Euromanif pour Europe sociale.

Avec l’UNSA, nous participons à la manifestation que la Confédération Européenne des Syndicats organise vendredi 4 avril à Bruxelles. À l’heure où notre pays est miné par le repli sur soi et le populisme, cette Euromanif tombe à pic. Il est en effet de la responsabilité des organisations syndicales d’agir pour une réorientation sociale de l’Europe.


De ce point de vue, le texte de l’appel est très clair : « Nous, mouvement syndical européen, ne croyons pas que la crise est terminée. La question que nous devons nous poser est : qui est sorti d’affaire, le système financier ou les gens ? » « La dimension sociale de l’Union est extrêmement faible. Les citoyens ne sont pas d’accord avec la voie choisie par l’UE. Ils ne verront pas une telle Europe avec bienveillance si elle ne change pas de cap. »

Les revendications que nous portons avec la CES sont, elles aussi, très précises et ensemble nous nous battons pour :

• des investissements massifs pour une croissance durable et des emplois de qualité ;

• de bons services publics, un modèle social inclusif et des systèmes étatiques bien organisés ainsi que des institutions de recherche et d’éducation innovantes ;

• la fin de la fraude et de l’évasion fiscales ainsi qu’une fiscalité juste pour financer un plan d’investissement ;

• la flexibilité dans l’application des règles en matière de déficits publics si des investissements sont consentis.

À nous, dans les semaines qui viennent, de rappeler ces exigences en France comme en Europe.

Laurent Escure
Secrétaire général de l’UNSA Éducation

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Avec l’UNSA, nous participons à la manifestation que la Confédération Européenne des Syndicats organise vendredi 4 avril à Bruxelles. À l’heure où notre pays est miné par le repli sur soi et le populisme, cette Euromanif tombe à pic. Il est en effet de la responsabilité des organisations syndicales d’agir pour une réorientation sociale de l’Europe.


De ce point de vue, le texte de l’appel est très clair : « Nous, mouvement syndical européen, ne croyons pas que la crise est terminée. La question que nous devons nous poser est : qui est sorti d’affaire, le système financier ou les gens ? » « La dimension sociale de l’Union est extrêmement faible. Les citoyens ne sont pas d’accord avec la voie choisie par l’UE. Ils ne verront pas une telle Europe avec bienveillance si elle ne change pas de cap. »

Les revendications que nous portons avec la CES sont, elles aussi, très précises et ensemble nous nous battons pour :

• des investissements massifs pour une croissance durable et des emplois de qualité ;

• de bons services publics, un modèle social inclusif et des systèmes étatiques bien organisés ainsi que des institutions de recherche et d’éducation innovantes ;

• la fin de la fraude et de l’évasion fiscales ainsi qu’une fiscalité juste pour financer un plan d’investissement ;

• la flexibilité dans l’application des règles en matière de déficits publics si des investissements sont consentis.

À nous, dans les semaines qui viennent, de rappeler ces exigences en France comme en Europe.

Laurent Escure
Secrétaire général de l’UNSA Éducation