Et si le COVID-19 était, au fond, un virus du numérique

A l’arrivée de l’ère du numérique, on pensait que le présentiel aurait du plomb dans l’aile. Au bureau, à l’école, à la maison. Et puis les usages numériques se sont montrés assez dociles envers ceux qui redoutaient une société déshumanisée, désincarnée. Comme toujours, les peurs ont cédé la place au principe de réalité et celle-ci s’est révélée bien moins cruelle que l’on pouvait s’imaginer.

Le numérique a certainement modifié nos manières de travailler et d’être en relation avec nos congénères mais le contact physique, les relations humaines de visu, le temps de formation en présentiel n’ont rien perdu – et heureusement – de leur nécessaire vitalité. Le tout numérique a même recentré certaines pratiques pédagogiques basées sur l’oralité pour permettre à l’écrit de trouver un nouveau périmètre, élargi, au sein des enseignements.

Certes, le numérique a engendré son lot d’excès et de débordements, comme lorsque ses usages empiètent largement sur la sphère privée, que celle-ci s’invite dans les temps de vie publics. Mais peut-être que le Coronavirus qui semble se propager comme l’éclair va permettre à cette hydre du numérique, aux prolongements multiples par l’entremise de centaines d’objets connectables, de se montrer sous un jour inventif et citoyen. Car à l’heure où l’on se pose la question de fermer les établissements scolaires, voici proféré l’antienne : « Il faut assurer la continuité pédagogique ».

Alors le numérique vint. Et il régla son horloge sur le temps du virus… Permettons-nous de rêver sans cauchemarder. Et d’espérer que si le pays en venait à être « verrouillé », « virussé», le numérique puisse porter jusqu’à nous les vertus d’un télé-enseignement intelligent et complémentaire, d’un télé-travail libérateur, sans virus aliénant, que nous nous en saisissions comme d’une réelle opportunité de mutation techno-pédagogique plutôt que génétique.

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A l’arrivée de l’ère du numérique, on pensait que le présentiel aurait du plomb dans l’aile. Au bureau, à l’école, à la maison. Et puis les usages numériques se sont montrés assez dociles envers ceux qui redoutaient une société déshumanisée, désincarnée. Comme toujours, les peurs ont cédé la place au principe de réalité et celle-ci s’est révélée bien moins cruelle que l’on pouvait s’imaginer.

Le numérique a certainement modifié nos manières de travailler et d’être en relation avec nos congénères mais le contact physique, les relations humaines de visu, le temps de formation en présentiel n’ont rien perdu – et heureusement – de leur nécessaire vitalité. Le tout numérique a même recentré certaines pratiques pédagogiques basées sur l’oralité pour permettre à l’écrit de trouver un nouveau périmètre, élargi, au sein des enseignements.

Certes, le numérique a engendré son lot d’excès et de débordements, comme lorsque ses usages empiètent largement sur la sphère privée, que celle-ci s’invite dans les temps de vie publics. Mais peut-être que le Coronavirus qui semble se propager comme l’éclair va permettre à cette hydre du numérique, aux prolongements multiples par l’entremise de centaines d’objets connectables, de se montrer sous un jour inventif et citoyen. Car à l’heure où l’on se pose la question de fermer les établissements scolaires, voici proféré l’antienne : « Il faut assurer la continuité pédagogique ».

Alors le numérique vint. Et il régla son horloge sur le temps du virus… Permettons-nous de rêver sans cauchemarder. Et d’espérer que si le pays en venait à être « verrouillé », « virussé», le numérique puisse porter jusqu’à nous les vertus d’un télé-enseignement intelligent et complémentaire, d’un télé-travail libérateur, sans virus aliénant, que nous nous en saisissions comme d’une réelle opportunité de mutation techno-pédagogique plutôt que génétique.