole des enfants
    • apprendre à interpréter les comportements des parents et des enfants ou adolescents,
    • avoir une communication bienveillante,
    • connaître les différents partenaires
    • favoriser le travail en équipe avec les travailleurs sociaux et les organisations ou fondations de protection de l’enfance.
    • Former les psychologues à la traumatologie.

Lors du confinement, les signalements établis par l’institution ont diminués voire disparus toutefois ce sont les voisins ou famille proche qui ont pu prendre le relais.
Des jeux vidéos (infiltration dans le jeu Fortnite) et des publicités (sur la chaîne Gulli) à destination des jeunes ont également été mises en place pour faire connaître le numéro vert 119.  Au retour du confinement, les signalements ont explosé.
Cette recrudescence de signalement prouve l’importance des acteurs éducatifs dans la mise en place d’un dispositif rapide et efficace.

On déplore à ce jour que lorsqu’il y a un signalement d’enfant en danger. Les délais sont parfois longs et souvent celui qui effectue le signalement ne se sent pas intégré à l’équipe de travailleurs sociaux. Il y a des disparités sur les départements car chacun met en place sa propre organisation.
Nous revendiquons à l’UNSA éducation que du temps permettent aux équipes de secteurs de pouvoir travailler ensemble avec l’institution, les clubs sportifs, les mairies pour permettre une meilleure prise en charge. La co-éducation à toute sa place pour s’emparer de ces souffrances et permettre une meilleure prise en charge.

La culture peut également être un levier pour parler des tabous. C’est une façon de sensibiliser au harcèlement, à l’inceste et aux problèmes de violences intrafamiliales et ouvrir le débat dans les classes dès l’école maternelle.

Les différentes associations ont à plusieurs reprises soulevés la difficulté de pouvoir rentrer dans les écoles. Comment pouvons-nous simplifier l’administratif pour leur permettre de créer plus de partenariat ?

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La protection de l’enfance concerne tous les membres du système éducatif.

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Suite à la table ronde qui a eu lieu le 8 octobre 2020, des associations et fondations de la protection de l’enfance L’enfant bleu-Enfance maltraitée, La voix de l’enfant, Fondation pour l’enfance et Enfance et partage ont établi un état des lieux des effets de la crise du COVID 19 sur la jeunesse, avec des constats et des propositions .
En s’appuyant sur notre syndicat d’assistantes sociales à l’UNSA éducation voici nos propositions afin de faire avancer la situation de la protection de l’enfance.

A ce jour, lorsqu’un enfant ou un adolescent parle, il s’adresse en premier lieu à un adulte référent en qui il a confiance.
C’est pourquoi, nous considérons à l’UNSA éducation que TOUS les personnels travaillant en lien avec ce public se doit d’être formé.
Un éducateur sportif, un professeur, une Atsem, un animateur, un travailleur social, …. tous doivent recevoir cette formation pour détecter le plus rapidement possible du harcèlement, de l’inceste et des problèmes de violences intrafamiliales.

La formation pour répondre au besoin actuel devrait au moins s’appuyer sur les apprentissages suivants qui nous semblent essentiels :
    • développer une écoute empathique ,
    • recueillir la parole des enfants
    • apprendre à interpréter les comportements des parents et des enfants ou adolescents,
    • avoir une communication bienveillante,
    • connaître les différents partenaires
    • favoriser le travail en équipe avec les travailleurs sociaux et les organisations ou fondations de protection de l’enfance.
    • Former les psychologues à la traumatologie.

Lors du confinement, les signalements établis par l’institution ont diminués voire disparus toutefois ce sont les voisins ou famille proche qui ont pu prendre le relais.
Des jeux vidéos (infiltration dans le jeu Fortnite) et des publicités (sur la chaîne Gulli) à destination des jeunes ont également été mises en place pour faire connaître le numéro vert 119.  Au retour du confinement, les signalements ont explosé.
Cette recrudescence de signalement prouve l’importance des acteurs éducatifs dans la mise en place d’un dispositif rapide et efficace.

On déplore à ce jour que lorsqu’il y a un signalement d’enfant en danger. Les délais sont parfois longs et souvent celui qui effectue le signalement ne se sent pas intégré à l’équipe de travailleurs sociaux. Il y a des disparités sur les départements car chacun met en place sa propre organisation.
Nous revendiquons à l’UNSA éducation que du temps permettent aux équipes de secteurs de pouvoir travailler ensemble avec l’institution, les clubs sportifs, les mairies pour permettre une meilleure prise en charge. La co-éducation à toute sa place pour s’emparer de ces souffrances et permettre une meilleure prise en charge.

La culture peut également être un levier pour parler des tabous. C’est une façon de sensibiliser au harcèlement, à l’inceste et aux problèmes de violences intrafamiliales et ouvrir le débat dans les classes dès l’école maternelle.

Les différentes associations ont à plusieurs reprises soulevés la difficulté de pouvoir rentrer dans les écoles. Comment pouvons-nous simplifier l’administratif pour leur permettre de créer plus de partenariat ?