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Grands incendies et réchauffement climatique : un lien évident

Un ciel rouge, des paysages dignes d'un film apocalyptique : qui n'a pas vu les images des grands feux qui ont ravagé la Californie depuis plusieurs semaines ? Après l'Australie, et bien d'autres avant, les incendies font de plus en plus rage chaque jour. Devons-nous dire, à l'image du président américain, « cela va refroidir » ? De toute évidence, non.

Un ciel rouge, des paysages dignes d’un film apocalyptique qui n’a pas vu les images des grands feux qui ont ravagé la Californie depuis plusieurs semaines? Après l’Australie, et bien d’autres avant, les incendies font de plus en plus rage chaque jour. Devons-nous dire, à l’image du président américain, «cela va refroidir? De toute évidence, non.

Nord de San Francisco, 138 000 hectares de forêts détruits. Sud Est, près de San Jose, 137 000 hectares. Parc de Big Basin Redwoods, des séquoias vieux de 500 ans gravement touchés. Les arbres ne sont pas à la fête. Les incendies ne cessent de se multiplier et de prendre de l’ampleur aux quatre coins du monde. En Europe, les sécheresses se succèdent. En Amazonie, les forêts sont décimées pour développer les exploitations agricoles. Tout cela, sans compter des ravages divers et variés qui déciment la population arboricole.
Pourtant, les forêts sont essentielles et leur importance n’est plus à prouver. Les arbres captent le carbone que nous ne cessons de produire et régulent le climat. Ce sont également des réservoirs pour la biodiversité, aussi bien la flore que la faune et les insectes. Ils protègent également le sol de son érosion et permet aussi à l’être humain de se loger, de se meubler, d’écrire, de lire, etc.

Mais, depuis un certain temps, il semblerait que le serpent se morde la queue. Nous ravageons nos forêts de plus en plus ce qui les empêchent d’assurer correctement leur rôle. De ce fait, sans ces protecteurs naturels, le réchauffement climatique peut s’accentuer de plus en plus, laissant la place libre aux grands incendies dévastateurs. Ces derniers sont de plus en plus inquiétants et destructeurs, laissant des hectares brûlés, sans arbres, sans vie possible. «Le réchauffement climatique entraîne des vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses. Or, si la chaleur et la sécheresse se combinent, les incendies de forêt s’intensifient.» souligne Michael E. Mann, climatologue américain, dans un entretien publié dans Le Monde. Les forêts deviennent alors de moins en moins nombreuses: le cercle infernal recommence. «Nous faisons désormais face à un dérèglement climatique dangereux et il faut savoir jusqu’à quel point nous sommes prêts à le laisser s’aggraver.» ajoute-t-il encore.
Les actions de reforestation ne suffisent pas car ces nouvelles plantations d’arbres sont souvent des monocultures moins résistantes que les forêts premières. De plus, leur renouvellement est plus compliqué et pas assez rapide pour compenser les pertes.

À l’UNSA Éducation, nous nous alarmons de ces grands incendies et leurs liens évidents avec le réchauffement climatique. Il nous faut agir encore et encore pour réveiller les consciences sur la gravité de la situation, afin de préserver nos forêts, le vivant mais aussi afin de nous préserver , nous êtres humains, dépendants de ces espaces.

Pour compléter : entretien avec Joëlle Zask sur les méga feux sur la chaîne Youtube Unsa Éducation 

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Un ciel rouge, des paysages dignes d’un film apocalyptique qui n’a pas vu les images des grands feux qui ont ravagé la Californie depuis plusieurs semaines? Après l’Australie, et bien d’autres avant, les incendies font de plus en plus rage chaque jour. Devons-nous dire, à l’image du président américain, «cela va refroidir? De toute évidence, non.

Nord de San Francisco, 138 000 hectares de forêts détruits. Sud Est, près de San Jose, 137 000 hectares. Parc de Big Basin Redwoods, des séquoias vieux de 500 ans gravement touchés. Les arbres ne sont pas à la fête. Les incendies ne cessent de se multiplier et de prendre de l’ampleur aux quatre coins du monde. En Europe, les sécheresses se succèdent. En Amazonie, les forêts sont décimées pour développer les exploitations agricoles. Tout cela, sans compter des ravages divers et variés qui déciment la population arboricole.
Pourtant, les forêts sont essentielles et leur importance n’est plus à prouver. Les arbres captent le carbone que nous ne cessons de produire et régulent le climat. Ce sont également des réservoirs pour la biodiversité, aussi bien la flore que la faune et les insectes. Ils protègent également le sol de son érosion et permet aussi à l’être humain de se loger, de se meubler, d’écrire, de lire, etc.

Mais, depuis un certain temps, il semblerait que le serpent se morde la queue. Nous ravageons nos forêts de plus en plus ce qui les empêchent d’assurer correctement leur rôle. De ce fait, sans ces protecteurs naturels, le réchauffement climatique peut s’accentuer de plus en plus, laissant la place libre aux grands incendies dévastateurs. Ces derniers sont de plus en plus inquiétants et destructeurs, laissant des hectares brûlés, sans arbres, sans vie possible. «Le réchauffement climatique entraîne des vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses. Or, si la chaleur et la sécheresse se combinent, les incendies de forêt s’intensifient.» souligne Michael E. Mann, climatologue américain, dans un entretien publié dans Le Monde. Les forêts deviennent alors de moins en moins nombreuses: le cercle infernal recommence. «Nous faisons désormais face à un dérèglement climatique dangereux et il faut savoir jusqu’à quel point nous sommes prêts à le laisser s’aggraver.» ajoute-t-il encore.
Les actions de reforestation ne suffisent pas car ces nouvelles plantations d’arbres sont souvent des monocultures moins résistantes que les forêts premières. De plus, leur renouvellement est plus compliqué et pas assez rapide pour compenser les pertes.

À l’UNSA Éducation, nous nous alarmons de ces grands incendies et leurs liens évidents avec le réchauffement climatique. Il nous faut agir encore et encore pour réveiller les consciences sur la gravité de la situation, afin de préserver nos forêts, le vivant mais aussi afin de nous préserver , nous êtres humains, dépendants de ces espaces.

Pour compléter : entretien avec Joëlle Zask sur les méga feux sur la chaîne Youtube Unsa Éducation