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Fin de vie : l’heure des choix a sonné

Ce jeudi 8 avril, une proposition de loi garantissant le droit « à une fin de vie libre et choisie » doit être examinée à l’Assemblée nationale. Le court délai imparti aux débats laisse augurer d’un rejet. Mais cette proposition de loi a reçu le soutien de nombreux.ses parlementaires qui souhaitent que le gouvernement se saisisse de ce sujet. L’UNSA Éducation fait le point.

La proposition de loi est examinée dans le cadre d’une niche parlementaire du groupe « Libertés et territoires ». Il a été déposé par le député Olivier Falorni et a reçu le soutien de parlementaires, y compris de la majorité présidentielle. 272 députés ont en effet signé une tribune pour défendre l’examen de ce projet de loi.

Ce texte propose de légiférer afin de permettre « une mort rapide et sans douleur » avec une assistance médicalisée. Cela concernerait toute personne en phase avancée d’une maladie incurable qui en ferait explicitement la demande. Une clause de conscience est prévue pour les soignant.es.

Des députés, avant tout membres du groupe LR, ont déposé plusieurs milliers d’amendements afin de bloquer les débats. En effet, le délai de discussion est court puisqu’il ne durera qu’une journée. On peut donc craindre que le processus n’ aille pas à son terme. Ce déni démocratique doit être condamné. Mais il faut surtout souhaiter que le gouvernement prenne ses responsabilités et permette l’examen de ce texte dans de nouvelles conditions très prochainement. Le contexte, en dépit d’affirmations contraires, est propice : la crise du covid-19 a montré la fragilité de la vie de toutes et tous et la nécessité renforcée de s’occuper des personnes atteintes de maladies incurables, très souvent douloureuses.

L’UNSA Éducation avec son Union, soutient toutes les initiatives législatives qui visent à faire respecter la volonté des personnes en fin de vie : comme l’indiquent les mandats de l’UNSA, adoptés lors du congrès de Rennes en 2019 : « la loi doit encore évoluer et progresser, afin que chaque personne en phase avancée ou terminale puisse disposer d’une assistance à mourir, conformément à ses souhaits exprimés dans les directives anticipées. »

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Ce jeudi 8 avril, une proposition de loi garantissant le droit « à une fin de vie libre et choisie » doit être examinée à l’Assemblée nationale. Le court délai imparti aux débats laisse augurer d’un rejet. Mais cette proposition de loi a reçu le soutien de nombreux.ses parlementaires qui souhaitent que le gouvernement se saisisse de ce sujet. L’UNSA Éducation fait le point.

La proposition de loi est examinée dans le cadre d’une niche parlementaire du groupe « Libertés et territoires ». Il a été déposé par le député Olivier Falorni et a reçu le soutien de parlementaires, y compris de la majorité présidentielle. 272 députés ont en effet signé une tribune pour défendre l’examen de ce projet de loi.

Ce texte propose de légiférer afin de permettre « une mort rapide et sans douleur » avec une assistance médicalisée. Cela concernerait toute personne en phase avancée d’une maladie incurable qui en ferait explicitement la demande. Une clause de conscience est prévue pour les soignant.es.

Des députés, avant tout membres du groupe LR, ont déposé plusieurs milliers d’amendements afin de bloquer les débats. En effet, le délai de discussion est court puisqu’il ne durera qu’une journée. On peut donc craindre que le processus n’ aille pas à son terme. Ce déni démocratique doit être condamné. Mais il faut surtout souhaiter que le gouvernement prenne ses responsabilités et permette l’examen de ce texte dans de nouvelles conditions très prochainement. Le contexte, en dépit d’affirmations contraires, est propice : la crise du covid-19 a montré la fragilité de la vie de toutes et tous et la nécessité renforcée de s’occuper des personnes atteintes de maladies incurables, très souvent douloureuses.

L’UNSA Éducation avec son Union, soutient toutes les initiatives législatives qui visent à faire respecter la volonté des personnes en fin de vie : comme l’indiquent les mandats de l’UNSA, adoptés lors du congrès de Rennes en 2019 : « la loi doit encore évoluer et progresser, afin que chaque personne en phase avancée ou terminale puisse disposer d’une assistance à mourir, conformément à ses souhaits exprimés dans les directives anticipées. »