Hypothèses d’École: entre deux scénarios, le choix de l’UNSA

[Comme toute fiction, les scénarios ci-dessous sont excessifs et caricaturaux. Bien d’autres possibilités pourraient intervenir dans l’évolution de notre système d’Éducation. Pour autant, ils ne sont pas dénués d’ancrage dans la réalité. Selon la formule consacrée « toute ressemblance avec des scènes existantes ne sont pas uniquement le fruit du hasard »]

[Comme toute fiction, les scénarios ci-dessous sont excessifs et caricaturaux. Bien d’autres possibilités pourraient intervenir dans l’évolution de notre système d’Éducation. Pour autant, ils ne sont pas dénués d’ancrage dans la réalité. Selon la formule consacrée «toute ressemblance avec des scènes existantes n’est pas uniquement le fruit du hasard»]

Scénario 1

Décembre 2020. — Après deux heures d’enseignements différents (petit groupe en laboratoire de langues pour Léo et travaux dirigés de physique pour Fadoua), les deux jeunes gens se retrouvent pour un cours commun d’initiation à la recherche, mené par l’un des maîtres de conférences de l’université voisine et qui interviennent au lycée (tout comme certains professeurs du lycée assurent des enseignements à l’université).

Les deux lycéens se connaissent bien. Ils n’habitent pas tout à fait dans le même quartier, mais à l’issu de l’école primaire, c’est dans le même collège que la carte scolaire assurant la mixité dans les réseaux du socle commun les avait affectés.

Par étapes, ils ont tous deux validé les différentes compétences du socle. Certaines plus vite que d’autres, mais en profitant des apports des enseignements et des activités organisés de manière active en classe et mettant à profit la complémentarité avec les associations culturelles, socioculturelles et sportives auxquelles ils ont participé l’une et l’autre.

Scénario 2

Décembre 2020. — La lettre du ministère de l’Enseignement scolaire et universitaire que Chloé venait de recevoir était claire. Elle n’irait pas plus loin dans ses études. La bourse pour intégrer une université de prestige lui étant refusée, elle finirait son cursus dans la faculté de banlieue où elle avait été affectée 3 ans plus tôt… et devrait ensuite chercher du travail.

C’était l’aboutissement logique de son cursus scolaire. Ses notes et ses moyennes trimestrielles toujours comprises entre 11 et 13 n’avaient pas été suffisantes pour la classer dans l’excellence. Issue d’une famille de la classe moyenne, elle n’avait jamais pu s’offrir des cours complémentaires ou intégrer un des établissements privés qui s’étaient multipliés ces dernières années et proposait –à prix fort- du bachotage de haut niveau.

Elle n’avait pas bénéficié non plus des quotas de la discrimination positive, ne relevant d’aucune « catégorie minoritaire visible ». De plus, étant une fille, elle n’était pas prioritaire pour faire de longues études… après tout, elle serait surtout «épouse et mère» comme l’avait rappelé l’ancienne présidente de la «Manif pour tous» devenue ministre de la Famille…

Entre ces deux scénarios, à l’UNSA nous avons choisi.

Nous nous reconnaissons évidemment bien davantage dans le premier scénario –qui correspond en partie à notre projet éducatif- et agissons pour que le second, ressemblant trop au déterminisme encore en cours dans notre système scolaire actuel, ne se réalise pas.

Contre une éducation qui exclut, une éducation qui ségrègue, une éducation marchandisée, une éducation sclérosée,

nous avons fait le choix de l’Éducation inclusive, de l’Éducation bienveillante, de la Co-Éducation, de l’Éducation publique et laïque…

… vous aussi !

Alors faites le choix de l’UNSA.

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[Comme toute fiction, les scénarios ci-dessous sont excessifs et caricaturaux. Bien d’autres possibilités pourraient intervenir dans l’évolution de notre système d’Éducation. Pour autant, ils ne sont pas dénués d’ancrage dans la réalité. Selon la formule consacrée «toute ressemblance avec des scènes existantes n’est pas uniquement le fruit du hasard»]

Scénario 1

Décembre 2020. — Après deux heures d’enseignements différents (petit groupe en laboratoire de langues pour Léo et travaux dirigés de physique pour Fadoua), les deux jeunes gens se retrouvent pour un cours commun d’initiation à la recherche, mené par l’un des maîtres de conférences de l’université voisine et qui interviennent au lycée (tout comme certains professeurs du lycée assurent des enseignements à l’université).

Les deux lycéens se connaissent bien. Ils n’habitent pas tout à fait dans le même quartier, mais à l’issu de l’école primaire, c’est dans le même collège que la carte scolaire assurant la mixité dans les réseaux du socle commun les avait affectés.

Par étapes, ils ont tous deux validé les différentes compétences du socle. Certaines plus vite que d’autres, mais en profitant des apports des enseignements et des activités organisés de manière active en classe et mettant à profit la complémentarité avec les associations culturelles, socioculturelles et sportives auxquelles ils ont participé l’une et l’autre.

Scénario 2

Décembre 2020. — La lettre du ministère de l’Enseignement scolaire et universitaire que Chloé venait de recevoir était claire. Elle n’irait pas plus loin dans ses études. La bourse pour intégrer une université de prestige lui étant refusée, elle finirait son cursus dans la faculté de banlieue où elle avait été affectée 3 ans plus tôt… et devrait ensuite chercher du travail.

C’était l’aboutissement logique de son cursus scolaire. Ses notes et ses moyennes trimestrielles toujours comprises entre 11 et 13 n’avaient pas été suffisantes pour la classer dans l’excellence. Issue d’une famille de la classe moyenne, elle n’avait jamais pu s’offrir des cours complémentaires ou intégrer un des établissements privés qui s’étaient multipliés ces dernières années et proposait –à prix fort- du bachotage de haut niveau.

Elle n’avait pas bénéficié non plus des quotas de la discrimination positive, ne relevant d’aucune « catégorie minoritaire visible ». De plus, étant une fille, elle n’était pas prioritaire pour faire de longues études… après tout, elle serait surtout «épouse et mère» comme l’avait rappelé l’ancienne présidente de la «Manif pour tous» devenue ministre de la Famille…

Entre ces deux scénarios, à l’UNSA nous avons choisi.

Nous nous reconnaissons évidemment bien davantage dans le premier scénario –qui correspond en partie à notre projet éducatif- et agissons pour que le second, ressemblant trop au déterminisme encore en cours dans notre système scolaire actuel, ne se réalise pas.

Contre une éducation qui exclut, une éducation qui ségrègue, une éducation marchandisée, une éducation sclérosée,

nous avons fait le choix de l’Éducation inclusive, de l’Éducation bienveillante, de la Co-Éducation, de l’Éducation publique et laïque…

… vous aussi !

Alors faites le choix de l’UNSA.