En route vers la neutralité carbone en 2050 ?

L’Union européenne s’engage pour la neutralité carbone d’ici 2050. C’est également le cas de la France qui vient de promulguer la loi « Énergie et Climat » avec la même prévision, toujours à l’horizon 2050. Mais qu’en est-il réellement ? Que signifie cette échéance pour obtenir la neutralité C02, mesure déjà adoptée par 66 pays ? Est-ce suffisant ? À l’heure où les interrogations sont nombreuses sur l’urgence climatique et la réalité de la transition écologique, faisons le point.

Pourquoi cet objectif ?

Tout d’abord, une telle mesure s’inscrit dans une démarche plus large adoptée lors de la COP 21 et confirmée par d’autres accords internationaux. L’action de l’ONU, ainsi que les préconisations du GIEC (Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat) ont renforcé la nécessité de prendre des mesures strictes en France et en Europe pour arriver à cette neutralité carbone. Celle-ci doit permettre de diminuer le réchauffement climatique et donc d’atténuer les effets nocifs des modifications du climat engendrées par l’humanité. En effet les experts ont établi qu’il fallait absolument arriver à un niveau zéro d’émission de gaz à effet de serre au milieu du XXIème siècle afin de limiter le réchauffement de 1, 5 ° C à l’horizon 2100.

Réussir le virage écologique

Peut-on y arriver ? On peut légitimement exprimer des inquiétudes et comprendre celles et ceux qui s’alarment de l’urgence climatique : à force d’atermoiements et de temporisations, les catastrophes climatiques risquent d’être plus nombreuses et de frapper une grande partie de la population humaine, tout en fragilisant la biodiversité. Les gouvernements ont souvent trop tardé et tardent encore. L’émission de gaz à effet de serre a un effet néfaste sur la santé, la qualité de l’air, la sureté de l’eau potable, etc. L’heure est donc grave !
Comment y arriver ? L’objectif de neutralité CO2 à l’horizon 2050 nécessite une politique climatique ambitieuse et ferme, aussi bien en France qu’en Europe et dans les grandes puissances. Il faut de plus montrer l’exemple aux autres continents et ne pas se contenter de beaux discours.

Il est nécessaire en particulier de se pencher sur l’adaptation urbaine et miser sur le développement durable. L’édification d’une économie verte et neutre en CO2 passera par un vaste effort dans tous les secteurs. Ce sont en particulier les domaines d’activités liés au transport maritime, mais aussi aérien, à l’agriculture, et aux combustibles fossiles qui doivent mettre en pratique des mesures efficaces pour éviter la catastrophe climatique. Mais la consommation énergétique des logements doit également s’adapter en proposant des solutions innovantes et non polluantes. C’est aussi le cas pour les transports collectifs et individuels. Tout cela nécessite de nombreux investissements et une gouvernance mondiale plus déterminée. Le récent rapport de « Climate transparency » montre que le G20, qui regroupe les plus grandes puissances mondiales, doit montrer l’exemple et adopter les mesures nécessaires.

Pour l’UNSA Éducation, le virage écologique n’attend plus et il est impératif de se donner tous les moyens pour réussir à atteindre l’objectif de la neutralité carbone en 2050. Cela passe par un bouleversement des consciences et des modes de vie, c’est pourquoi l’éducation à la protection de notre environnement est à mettre en place à tous les niveaux. Il faut enfin que la transition écologique soit juste et équitable. Pour cela, la société civile dans son ensemble doit peser dans les choix politiques qui sont parfois hésitants. La prochaine COP 25 qui aura lieu en décembre en Espagne sera décisive dans cette optique.

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L’Union européenne s’engage pour la neutralité carbone d’ici 2050. C’est également le cas de la France qui vient de promulguer la loi « Énergie et Climat » avec la même prévision, toujours à l’horizon 2050. Mais qu’en est-il réellement ? Que signifie cette échéance pour obtenir la neutralité C02, mesure déjà adoptée par 66 pays ? Est-ce suffisant ? À l’heure où les interrogations sont nombreuses sur l’urgence climatique et la réalité de la transition écologique, faisons le point.

Pourquoi cet objectif ?

Tout d’abord, une telle mesure s’inscrit dans une démarche plus large adoptée lors de la COP 21 et confirmée par d’autres accords internationaux. L’action de l’ONU, ainsi que les préconisations du GIEC (Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat) ont renforcé la nécessité de prendre des mesures strictes en France et en Europe pour arriver à cette neutralité carbone. Celle-ci doit permettre de diminuer le réchauffement climatique et donc d’atténuer les effets nocifs des modifications du climat engendrées par l’humanité. En effet les experts ont établi qu’il fallait absolument arriver à un niveau zéro d’émission de gaz à effet de serre au milieu du XXIème siècle afin de limiter le réchauffement de 1, 5 ° C à l’horizon 2100.

Réussir le virage écologique

Peut-on y arriver ? On peut légitimement exprimer des inquiétudes et comprendre celles et ceux qui s’alarment de l’urgence climatique : à force d’atermoiements et de temporisations, les catastrophes climatiques risquent d’être plus nombreuses et de frapper une grande partie de la population humaine, tout en fragilisant la biodiversité. Les gouvernements ont souvent trop tardé et tardent encore. L’émission de gaz à effet de serre a un effet néfaste sur la santé, la qualité de l’air, la sureté de l’eau potable, etc. L’heure est donc grave !
Comment y arriver ? L’objectif de neutralité CO2 à l’horizon 2050 nécessite une politique climatique ambitieuse et ferme, aussi bien en France qu’en Europe et dans les grandes puissances. Il faut de plus montrer l’exemple aux autres continents et ne pas se contenter de beaux discours.

Il est nécessaire en particulier de se pencher sur l’adaptation urbaine et miser sur le développement durable. L’édification d’une économie verte et neutre en CO2 passera par un vaste effort dans tous les secteurs. Ce sont en particulier les domaines d’activités liés au transport maritime, mais aussi aérien, à l’agriculture, et aux combustibles fossiles qui doivent mettre en pratique des mesures efficaces pour éviter la catastrophe climatique. Mais la consommation énergétique des logements doit également s’adapter en proposant des solutions innovantes et non polluantes. C’est aussi le cas pour les transports collectifs et individuels. Tout cela nécessite de nombreux investissements et une gouvernance mondiale plus déterminée. Le récent rapport de « Climate transparency » montre que le G20, qui regroupe les plus grandes puissances mondiales, doit montrer l’exemple et adopter les mesures nécessaires.

Pour l’UNSA Éducation, le virage écologique n’attend plus et il est impératif de se donner tous les moyens pour réussir à atteindre l’objectif de la neutralité carbone en 2050. Cela passe par un bouleversement des consciences et des modes de vie, c’est pourquoi l’éducation à la protection de notre environnement est à mettre en place à tous les niveaux. Il faut enfin que la transition écologique soit juste et équitable. Pour cela, la société civile dans son ensemble doit peser dans les choix politiques qui sont parfois hésitants. La prochaine COP 25 qui aura lieu en décembre en Espagne sera décisive dans cette optique.