Et bien chantez maintenant !

L’Education Artistique et Culturelle (EAC) ne saurait se réduire à la pratique du chant, c’est une éducation à l’art et par l’art. Ses enjeux sont sociaux, démocratiques et républicains, elle a une forte valeur émancipatrice. Et pourtant encore trop peu d’enfants bénéficient de dispositifs d’EAC. Un plan chorale suffira t-il à changer la donne ?

Une éducation à l’art
Il s’agit de faire acquérir une culture partagée. Une culture riche et diversifiée dans ses formes, ses espaces, sa temporalité. Art populaire, patrimonial, contemporain, d’ici et d’ailleurs sous de multiples expressions : photo, numérique, peinture, architecture, théâtre, sculptures, …

Une éducation par l’art
Si l’art se suffit à lui-même, il a pour autant une fonction éducative. Il éveille l’intelligence sensible, la capacité à générer de nouvelles idées. Il s’adresse à la personne dans sa dimension individuelle (le rapport à soi) et dans sa dimension sociale (le rapport aux autres).

Lever les blocages
Seuls les enseignants ayant une pratique artistique ou une forte appétence personnelle pour l’art et la culture engagent des parcours d’éducation artistique, dans le premier degré. Les heures sont inscrites à l’emploi du temps mais les enquêtes qualitatives menées par l’Inspection Générale ou par les missions parlementaires révèlent l’absence de pratiques réelles. Il y a là un impossible à enseigner. Peu de formation initiale, pas de formation continue, difficile de s’autoriser à emprunter des chemins qui peuvent sembler glissants, mouvants, difficiles. Quant au second degré, faire porter la charge de l’EAC sur les professeurs d’arts plastiques et de musique, qui voient l’ensemble des élèves une heure par semaine est une bien lourde mission. Les EPI ont permis de mêler EAC et enseignements disciplinaires mais ils s’étouffent à bas bruit !

Alors chanter, oui …. ! Mais ni plus ni moins que peindre, photographier, jouer la comédie, modeler, filmer, danser, dessiner, inventer, déclamer, créer….

L’art sous toutes ses formes pour apprendre mieux, pour apprendre autrement, pour transformer l’éducation c’est autrement plus ambitieux. Pour donner à l’art une place de premier choix, parmi les fondamentaux : la tâche est immense ! Et pourtant plus que jamais nécessaire au projet républicain. C’est d’une ambition politique pour l’art dont l’école a besoin, qui dépasse de loin un  plan instaurant une pratique déjà majoritairement en place.

 

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L’Education Artistique et Culturelle (EAC) ne saurait se réduire à la pratique du chant, c’est une éducation à l’art et par l’art. Ses enjeux sont sociaux, démocratiques et républicains, elle a une forte valeur émancipatrice. Et pourtant encore trop peu d’enfants bénéficient de dispositifs d’EAC. Un plan chorale suffira t-il à changer la donne ?

Une éducation à l’art
Il s’agit de faire acquérir une culture partagée. Une culture riche et diversifiée dans ses formes, ses espaces, sa temporalité. Art populaire, patrimonial, contemporain, d’ici et d’ailleurs sous de multiples expressions : photo, numérique, peinture, architecture, théâtre, sculptures, …

Une éducation par l’art
Si l’art se suffit à lui-même, il a pour autant une fonction éducative. Il éveille l’intelligence sensible, la capacité à générer de nouvelles idées. Il s’adresse à la personne dans sa dimension individuelle (le rapport à soi) et dans sa dimension sociale (le rapport aux autres).

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Seuls les enseignants ayant une pratique artistique ou une forte appétence personnelle pour l’art et la culture engagent des parcours d’éducation artistique, dans le premier degré. Les heures sont inscrites à l’emploi du temps mais les enquêtes qualitatives menées par l’Inspection Générale ou par les missions parlementaires révèlent l’absence de pratiques réelles. Il y a là un impossible à enseigner. Peu de formation initiale, pas de formation continue, difficile de s’autoriser à emprunter des chemins qui peuvent sembler glissants, mouvants, difficiles. Quant au second degré, faire porter la charge de l’EAC sur les professeurs d’arts plastiques et de musique, qui voient l’ensemble des élèves une heure par semaine est une bien lourde mission. Les EPI ont permis de mêler EAC et enseignements disciplinaires mais ils s’étouffent à bas bruit !

Alors chanter, oui …. ! Mais ni plus ni moins que peindre, photographier, jouer la comédie, modeler, filmer, danser, dessiner, inventer, déclamer, créer….

L’art sous toutes ses formes pour apprendre mieux, pour apprendre autrement, pour transformer l’éducation c’est autrement plus ambitieux. Pour donner à l’art une place de premier choix, parmi les fondamentaux : la tâche est immense ! Et pourtant plus que jamais nécessaire au projet républicain. C’est d’une ambition politique pour l’art dont l’école a besoin, qui dépasse de loin un  plan instaurant une pratique déjà majoritairement en place.