Enseignement supérieur: L’UNSA Education engagée pour les personnels, les étudiant.es, l’égalité et l’écologie
Comme promis par la Ministre, la rentrée 2021 s’effectue en présentiel. C’est une bonne chose pour la réussite des étudiant·es, fragilisé·es par les confinements et la fermeture des établissements. Pour autant, de manière générale, la situation du monde universitaire continue de nous alerter.
Cette rentrée étant aussi celle d’une année électorale, elle doit être l’occasion du changement pour l’enseignement supérieur. L’UNSA Éducation et ses syndicats organisent en ce sens ce vendredi 17 septembre une réunion à destination des différents personnels de l’ESR pour travailler sur le bilan du quinquennat et les pistes d’évolution à porter ensemble.
En effet, le nombre d’étudiant·es a encore augmenté de 2,1% et se pose l’enjeu de leur accompagnement vers la réussite, notamment en licence. Une question qui n’est pas nouvelle mais qui reste d’actualité alors même que les mesures de la loi Orientation et Réussite des Etudiants n’ont pas encore montré leur efficacité. Le « Oui-si » de Parcoursup n’est pas mis en place dans toutes les universités pour les étudiants qui ont besoin de consolidation, car elles ne disposent pas de moyens suffisants pour les organiser.
Les derniers résultats aux classements internationaux montrent que nombre d’universités fusionnées ont régressé, une seule a gagné quelques places. De nombreux défis restent donc à relever.
Pour cela nous avons besoin également de rendre les métiers de l’enseignement supérieur attractifs et que tous les personnels se sentent reconnus quel que soit leur métier. Les engagements de revalorisation et de reconnaissance contenus dans le protocole d’accord « relatif à l’amélioration des rémunérations et des carrières » que nous avons signé le 12 octobre 2020 doivent être œuvre au plus vite. La baisse du nombre de doctorants nous inquiète également.
Pour l’UNSA Éducation, il est nécessaire de poursuivre l’action pour l’égalité professionnelle et contre les violences sexistes et sexuelles. Le plan prévu dans un rapport de l’IGESR de juillet 2021 est doté de 500 000 euros. Nous suivrons avec attention la mise en œuvre d’actions de formation à l’échelle des établissements.