Enseignement supérieur : non à l’amendement André

Comme son Union interprofessionnelle, l’UNSA, la fédération UNSA Éducation et ses syndicats nationaux A&I-UNSA, SUP’Recherche-UNSA, UNSA ITRF.BI.O considèrent que, dans l’Enseignement supérieur comme ailleurs, « l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés est non négociable ».

S’attaquer au fonds d’insertion
des personnes en situation de handicap :

une inacceptable solution pour financer les universités !

Comme son Union interprofessionnelle, l’UNSA, la fédération UNSA Éducation et ses syndicats nationaux A&I-UNSA, SUP’Recherche-UNSA, UNSA ITRF.BI.O considèrent que, dans l’Enseignement supérieur comme ailleurs, « l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés est non négociable ».

L’amendement du rapporteur du budget de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à l’Assemblée nationale, imprudemment soutenu par la secrétaire d’État, doit être retiré. À l’appui de cette exonération, le parlementaire évoque deux motivations :

• « aider les établissements d’enseignement supérieur et de recherche à faire face aux évolutions spontanées de leur masse salariale, évolutions qui ne sont pas totalement compensées par les subventions de l’État » ;

• prendre en compte « le fait que [ces] établissements ont plus de difficultés que les autres administrations pour remplir leur obligation d’emploi de personnels en situation de handicap ».

Ces deux motivations sont inacceptables.
Si l’on prend en compte les difficultés à intégrer des personnes en situation de handicap, alors, de niche en niche, autant clore le FIPHFP (Fonds d’insertion des personnes en situation de handicap dans la Fonction publique).
Si l’on prend en compte, le volet financier et budgétaire, ce n’est pas par des bricolages, des expédients et autres tours de passe-passe qu’on règlera la situation des établissements d’enseignement supérieur aujourd’hui en difficulté faute de dotations suffisantes.

L’UNSA Éducation et ses syndicats nationaux considèrent que les relations financières entre, d’une part, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et, d’autre part, les universités, doivent être mise à plat et revues dans un cadre transparent et concerté, avec une mise en perspective dynamique permettant aux universités de répondre dans la durée à leurs missions d’enseignement et de recherche.
Dans l’immédiat, l’ « amendement André » doit être purement et simplement retiré.

Ivry-sur-Seine, le 4 novembre 2014

Laurent ESCURE,
Secrétaire général de l’UNSA Éducation

Jean-Yves ROCCA, Secrétaire général d’A&I-UNSA Stéphane LEYMARIE,
Secrétaire général de SUP’Recherche-UNSA
Martine SAMAMA, Secrétaire générale d’UNSA ITRF.Bi.O

Lire aussi le communiqué de l’UNSA

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des personnes en situation de handicap :

une inacceptable solution pour financer les universités !

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L’amendement du rapporteur du budget de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à l’Assemblée nationale, imprudemment soutenu par la secrétaire d’État, doit être retiré. À l’appui de cette exonération, le parlementaire évoque deux motivations :

• « aider les établissements d’enseignement supérieur et de recherche à faire face aux évolutions spontanées de leur masse salariale, évolutions qui ne sont pas totalement compensées par les subventions de l’État » ;

• prendre en compte « le fait que [ces] établissements ont plus de difficultés que les autres administrations pour remplir leur obligation d’emploi de personnels en situation de handicap ».

Ces deux motivations sont inacceptables.
Si l’on prend en compte les difficultés à intégrer des personnes en situation de handicap, alors, de niche en niche, autant clore le FIPHFP (Fonds d’insertion des personnes en situation de handicap dans la Fonction publique).
Si l’on prend en compte, le volet financier et budgétaire, ce n’est pas par des bricolages, des expédients et autres tours de passe-passe qu’on règlera la situation des établissements d’enseignement supérieur aujourd’hui en difficulté faute de dotations suffisantes.

L’UNSA Éducation et ses syndicats nationaux considèrent que les relations financières entre, d’une part, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et, d’autre part, les universités, doivent être mise à plat et revues dans un cadre transparent et concerté, avec une mise en perspective dynamique permettant aux universités de répondre dans la durée à leurs missions d’enseignement et de recherche.
Dans l’immédiat, l’ « amendement André » doit être purement et simplement retiré.

Ivry-sur-Seine, le 4 novembre 2014

Laurent ESCURE,
Secrétaire général de l’UNSA Éducation

Jean-Yves ROCCA, Secrétaire général d’A&I-UNSA Stéphane LEYMARIE,
Secrétaire général de SUP’Recherche-UNSA
Martine SAMAMA, Secrétaire générale d’UNSA ITRF.Bi.O

Lire aussi le communiqué de l’UNSA