Établissements publics locaux des savoirs fondamentaux, l’UNSA porte ses exigences !

Établissements publics locaux des savoirs fondamentaux, l’UNSA porte ses exigences !

La création des établissement publics locaux des savoirs fondamentaux, par un amendement très mal formulé dans le projet de loi, est venue ajouter de la tension , en particulier chez les personnels enseignants du premier degré. Les craintes de la disparition des directeurs dans ces nouvelles structures, de la généralisation de ce type d’établissement ont renforcé le manque de confiance envers les politiques menées par le ministre de l’Éducation nationale et ont contribué à l’agitation sociale.

Sous la pression des mobilisations et de nos interventions à tous les niveaux depuis des semaines, le ministre a enfin décidé de discuter réellement avec les organisations syndicales afin d’inscrire noir sur blanc des éléments modifiant le projet de loi.

L’UNSA Éducation a rencontré le ministre et son cabinet à deux reprises ces derniers jours afin de porter trois exigences sur ces établissements publics des savoirs fondamentaux :

1) Qu’ils ne soient  créés qu’avec les avis favorables des conseils d’école et des conseils d’administration

2) Que le maintien des directeurs de chaque école intégrant le dispositif soit réellement inscrit dans le texte de loi alors qu’actuellement la formulation entraine leur disparition de fait

3) Qu’à la place du chef d’établissement adjoint issu du premier degré prévu par le projet de loi ce soit bien un enseignant du premier degré qui soit adjoint au chef d’établissement pour coordonner l’ensemble des classes du premier degré en s’inspirant des directeurs adjoints chargés de Segpa

Le ministère a semblé favorable à ces évolutions et doit revenir prochainement vers nous avec des propositions de formulations précises. L’UNSA Éducation reste vigilante pour que ses exigences soient effectivement traduites dans le projet de loi.

L’UNSA Éducation joue ainsi pleinement son rôle d’organisation syndicale utile et efficace en agissant à la fois dans l’action et la mobilisation avec nos collègues et en étant capable de se saisir des discussions ouvertes.

Ce travail enfin constructif sur ce point avec le ministère mériterait d’être étendu à d’autres dossiers éducatifs. Nous restons disponibles pour le faire.

Nous poursuivons également la mobilisation pour défendre la Fonction publique et les services publics alors que le projet de loi de transformation de la Fonction publique veut développer le recours aux contractuels et affaiblir la gestion transparente des carrières et des mobilités en supprimant les CAP, le tout sur fond de suppressions massives d’emplois.
L’UNSA Éducation appelle l’ensemble des personnels de l’éducation à réussir la grève du 9 mai prochain.

 

Ivry le lundi 15 avril 2019
Frédéric MARCHAND,
Secrétaire général de l’UNSA Education

 

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Établissements publics locaux des savoirs fondamentaux, l’UNSA porte ses exigences !

La création des établissement publics locaux des savoirs fondamentaux, par un amendement très mal formulé dans le projet de loi, est venue ajouter de la tension , en particulier chez les personnels enseignants du premier degré. Les craintes de la disparition des directeurs dans ces nouvelles structures, de la généralisation de ce type d’établissement ont renforcé le manque de confiance envers les politiques menées par le ministre de l’Éducation nationale et ont contribué à l’agitation sociale.

Sous la pression des mobilisations et de nos interventions à tous les niveaux depuis des semaines, le ministre a enfin décidé de discuter réellement avec les organisations syndicales afin d’inscrire noir sur blanc des éléments modifiant le projet de loi.

L’UNSA Éducation a rencontré le ministre et son cabinet à deux reprises ces derniers jours afin de porter trois exigences sur ces établissements publics des savoirs fondamentaux :

1) Qu’ils ne soient  créés qu’avec les avis favorables des conseils d’école et des conseils d’administration

2) Que le maintien des directeurs de chaque école intégrant le dispositif soit réellement inscrit dans le texte de loi alors qu’actuellement la formulation entraine leur disparition de fait

3) Qu’à la place du chef d’établissement adjoint issu du premier degré prévu par le projet de loi ce soit bien un enseignant du premier degré qui soit adjoint au chef d’établissement pour coordonner l’ensemble des classes du premier degré en s’inspirant des directeurs adjoints chargés de Segpa

Le ministère a semblé favorable à ces évolutions et doit revenir prochainement vers nous avec des propositions de formulations précises. L’UNSA Éducation reste vigilante pour que ses exigences soient effectivement traduites dans le projet de loi.

L’UNSA Éducation joue ainsi pleinement son rôle d’organisation syndicale utile et efficace en agissant à la fois dans l’action et la mobilisation avec nos collègues et en étant capable de se saisir des discussions ouvertes.

Ce travail enfin constructif sur ce point avec le ministère mériterait d’être étendu à d’autres dossiers éducatifs. Nous restons disponibles pour le faire.

Nous poursuivons également la mobilisation pour défendre la Fonction publique et les services publics alors que le projet de loi de transformation de la Fonction publique veut développer le recours aux contractuels et affaiblir la gestion transparente des carrières et des mobilités en supprimant les CAP, le tout sur fond de suppressions massives d’emplois.
L’UNSA Éducation appelle l’ensemble des personnels de l’éducation à réussir la grève du 9 mai prochain.

 

Ivry le lundi 15 avril 2019
Frédéric MARCHAND,
Secrétaire général de l’UNSA Education