Immersion forcée dans la co-éducation

Aujourd’hui, l’école entre de manière forcée dans l’intimité des familles. Certaines familles lui ouvrent facilement la porte, d’autres l’entrebâille, d’autres la laisse fermée. La co-éducation ne s’improvise pas, la situation actuelle révèle qu’elle n’est pas véritablement intégrée dans la politique d’éducation fixée par l’Etat.
La co-éducation expliquée
Le temps scolaire ne représente qu’une partie de la vie de l’enfant, de l’adolescent. Les temps familiaux, de loisirs, de jeux, de sport, occupent également des places importantes. Ils constituent des temps éducatifs.
– Une démarche de coéducation reconnait le rôle éducatif de chacun : parents, éducateurs, enseignants, personnels santé-sociaux, personnels administratifs….
– La coéducation demande une connaissance mutuelle, des échanges réguliers, des temps de formation commune, des temps de coordination et de concertation.
– Le projet éducatif de territoire (PEDT) permet d’harmoniser les temps de l’enfant. Il nait d’une volonté politique, il vit de la coopération entre les différents acteurs éducatifs.
Situation exceptionnelle
Lorsqu’un co-éducateur est empêché (aujourd’hui l’école), il ne peut exiger de l’autre (les familles) de le suppléer totalement. Encore plus, quand l’un et l’autre se méconnaissent. Chacun reste dans son rôle institué. Les parents étouffent sous des injonctions incomprises ou irréalisables. Les équipes éducatives  du monde scolaire s’imposent des nouvelles manières de travailler dans l’urgence sans pouvoir en anticiper toutes les conséquences. Bref, tout le monde souffre !
Mettre en œuvre la co-éducation demande un  changement profond de la politique d’éducation fixée par l’État. L’UNSA Education a toujours fait de la co-éducation une de ses exigences, et l’a inscrit dans son projet de société éducative. La période de crise sanitaire et la fermeture des lieux éducatifs (écoles, établissements, centres de vacances, accueil péri-scolaire, accueil extra-scolaire, activités culturelles) révèlent combien ce principe est indispensable. Sa mise en œuvre demande d’en faire un élément central de culture partagée entre tous les responsables des temps éducatifs de l’enfant, du jeune. Un chantier d’après crise ? Chiche, ré-ouvrons le dossier ….


Pour aller plus loin autour du  sujet :

Point de vue de la FCPE :www.fcpe.asso.fr/

Une alerte du SEP UNSA sur le secteur animation :sep-unsa-education.org//

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Le temps scolaire ne représente qu’une partie de la vie de l’enfant, de l’adolescent. Les temps familiaux, de loisirs, de jeux, de sport, occupent également des places importantes. Ils constituent des temps éducatifs.
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– La coéducation demande une connaissance mutuelle, des échanges réguliers, des temps de formation commune, des temps de coordination et de concertation.
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Situation exceptionnelle
Lorsqu’un co-éducateur est empêché (aujourd’hui l’école), il ne peut exiger de l’autre (les familles) de le suppléer totalement. Encore plus, quand l’un et l’autre se méconnaissent. Chacun reste dans son rôle institué. Les parents étouffent sous des injonctions incomprises ou irréalisables. Les équipes éducatives  du monde scolaire s’imposent des nouvelles manières de travailler dans l’urgence sans pouvoir en anticiper toutes les conséquences. Bref, tout le monde souffre !
Mettre en œuvre la co-éducation demande un  changement profond de la politique d’éducation fixée par l’État. L’UNSA Education a toujours fait de la co-éducation une de ses exigences, et l’a inscrit dans son projet de société éducative. La période de crise sanitaire et la fermeture des lieux éducatifs (écoles, établissements, centres de vacances, accueil péri-scolaire, accueil extra-scolaire, activités culturelles) révèlent combien ce principe est indispensable. Sa mise en œuvre demande d’en faire un élément central de culture partagée entre tous les responsables des temps éducatifs de l’enfant, du jeune. Un chantier d’après crise ? Chiche, ré-ouvrons le dossier ….


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Point de vue de la FCPE :www.fcpe.asso.fr/

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