Fonction publique : un ministère Marylise Lebranchu II

Dans le nouveau gouvernement que conduit Manuel Valls, Marylise Lebranchu conserve ses attributions de ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l'État et de la Fonction publique.

Dans le nouveau gouvernement que conduit Manuel Valls, Marylise Lebranchu conserve ses attributions de ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l’État et de la Fonction publique.

Dans un gouvernement resserré, il n’était pas évident que la Fonction publique conservât un ministère de plein exercice. C’est le cas, et le fait qu’il soit occupé par la même titulaire est un avantage — même dans le contexte conflictuel que nous connaissons avec le Gouvernement sur la question du pouvoir d’achat, et notamment de la valeur du point d’indice.

En effet, alors même que la phase de calage «calendrier-méthode» doit s’achever, la désignation d’un autre ministre aurait encore retardé le démarrage des discussions comme la «mise à niveau» sur des dossiers dont aujourd’hui Marylise Lebranchu connaît les tenants et les aboutissants.

En outre, pour nous, le fait que le dossier «décentralisation» ne soit pas scindé est appréciable, alors même que l’UNSA Éducation s’est encore récemment opposée à des velléités de vente à la découpe revendiquées par les départements.

Si, de l’avis même d’une majorité d’observateurs (notamment syndicaux) de la Fonction publique, Marylise Lebranchu porte une vision forte de l’action publique, y compris pour l’État dans les territoires, et si son engagement personnel sur certains dossiers (comme la suppression du jour de carence) a été reconnu, il n’en demeure pas moins qu’en organisation syndicale indépendante, l’UNSA aborde les dossiers «Fonction publique» avec les mêmes préoccupations qu’avant le remaniement:

  • la question du pouvoir d’achat des personnels de la Fonction publique;
  • la question de l’emploi public et des missions de service public.

Guy Barbier, secrétaire général de l’UNSA Fonction publique, a tout récemment exprimé avec force et détermination nos critiques et nos exigences au Conseil commun de la Fonction publique du 31 mars 2014.

Si nous mesurons à sa juste valeur la différence d’approche et de propos sur la Fonction publique (voir certains propos provocateurs ici ou ), c’est sur le fond que nous jugeons, en exerçant sur ces deux points la pression nécessaire, en sachant nous opposer avec fermeté comme ce fut le cas sur l’usine à gaz que représente le nouveau régime indemnitaire (IFEEP).

Le Bureau national de l’UNSA Fonction publique du 3 avril 2014 a confirmé la nécessité, sur les questions de pouvoir d’achat et de service public, de maintenir la pression avec la volonté de trouver par souci d’efficacité un cadre unitaire comme cela a déjà pu être le cas.

Au-delà de ces questions importantes, Marylise Lebranchu II, comme Marylise Lebranchu I, sait que l’UNSA reste un interlocuteur syndical soucieux de faire avancer les dossiers (comme nous l’avons fait, avec d’autres, sur le terrain des contracuels ou de la santé au travail), mais porteur d’une exigeante ambition pour la Fonction publique statutaire de carrière à laquelle nous sommes attachés. Ce sera le cas avec le grand chantier que sera une négociation PPCR («parcours professionnels, carrières, rémunérations»).

Elle s’annonce comme particulièrement serrée. Or l’UNSA Fonction publique n’entend en effet ni se laisser enfermer dans un carcan budgétaire préfixé ni se résoudre à la simple expression de revendications comme certains les aiment (d’autant plus élevées qu’on sait qu’elles resteront à l’état de revendications).

«Agir pour obtenir du concret», mais vraiment du concret pour tous, reste la préoccupation constante de l’UNSA: Marylise Lebranchu «II» ne l’ignore pas plus que Marylise Lebranchu «I».

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Dans le nouveau gouvernement que conduit Manuel Valls, Marylise Lebranchu conserve ses attributions de ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l’État et de la Fonction publique.

Dans un gouvernement resserré, il n’était pas évident que la Fonction publique conservât un ministère de plein exercice. C’est le cas, et le fait qu’il soit occupé par la même titulaire est un avantage — même dans le contexte conflictuel que nous connaissons avec le Gouvernement sur la question du pouvoir d’achat, et notamment de la valeur du point d’indice.

En effet, alors même que la phase de calage «calendrier-méthode» doit s’achever, la désignation d’un autre ministre aurait encore retardé le démarrage des discussions comme la «mise à niveau» sur des dossiers dont aujourd’hui Marylise Lebranchu connaît les tenants et les aboutissants.

En outre, pour nous, le fait que le dossier «décentralisation» ne soit pas scindé est appréciable, alors même que l’UNSA Éducation s’est encore récemment opposée à des velléités de vente à la découpe revendiquées par les départements.

Si, de l’avis même d’une majorité d’observateurs (notamment syndicaux) de la Fonction publique, Marylise Lebranchu porte une vision forte de l’action publique, y compris pour l’État dans les territoires, et si son engagement personnel sur certains dossiers (comme la suppression du jour de carence) a été reconnu, il n’en demeure pas moins qu’en organisation syndicale indépendante, l’UNSA aborde les dossiers «Fonction publique» avec les mêmes préoccupations qu’avant le remaniement:

Guy Barbier, secrétaire général de l’UNSA Fonction publique, a tout récemment exprimé avec force et détermination nos critiques et nos exigences au Conseil commun de la Fonction publique du 31 mars 2014.

Si nous mesurons à sa juste valeur la différence d’approche et de propos sur la Fonction publique (voir certains propos provocateurs ici ou ), c’est sur le fond que nous jugeons, en exerçant sur ces deux points la pression nécessaire, en sachant nous opposer avec fermeté comme ce fut le cas sur l’usine à gaz que représente le nouveau régime indemnitaire (IFEEP).

Le Bureau national de l’UNSA Fonction publique du 3 avril 2014 a confirmé la nécessité, sur les questions de pouvoir d’achat et de service public, de maintenir la pression avec la volonté de trouver par souci d’efficacité un cadre unitaire comme cela a déjà pu être le cas.

Au-delà de ces questions importantes, Marylise Lebranchu II, comme Marylise Lebranchu I, sait que l’UNSA reste un interlocuteur syndical soucieux de faire avancer les dossiers (comme nous l’avons fait, avec d’autres, sur le terrain des contracuels ou de la santé au travail), mais porteur d’une exigeante ambition pour la Fonction publique statutaire de carrière à laquelle nous sommes attachés. Ce sera le cas avec le grand chantier que sera une négociation PPCR («parcours professionnels, carrières, rémunérations»).

Elle s’annonce comme particulièrement serrée. Or l’UNSA Fonction publique n’entend en effet ni se laisser enfermer dans un carcan budgétaire préfixé ni se résoudre à la simple expression de revendications comme certains les aiment (d’autant plus élevées qu’on sait qu’elles resteront à l’état de revendications).

«Agir pour obtenir du concret», mais vraiment du concret pour tous, reste la préoccupation constante de l’UNSA: Marylise Lebranchu «II» ne l’ignore pas plus que Marylise Lebranchu «I».