Images en lutte

Du rouge et du noir, des mots et des images exposés à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris pour raconter une histoire politique du visuel des années 1968 à 1974. Une période où art et politique, création et luttes sociales furent très liées !
Trotskystes, maoïstes, situationnistes, libertaires, …. : les courants révolutionnaires ont influencé les images, qu’elles soient artistiques (peintures, photographies, films) ou dans le champ de la communication (affiches, tracts). On pense à Mai 1968, bien sûr, mais aussi aux mobilisations contre la guerre au Vietnam, contre le coup d’état au Chili, ou les luttes ouvrières emblématiques comme LIP à Besançon ou Renault à Billancourt. On y voit des créations anonymes de l’atelier populaire des Beaux-arts. En Mai 68, élèves, profs et artistes créent toute la journée des slogans et des illustrations, l’Assemblée générale quotidienne, valide ou non. Et les affiches ainsi retenues, seront dupliquées et collées aux murs de Paris jusque fin juin. Des images qui parfois nous sont familières car elles sont devenues symboliques de ce vent de révolte,  et ont illustrés les chapitres dédiés des manuels d’histoire.
Une éducation par l’image qui nous plonge dans notre histoire récente, et pourtant déjà si éloignée de notre monde actuel.
En savoir davantage par ici :beauxartsparis.fr 

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Du rouge et du noir, des mots et des images exposés à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris pour raconter une histoire politique du visuel des années 1968 à 1974. Une période où art et politique, création et luttes sociales furent très liées !
Trotskystes, maoïstes, situationnistes, libertaires, …. : les courants révolutionnaires ont influencé les images, qu’elles soient artistiques (peintures, photographies, films) ou dans le champ de la communication (affiches, tracts). On pense à Mai 1968, bien sûr, mais aussi aux mobilisations contre la guerre au Vietnam, contre le coup d’état au Chili, ou les luttes ouvrières emblématiques comme LIP à Besançon ou Renault à Billancourt. On y voit des créations anonymes de l’atelier populaire des Beaux-arts. En Mai 68, élèves, profs et artistes créent toute la journée des slogans et des illustrations, l’Assemblée générale quotidienne, valide ou non. Et les affiches ainsi retenues, seront dupliquées et collées aux murs de Paris jusque fin juin. Des images qui parfois nous sont familières car elles sont devenues symboliques de ce vent de révolte,  et ont illustrés les chapitres dédiés des manuels d’histoire.
Une éducation par l’image qui nous plonge dans notre histoire récente, et pourtant déjà si éloignée de notre monde actuel.
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