ESPé : les précisions des deux ministres

Pas un jour, sans que de nouvelles questions se posent quant au fonctionnement des ESPé. Sur quatre thématiques d’importance (la culture commune, les inscriptions des étudiants, le budget et les étudiants reçus-collés), qui « ont fait l’objet de signalements de la part du groupe de pilotage interministériel » de la réforme de la formation des enseignants, les ministres de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, rappellent, dans un courrier daté du 10 mars 2014, leur positions communes et « les attendus de la réforme ».

Ainsi, les deux ministres précisent qu’ils demandent pour «la fin du mois de mai, de faire remonter les informations nécessaires à l’analyse de la mise en place » d’une culture commune aux étudiants des différentes mentions Meef, rappelant que « l’offre pédagogique en ce domaine ne saurait être une agrégation ou une juxtaposition de formations. Elle doit correspondre à un travail pédagogique cohérent avec l’ensemble du cursus ». Aussi cette culture commune pour être « intelligible » devra être constituée « de regroupements signifiants, de liens entre les UE incluant le terrain de stage et le mémoire en 2è année de master ».
Afin de disposer de « données fiables sur les inscriptions dès le mois d’octobre de chaque année universitaire », les ministres rappellent également que « les directeurs d’Espé doivent inscrire pédagogiquement tous les étudiants préparant un master Meef » et donc qu’ « il est de la responsabilité des présidents des universités partenaires de tout mettre en œuvre pour que ce principe soit respecté dès la prochaine rentrée universitaire » et ce « quelle que soit la configuration universitaire de l’académie ». Ils reconnaissent toutefois que « cette inscription pédagogique pourrait être doublée sans démarche administrative supplémentaire de la part de l’étudiant ».
De même, « les présidents d’universités et les recteurs doivent faire en sorte que les responsables d’Espé disposent, en toute transparence, de toutes les données budgétaires nécessaires », afin de leur permettre d’élaborer le budget de projet de l’Espé, plus large que le seul budget de la composante universitaire, Les ministres estiment également qu’il est « indispensable que les moyens affectés aux ex-IUFM soient a minima préservés dans les budgets propres intégrés des Espé, notamment les emplois, afin d’anticiper les perspectives d’accroissement notable des flux », précisant que « si les besoins d’enseignement et d’encadrement ne le justifient pas et que certains enseignants risquent d’être en sous-service. Ils doivent pouvoir être pourvus dès que cela devient nécessaire ».
Enfin les ministres rappellent que la formation « impose de prévoir un cursus adapté » pour les étudiants validant leur master 1 mais recalés au concours. Ils précisent qu’ « au-delà des enseignements relatifs aux différentes disciplines ou aux champs disciplinaires [ce parcours] pourra s’appuyer sur les quatre blocs suivants » :
– « des UE partagées avec le cursus de formation M2 ‘alternance – éducation nationale’ ;
– une période de stage dans un contexte professionnel de formation ou d’encadrement des enfants, des jeunes ou des adultes ;
– des UE spécifiques d’approfondissement qui reposent sur les savoirs, savoir-faire et compétences acquises durant le M1 et qui en proposent un prolongement ;
– une expérience internationale ou en milieu professionnel
».

 

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Pas un jour, sans que de nouvelles questions se posent quant au fonctionnement des ESPé. Sur quatre thématiques d’importance (la culture commune, les inscriptions des étudiants, le budget et les étudiants reçus-collés), qui « ont fait l’objet de signalements de la part du groupe de pilotage interministériel » de la réforme de la formation des enseignants, les ministres de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, rappellent, dans un courrier daté du 10 mars 2014, leur positions communes et « les attendus de la réforme ».

Ainsi, les deux ministres précisent qu’ils demandent pour «la fin du mois de mai, de faire remonter les informations nécessaires à l’analyse de la mise en place » d’une culture commune aux étudiants des différentes mentions Meef, rappelant que « l’offre pédagogique en ce domaine ne saurait être une agrégation ou une juxtaposition de formations. Elle doit correspondre à un travail pédagogique cohérent avec l’ensemble du cursus ». Aussi cette culture commune pour être « intelligible » devra être constituée « de regroupements signifiants, de liens entre les UE incluant le terrain de stage et le mémoire en 2è année de master ».
Afin de disposer de « données fiables sur les inscriptions dès le mois d’octobre de chaque année universitaire », les ministres rappellent également que « les directeurs d’Espé doivent inscrire pédagogiquement tous les étudiants préparant un master Meef » et donc qu’ « il est de la responsabilité des présidents des universités partenaires de tout mettre en œuvre pour que ce principe soit respecté dès la prochaine rentrée universitaire » et ce « quelle que soit la configuration universitaire de l’académie ». Ils reconnaissent toutefois que « cette inscription pédagogique pourrait être doublée sans démarche administrative supplémentaire de la part de l’étudiant ».
De même, « les présidents d’universités et les recteurs doivent faire en sorte que les responsables d’Espé disposent, en toute transparence, de toutes les données budgétaires nécessaires », afin de leur permettre d’élaborer le budget de projet de l’Espé, plus large que le seul budget de la composante universitaire, Les ministres estiment également qu’il est « indispensable que les moyens affectés aux ex-IUFM soient a minima préservés dans les budgets propres intégrés des Espé, notamment les emplois, afin d’anticiper les perspectives d’accroissement notable des flux », précisant que « si les besoins d’enseignement et d’encadrement ne le justifient pas et que certains enseignants risquent d’être en sous-service. Ils doivent pouvoir être pourvus dès que cela devient nécessaire ».
Enfin les ministres rappellent que la formation « impose de prévoir un cursus adapté » pour les étudiants validant leur master 1 mais recalés au concours. Ils précisent qu’ « au-delà des enseignements relatifs aux différentes disciplines ou aux champs disciplinaires [ce parcours] pourra s’appuyer sur les quatre blocs suivants » :
– « des UE partagées avec le cursus de formation M2 ‘alternance – éducation nationale’ ;
– une période de stage dans un contexte professionnel de formation ou d’encadrement des enfants, des jeunes ou des adultes ;
– des UE spécifiques d’approfondissement qui reposent sur les savoirs, savoir-faire et compétences acquises durant le M1 et qui en proposent un prolongement ;
– une expérience internationale ou en milieu professionnel
».