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L’été c’est festival.


Pas une ville, un département, une région qui n’organise un temps culturel et ne le nomme festival. Essentiellement en spectacle vivant, le supposé beau temps devant le permettre. Mais avec la grande variété des styles et des arts (théâtre, musique, danse, …, classique, contemporain, jazz…).

Historiquement célèbres comme Avignon, Orange ou Marciac, petit Poucet qui a vite et fort grandi comme les vieilles charrues de Carhaix ou un peu en recherche d’un second souffle tel Confolens, grands et petits festivals donnent une coloration culturelle à la saison estivale.

C’est pour certains un but de vacances, pour d’autres une étape, pour d’autres encore l’occasion d’une découverte.

Pour tous, en tout cas, l’idée est que cela soit une fête. Telle est en effet l’origine étymologique du mot emprunté à l’anglais festival qui signifie « de fête » en tant qu’adjectif et « période de fête, jour de fête » et « fête musicale » comme nom. Par extension, ce mot a donné l’idée d’une « série de manifestations musicales », de « série de représentations artistiques ». On pourra noter, comme le signale le dictionnaire du CNRS – voyage entre les langues- que le mot anglais est lui-même emprunté à l’ancien français festival « de fête ; joyeux ; solennel », dérivé du latin festivus, « où il y a fête ; divertissant ».

Ainsi donc un festival se doit d’être festif. Il est un moment culturel fort. Un événement.

C’est là d’ailleurs toute sa force. Et peut-être sa faiblesse aussi.

Car, puisque que par définition un festival est ponctuel, qu’il ne dure qu’un temps limité, qu’il n’est qu’une manifestation périodique et éphémère, il brille souvent fort mais peu longtemps.

Tant mieux pour ceux qui ont fait le déplacement ou pour les vacanciers qui se trouvaient à proximité et ont pu en profiter. La participation à un festival est souvent un temps exceptionnel dans lequel on engrange émotions et souvenirs.

Mais qu’en est-il une fois le festival terminé, les artistes repartis, les décors rangés, les rendez-vous donnés pour la saison prochaine ?

Certes les amateurs d’opéra, de musique baroque, de théâtre d’avant-garde ou de blues pourront retrouver leurs salles habituelles de spectacles et leurs programmations régulières. Restera les disques, CD, DVD et toutes les diffusions numériques…

Mais que restera-t-il sur place, pour les habitants de ces lieux, une fois l’été et les touristes disparus ? Comment faire vivre une offre culturelle tout au long de l’année en se nourrissant de l’esprit du festival, tout en proposant autre chose, de différent, de complémentaire ?

La question se pose dans de nombreuses villes festivalières. Avec encore plus d’acuité que les bénéficiaires du festival sont souvent moins les locaux que les vacanciers.

Se pose aussi la problématique de l’accompagnement culturel de ceux qui sont « tombés » dans le festival par hasard. Qui ont découvert sur place une offre à laquelle ils ont eu la curiosité de s’intéresser et qui de retour chez eux, n’auront probablement pas la même disponibilité pour aller s’informer auprès de leurs structures culturelles des programmations.

Si les festivals sont une vitrine essentielle de la culture, ils ne peuvent être l’arbre qui cache la forêt. Au contraire, ils doivent donner une force d’entrainement, un dynamisme. Ils doivent rayonner, diffuser, essaimer. Loin d’être autocentrés sur leur seule réalisation, la force des grands festivals doit résidée dans un permanent un aller-retour entre le quotidien et l’exceptionnel, le régulier et le ponctuel, l’année et l’été.


Ainsi festival
Rime avec estival,
Et culture
Toute l’année dure.

Denis ADAM, le 9 août 2017
 

 

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