Il faut changer de méthode: l’UNSA Education quitte le CSE

Après que l’administration ait refusé notre demande de retrait de textes à l’ordre du jour, l’UNSA Education a fait le choix de partir du CSE face à la problématique posée à la fois par la méthode et le fond du dossier sur les programmes.  Cela fait plusieurs mois que la Fédération alerte le Ministère sur l’écart entre son discours sur l’École de la confiance et sa méthode de travail.


Voici notre déclaration.


Après avoir été reporté, avec ses 17 textes à l’ordre du jour, convoqué sur 2 jours à la lu juillet pour une application de certaines mesures en septembre, cette séance de CSE est à l’image de l’année passée.

Cela fait déjà plusieurs mois que l’UNSA Éducation exprime son profond désaccord et alerte le ministère sur cette méthode de travail.

Le nombre de chantiers ouverts, la multiplication et forme des annonces qui consistent à indiquer par la presse la teneur des réformes engagés, sont de vraies difficultés

L’UNSA Éducation regrette que la politique ministérielle d’enferme dans une logique solitaire et de précipitation.

Cette logique qui au final, nie la réalité du terrain. Elle tient peu compte des personnels, de ce qu’ils sont, de ce qu’ils font.

Il en est de même pour leurs représentants que nous sommes en faisant de  cette instance une simple chambre d’enregistrement, une formalité.

La Fédération dénonce cette méthode de travail qui ne laisse aucune place à la réflexion, à l’analyse et aux propositions.

Le Ministère de l’Éducation nationale comme le gouvernement d’E. Philippe doivent entendre que ce n’est pas notre conception du dialogue social, ni même de l’action politique.

En effet, c’est ce que confirme l’ordre du jour. Avec un projet de calendrier scolaire qui ne tient pas compte des travaux du CSE menés il y a deux ans sur le sujet, un texte fixant la nature et durée des épreuves du bac 2021 alors que les programmes du lycée ne sont pas fixés et que de nouveaux enseignements sont créés. Les textes relatifs à l’enseignement agricole confirment une application de la réforme à marche forcée. Et les modifications apportées aux programmes détricotent la logique des cycles, comme la loi de Refondation est détricotée depuis 1 an.

Pour l’UNSA Éducation, le syndicalisme n’est ni un vain mot, ni une vague notion de l’ancien Monde.
C’est indispensable aux démocraties sociales. Nous revendiquons de pouvoir exercer notre rôle dans de bonnes conditions.

La situation est préoccupante à l’aune des chantiers tels que la formation des enseignants, la transformation de la voie professionnelle ou encore la mise en place du service national universel.

Nous vous appelons à respecter ce qu’est le syndicalisme, à entendre nos alertes car il ne s’agit nullement de posture ou de jeu de rôle. Au contraire, il est temps d’agir réellement pour améliorer notre système éducatif, d’aller chercher la réussite de chaque jeune au sein de l’Ecole de la République.
 

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Voici notre déclaration.


Après avoir été reporté, avec ses 17 textes à l’ordre du jour, convoqué sur 2 jours à la lu juillet pour une application de certaines mesures en septembre, cette séance de CSE est à l’image de l’année passée.

Cela fait déjà plusieurs mois que l’UNSA Éducation exprime son profond désaccord et alerte le ministère sur cette méthode de travail.

Le nombre de chantiers ouverts, la multiplication et forme des annonces qui consistent à indiquer par la presse la teneur des réformes engagés, sont de vraies difficultés

L’UNSA Éducation regrette que la politique ministérielle d’enferme dans une logique solitaire et de précipitation.

Cette logique qui au final, nie la réalité du terrain. Elle tient peu compte des personnels, de ce qu’ils sont, de ce qu’ils font.

Il en est de même pour leurs représentants que nous sommes en faisant de  cette instance une simple chambre d’enregistrement, une formalité.

La Fédération dénonce cette méthode de travail qui ne laisse aucune place à la réflexion, à l’analyse et aux propositions.

Le Ministère de l’Éducation nationale comme le gouvernement d’E. Philippe doivent entendre que ce n’est pas notre conception du dialogue social, ni même de l’action politique.

En effet, c’est ce que confirme l’ordre du jour. Avec un projet de calendrier scolaire qui ne tient pas compte des travaux du CSE menés il y a deux ans sur le sujet, un texte fixant la nature et durée des épreuves du bac 2021 alors que les programmes du lycée ne sont pas fixés et que de nouveaux enseignements sont créés. Les textes relatifs à l’enseignement agricole confirment une application de la réforme à marche forcée. Et les modifications apportées aux programmes détricotent la logique des cycles, comme la loi de Refondation est détricotée depuis 1 an.

Pour l’UNSA Éducation, le syndicalisme n’est ni un vain mot, ni une vague notion de l’ancien Monde.
C’est indispensable aux démocraties sociales. Nous revendiquons de pouvoir exercer notre rôle dans de bonnes conditions.

La situation est préoccupante à l’aune des chantiers tels que la formation des enseignants, la transformation de la voie professionnelle ou encore la mise en place du service national universel.

Nous vous appelons à respecter ce qu’est le syndicalisme, à entendre nos alertes car il ne s’agit nullement de posture ou de jeu de rôle. Au contraire, il est temps d’agir réellement pour améliorer notre système éducatif, d’aller chercher la réussite de chaque jeune au sein de l’Ecole de la République.