Enseignants non remplacés : l’enjeu de la formation

Absences d’enseignants et pas de remplaçants : pour la FCPE, il y a urgence ! La principale fédération des parents d’élèves lance le mouvement «Y’a pas de profs » et appelle à la mobilisation pour alerter sur les 20 000 journées de cours perdues pour les élèves qu’elle a comptabilisé depuis la rentrée.

Si la question du dispositif de remplacement est soulevée, celle du «vivier d’enseignants» est tout aussi présente. C’est pourquoi l’UNSA Éducation qui revendique la création de tous les postes promis en 2012, suit également de près la mise en œuvre des ESPE. Ces nouvelles écoles supérieures du professorat et de l’éducation doivent en effet contribuer à lutter contre ce réel problème de pénurie qui renforce les inégalités entre les élèves, et contribue aux départs vers l’enseignement privé.

Parce que le métier d’enseignant est un métier sous tension;
L’UNSA agit pour que la formation en ESPÉ permette de (re)valoriser l’image de la profession.
Enseigner est un métier qui s’apprend et la mise en œuvre d’une formation de haut niveau doit contribuer à l’attractivité du métier. Cela passe notamment par l’adaptation à la diversité du public qui se dirige vers une carrière enseignante.
Parce que le métier d’enseignant est un métier qui est complexe;
L’UNSA agit pour que la formation s’inscrive comme prévue dans l’alternance intégrative.
Pour qu’elle réponde aux attentes des enseignants au-delà des connaissances académiques et prépare aux réalités des conditions d’exercice.
Parce que le métier d’enseignant ne cesse d’évoluer.
L’UNSA revendique que les ESPÉ prennent toute leur place dans la formation continue.
Que pour les entrants dans le métier, les enseignants plus expérimentés et ceux qui veulent évoluer, une formation tout au long de la vie, leur donne les clés de compréhension des pressions exogènes comme endogènes qui pèsent sur notre système éducatif. Des clés indispensables au développement des compétences professionnelles.

Le congrès de la fédération a été l’occasion aux militants et militantes de se rassembler en force positive et de rappeler nos valeurs. Notre fédération a réaffirmé son engagement à faire de ces écoles, à faire de la formation des enseignants et des professionnels de l’éducation dans leur ensemble, une réponse à la « crise de vocation » et aux autres défis de notre École.

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Si la question du dispositif de remplacement est soulevée, celle du «vivier d’enseignants» est tout aussi présente. C’est pourquoi l’UNSA Éducation qui revendique la création de tous les postes promis en 2012, suit également de près la mise en œuvre des ESPE. Ces nouvelles écoles supérieures du professorat et de l’éducation doivent en effet contribuer à lutter contre ce réel problème de pénurie qui renforce les inégalités entre les élèves, et contribue aux départs vers l’enseignement privé.

Parce que le métier d’enseignant est un métier sous tension;
L’UNSA agit pour que la formation en ESPÉ permette de (re)valoriser l’image de la profession.
Enseigner est un métier qui s’apprend et la mise en œuvre d’une formation de haut niveau doit contribuer à l’attractivité du métier. Cela passe notamment par l’adaptation à la diversité du public qui se dirige vers une carrière enseignante.
Parce que le métier d’enseignant est un métier qui est complexe;
L’UNSA agit pour que la formation s’inscrive comme prévue dans l’alternance intégrative.
Pour qu’elle réponde aux attentes des enseignants au-delà des connaissances académiques et prépare aux réalités des conditions d’exercice.
Parce que le métier d’enseignant ne cesse d’évoluer.
L’UNSA revendique que les ESPÉ prennent toute leur place dans la formation continue.
Que pour les entrants dans le métier, les enseignants plus expérimentés et ceux qui veulent évoluer, une formation tout au long de la vie, leur donne les clés de compréhension des pressions exogènes comme endogènes qui pèsent sur notre système éducatif. Des clés indispensables au développement des compétences professionnelles.

Le congrès de la fédération a été l’occasion aux militants et militantes de se rassembler en force positive et de rappeler nos valeurs. Notre fédération a réaffirmé son engagement à faire de ces écoles, à faire de la formation des enseignants et des professionnels de l’éducation dans leur ensemble, une réponse à la « crise de vocation » et aux autres défis de notre École.