Fonction publique: objectifs, méthode et calendrier le 9 décembre 2013

Le rapport Pêcheur n'engage que son auteur. C'est le 9 décembre après-midi que la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, annoncera aux syndicats de la Fonction publique les pistes de travail qu'elle retient et les modalités qu'elle propose pour aborder un travail qui sera ardu long et complexe.

Le rapport Pêcheur n’engage que son auteur. C’est le 9 décembre après-midi que la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, annoncera aux syndicats de la Fonction publique les pistes de travail qu’elle retient et les modalités qu’elle propose pour aborder un travail qui sera ardu long et complexe.

Le rapport Pêcheur — on nous l’a dit et redit — n’engage que son auteur. Mais son auteur (président de la section de l’Administration au Conseil d’État et ancien directeur général de l’Administration et de la Fonction publique entre autres éminentes fonctions) n’est pas le premier venu. L’UNSA Fonction publique avait prononcé une déclaration lors de l’échange sur le rapport: on la retrouvera sur son site de même qu’un lien vers le rapport Pêcheur lui-même, ce qui permettra à chacun de se faire une idée.

Reste, comme nous l’avions déjà écrit, la question des suites. Autrement dit: que retiendra — ou pas — le Gouvernement? quelles éventuelles autres pistes ou chantiers seront-ils ouverts? Et, surtout, parce qu’en la matière l’organisation retenue peut conditionner la réussite ou l’échec du processus: comment seront définies les priorités, le cadre de discussion, les échéanciers de négociaton et de mise en œuvre?

C’est très précisément lundi 9 décembre après-midi que la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, annoncera tout cela. Tout cela n’est donc pas le résultat, mais du moins la méthode et les objectifs «ciblés» en quelque sorte.

Les enjeux ne sont pas minces quand on sait — aussi — que jour après jour des attaques sont menées tous azimuts contre les fonctionnaires: du Figaro sur les retraites au dirigeant de l’UMP qui projette déjà (après avoir activement soutenu les propositions d’aggraver le système du «jour de carence» au lieu de le supprime) de limiter le statut de la Fonction publique à quelques métiers «de souveraineté» et de mettre fin à ce qu’il appelle l’emploi à vie en ne recrutant plus que des contractuels au mépris des principes de continuité et de neutralité qui fondent le statut général.

Pour autant, ces turpitudes intellectuelles ne sont pas — ou plutôt ne seraient pas une raison de se résigner. C’est justement parce que nous avons une ambition forte pour le Service public que nous sommes exigeants quoique pragmatiques, et pragmatiques bien qu’exigeants. Tracer des perspectives et agir pour du concret ne sont pas incompatibles pour l’UNSA. Nous sommes prêts à examiner tout cela par le menu, et dès lundi 9 décembre nous aurons quelque idée… de la carte.

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Le rapport Pêcheur n’engage que son auteur. C’est le 9 décembre après-midi que la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, annoncera aux syndicats de la Fonction publique les pistes de travail qu’elle retient et les modalités qu’elle propose pour aborder un travail qui sera ardu long et complexe.

Le rapport Pêcheur — on nous l’a dit et redit — n’engage que son auteur. Mais son auteur (président de la section de l’Administration au Conseil d’État et ancien directeur général de l’Administration et de la Fonction publique entre autres éminentes fonctions) n’est pas le premier venu. L’UNSA Fonction publique avait prononcé une déclaration lors de l’échange sur le rapport: on la retrouvera sur son site de même qu’un lien vers le rapport Pêcheur lui-même, ce qui permettra à chacun de se faire une idée.

Reste, comme nous l’avions déjà écrit, la question des suites. Autrement dit: que retiendra — ou pas — le Gouvernement? quelles éventuelles autres pistes ou chantiers seront-ils ouverts? Et, surtout, parce qu’en la matière l’organisation retenue peut conditionner la réussite ou l’échec du processus: comment seront définies les priorités, le cadre de discussion, les échéanciers de négociaton et de mise en œuvre?

C’est très précisément lundi 9 décembre après-midi que la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, annoncera tout cela. Tout cela n’est donc pas le résultat, mais du moins la méthode et les objectifs «ciblés» en quelque sorte.

Les enjeux ne sont pas minces quand on sait — aussi — que jour après jour des attaques sont menées tous azimuts contre les fonctionnaires: du Figaro sur les retraites au dirigeant de l’UMP qui projette déjà (après avoir activement soutenu les propositions d’aggraver le système du «jour de carence» au lieu de le supprime) de limiter le statut de la Fonction publique à quelques métiers «de souveraineté» et de mettre fin à ce qu’il appelle l’emploi à vie en ne recrutant plus que des contractuels au mépris des principes de continuité et de neutralité qui fondent le statut général.

Pour autant, ces turpitudes intellectuelles ne sont pas — ou plutôt ne seraient pas une raison de se résigner. C’est justement parce que nous avons une ambition forte pour le Service public que nous sommes exigeants quoique pragmatiques, et pragmatiques bien qu’exigeants. Tracer des perspectives et agir pour du concret ne sont pas incompatibles pour l’UNSA. Nous sommes prêts à examiner tout cela par le menu, et dès lundi 9 décembre nous aurons quelque idée… de la carte.