Evaluations : un retour au bon sens ?

Après avoir « bricolé » et imposé les évaluations en CP, le ministère de l’Education nationale (par un courrier du DGESCO) a tenté tardivement de préciser les conditions de passage, rappelant que « les enseignants sont ceux qui sont les plus capables d’adapter les outils pédagogiques — et ces évaluations sont un outil pédagogique — à la situation dans laquelle ils sont« , comme l’a indiqué le nouveau DGESCO à France Inter.


Un rétropédalage ?
Le ministère s’en défend.
Il n’empêche que les possibilités de ne pas faire passer toutes les épreuves, de prendre son temps, d’expliciter davantage les consignes… sont autant de mesures qui reconnaissent la faiblesse des outils proposés et réaffirment que l’enseignant est le véritable « pilote pédagogique ».

Une reconnaissance tardive
Mais la lettre du DGESCO est pour beaucoup d’enseignants passée inaperçue alors même que la plupart d’entre eux ont commencé, voire terminé le passage des évaluations.
Ce n’est pourtant pas faute d’avoir alerté dès les annonces du ministre. De l’avoir mis en garde. D’avoir porté des critiques sur la forme et le fond des outils dès qu’ils ont été connus. Une réaction était alors possible et aurait été davantage positive et efficace.
Evaluer est une démarche pédagogique essentielle. Mais elle ne peut se faire sans l’implication des professionnels, ni dans la précipitation d’outils « bricolés ».

Une version scientifique pour l’an prochain ?
La remontée des résultats et des critiques de cette année devrait être à la base de la construction d’un protocole plus scientifique pour les évaluations en CP et en CE1 de la rentrée 2018.

Nous l’appelons de nos vœux dans le respect des programmes de l’école maternelle et en s’inspirant des démarches déjà mise en œuvre par les collègues dans leurs classes.

Nous y serons attentifs et actifs en proposition.
 

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Un rétropédalage ?
Le ministère s’en défend.
Il n’empêche que les possibilités de ne pas faire passer toutes les épreuves, de prendre son temps, d’expliciter davantage les consignes… sont autant de mesures qui reconnaissent la faiblesse des outils proposés et réaffirment que l’enseignant est le véritable « pilote pédagogique ».

Une reconnaissance tardive
Mais la lettre du DGESCO est pour beaucoup d’enseignants passée inaperçue alors même que la plupart d’entre eux ont commencé, voire terminé le passage des évaluations.
Ce n’est pourtant pas faute d’avoir alerté dès les annonces du ministre. De l’avoir mis en garde. D’avoir porté des critiques sur la forme et le fond des outils dès qu’ils ont été connus. Une réaction était alors possible et aurait été davantage positive et efficace.
Evaluer est une démarche pédagogique essentielle. Mais elle ne peut se faire sans l’implication des professionnels, ni dans la précipitation d’outils « bricolés ».

Une version scientifique pour l’an prochain ?
La remontée des résultats et des critiques de cette année devrait être à la base de la construction d’un protocole plus scientifique pour les évaluations en CP et en CE1 de la rentrée 2018.

Nous l’appelons de nos vœux dans le respect des programmes de l’école maternelle et en s’inspirant des démarches déjà mise en œuvre par les collègues dans leurs classes.

Nous y serons attentifs et actifs en proposition.