Espérance Banlieues a su conquérir les médias.

Depuis plusieurs mois, la presse ou encore les médias audiovisuels ont publié des « reportages » vantant les mérites des écoles du réseau de la Fondation Espérance Banlieues.

Ainsi sont mis en avant de façon élogieuse les méthodes utilisées qui mélangeraient « innovation et pragmatisme » pour faire réussir les élèves de banlieue méritants là où l’école publique, elle, a échoué… Sont présentés des élèves portant des uniformes de couleur différente pour les filles et pour les garçons, qui chantent la Marseillaise le matin, vouvoient leurs professeurs…

Hélas, dans ces reportages très peu de journalistes se sont interrogés sur le réel financement de ces écoles, via une fondation d’entreprises. Et surtout très peu se sont interrogés à propos des valeurs transmises par ce réseau d’école.

C’est le magazine Causette qui a rompu la cadence de ce concert d’articles bienveillants, en publiant une enquête révélant, entre autres choses, que la « Fondation pour l’école » d’où est issue Espérance Banlieues est dirigée par une des fondatrices de la Manif pour tous, Anne Coffinier.

L’article souligne également que dans la Fondation pour l’école se trouvent des associations liées à l’Opus Dei mais aussi SOS éducation et, toujours selon Causette, la Fondation anti-IVG Jérôme-Lejeune… et que de nombreuses entreprises du CAC 40 financent les écoles…

Ces derniers temps, les médias ont souvent mis en avant des initiatives privées venant d’écoles hors-contrat… des écoles où sont utilisées des méthodes aussi diverses que variées allant de la pédagogie centrée sur le développement de l’enfant à des dispositifs qui regardent vers le passé.

Le récent rapport de l’inspection générale montrait l’indigence voire la dangerosité de certaines de ces écoles… On ne peut que déplorer qu’il ait eu un faible écho médiatique!

Ce qui interroge également c’est que ces articles laissent entendre implicitement que le système public est incapable d’évoluer et d’accepter les expérimentations.

Pour l’UNSA Éducation il serait temps que les médias s’intéressent également à ce qui marche au sein de l’école publique ! Non pas pour dire que tout va bien, mais pour réaffirmer que oui le niveau des élèves monte ! Puisque les jeunes sortent de plus en plus diplômés du système éducatif. Il est donc faux de dire que tout était mieux avant.

C’est à l’école publique, laïque et gratuite qu’il faut donner la priorité !

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Depuis plusieurs mois, la presse ou encore les médias audiovisuels ont publié des « reportages » vantant les mérites des écoles du réseau de la Fondation Espérance Banlieues.

Ainsi sont mis en avant de façon élogieuse les méthodes utilisées qui mélangeraient « innovation et pragmatisme » pour faire réussir les élèves de banlieue méritants là où l’école publique, elle, a échoué… Sont présentés des élèves portant des uniformes de couleur différente pour les filles et pour les garçons, qui chantent la Marseillaise le matin, vouvoient leurs professeurs…

Hélas, dans ces reportages très peu de journalistes se sont interrogés sur le réel financement de ces écoles, via une fondation d’entreprises. Et surtout très peu se sont interrogés à propos des valeurs transmises par ce réseau d’école.

C’est le magazine Causette qui a rompu la cadence de ce concert d’articles bienveillants, en publiant une enquête révélant, entre autres choses, que la « Fondation pour l’école » d’où est issue Espérance Banlieues est dirigée par une des fondatrices de la Manif pour tous, Anne Coffinier.

L’article souligne également que dans la Fondation pour l’école se trouvent des associations liées à l’Opus Dei mais aussi SOS éducation et, toujours selon Causette, la Fondation anti-IVG Jérôme-Lejeune… et que de nombreuses entreprises du CAC 40 financent les écoles…

Ces derniers temps, les médias ont souvent mis en avant des initiatives privées venant d’écoles hors-contrat… des écoles où sont utilisées des méthodes aussi diverses que variées allant de la pédagogie centrée sur le développement de l’enfant à des dispositifs qui regardent vers le passé.

Le récent rapport de l’inspection générale montrait l’indigence voire la dangerosité de certaines de ces écoles… On ne peut que déplorer qu’il ait eu un faible écho médiatique!

Ce qui interroge également c’est que ces articles laissent entendre implicitement que le système public est incapable d’évoluer et d’accepter les expérimentations.

Pour l’UNSA Éducation il serait temps que les médias s’intéressent également à ce qui marche au sein de l’école publique ! Non pas pour dire que tout va bien, mais pour réaffirmer que oui le niveau des élèves monte ! Puisque les jeunes sortent de plus en plus diplômés du système éducatif. Il est donc faux de dire que tout était mieux avant.

C’est à l’école publique, laïque et gratuite qu’il faut donner la priorité !