Focus sur la dimension sociale de l’enseignement supérieur – Stratégie 2020-

À l’instar de la Commission européenne, de nombreux pays s’inquiètent des taux d’abandon élevés dans l’Enseignement supérieur et se préoccupent de la nécessité de mieux aligner son contenu sur les divers besoins d’apprentissage des étudiants.

En ce sens, les ministres ont adopté -16 et 17 mai 2013- les conclusions du Conseil. Elles portent, d’une part, sur la dimension sociale de l’Enseignement supérieur. Et d’autre part, sur l’apport que représente un travail de qualité pour les jeunes en termes de développement, de bien-être et d’inclusion sociale. Enfin, s’entendent sur l’élargissement du potentiel de la politique en direction de la jeunesse via la réalisation des objectifs de la stratégie Europe 2020.

De cette façon, les États membres sont invités à adopter des mesures nationales pour atteindre les objectifs de la stratégie Europe 2020 pour l’Éducation.

Objectif n° 1 – Augmenter globalement le nombre de diplômés – Pour ce faire, il est proposé de travailler avec d’autres parties prenantes afin d’améliorer la qualité et la souplesse des processus d’enseignement et d’apprentissage. Il leur est proposé d’offrir des services de soutien, adaptés, en cours de formation. Enfin, il est vivement conseillé d’améliorer l’attractivité des cours et leur intérêt pour le marché du travail.

Objectif n° 2 – Favoriser l’accès à l’Enseignement supérieur des groupes défavorisés et/ou sous-représentés – Quatre axes sont retenus pour cela. Tout d’abord, il est souhaitable de recenser ces groupes en favorisant la coopération de tous les acteurs de l’enseignement (formel, non formel et informel) afin d’accroître leur taux d’accès et de participation à l’enseignement supérieur et leur taux de réussite aux diplômes. Par ailleurs, les États doivent rendre perméable l’accès à l’enseignement supérieur pour les jeunes issus de la formation professionnelle et /ou l’apprentissage (formel ou informel) grâce à des parcours plus souples et plus transparents notamment en utilisant les cadres nationaux de qualifications liés au cadre européen des certifications. Enfin, les États doivent davantage les encourager à devenir enseignants dans tous les secteurs de l’enseignement.

En conclusion, comment inventer le continuum lycée-université ? C’est à dire, comment faire se rencontrer des univers aussi éloignés que l’enseignement secondaire et le supérieur ? Un beau défi pour les syndicats de l’UNSA Éducation qui se sont engagés à travailler à la construction d’un espace de formation Bac-3/Bac+3. Une construction réellement indispensable pour permettre l’élévation des niveaux de qualification et atteindre, notamment, l’objectif des 50% d’une génération diplômée de l’enseignement supérieur (licence générale ou professionnelle dans la logique du LMD).

Enfin, rendons au Café Pédagogique son titre Comment inventer le continuum lycée-université ?

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À l’instar de la Commission européenne, de nombreux pays s’inquiètent des taux d’abandon élevés dans l’Enseignement supérieur et se préoccupent de la nécessité de mieux aligner son contenu sur les divers besoins d’apprentissage des étudiants.

En ce sens, les ministres ont adopté -16 et 17 mai 2013- les conclusions du Conseil. Elles portent, d’une part, sur la dimension sociale de l’Enseignement supérieur. Et d’autre part, sur l’apport que représente un travail de qualité pour les jeunes en termes de développement, de bien-être et d’inclusion sociale. Enfin, s’entendent sur l’élargissement du potentiel de la politique en direction de la jeunesse via la réalisation des objectifs de la stratégie Europe 2020.

De cette façon, les États membres sont invités à adopter des mesures nationales pour atteindre les objectifs de la stratégie Europe 2020 pour l’Éducation.

Objectif n° 1 – Augmenter globalement le nombre de diplômés – Pour ce faire, il est proposé de travailler avec d’autres parties prenantes afin d’améliorer la qualité et la souplesse des processus d’enseignement et d’apprentissage. Il leur est proposé d’offrir des services de soutien, adaptés, en cours de formation. Enfin, il est vivement conseillé d’améliorer l’attractivité des cours et leur intérêt pour le marché du travail.

Objectif n° 2 – Favoriser l’accès à l’Enseignement supérieur des groupes défavorisés et/ou sous-représentés – Quatre axes sont retenus pour cela. Tout d’abord, il est souhaitable de recenser ces groupes en favorisant la coopération de tous les acteurs de l’enseignement (formel, non formel et informel) afin d’accroître leur taux d’accès et de participation à l’enseignement supérieur et leur taux de réussite aux diplômes. Par ailleurs, les États doivent rendre perméable l’accès à l’enseignement supérieur pour les jeunes issus de la formation professionnelle et /ou l’apprentissage (formel ou informel) grâce à des parcours plus souples et plus transparents notamment en utilisant les cadres nationaux de qualifications liés au cadre européen des certifications. Enfin, les États doivent davantage les encourager à devenir enseignants dans tous les secteurs de l’enseignement.

En conclusion, comment inventer le continuum lycée-université ? C’est à dire, comment faire se rencontrer des univers aussi éloignés que l’enseignement secondaire et le supérieur ? Un beau défi pour les syndicats de l’UNSA Éducation qui se sont engagés à travailler à la construction d’un espace de formation Bac-3/Bac+3. Une construction réellement indispensable pour permettre l’élévation des niveaux de qualification et atteindre, notamment, l’objectif des 50% d’une génération diplômée de l’enseignement supérieur (licence générale ou professionnelle dans la logique du LMD).

Enfin, rendons au Café Pédagogique son titre Comment inventer le continuum lycée-université ?