En joue! Exposition de Niki de Saint Phalle

En joue! Assemblages & Tirs (1958-1964) est la première exposition personnelle de Niki de Saint Phalle à la Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois. Les oeuvres présentées  – dont certaines inconnues du public français – couvrent une période clé dans le travail de Niki de Saint Phalle : celle où la jeune femme intègre le mouvement du Nouveau Réalisme.

L’exposition s’articule autour d’une époque charnière au cours de laquelle Niki Mathews prend son nom d’artiste – Niki de Saint Phalle – et passe d’une pratique de l’assemblage pur à une pratique « active » qui la mène à la réalisation de ses fameux « Tirs ».

Les « Tirs » de Niki de Saint Phalle réalisés en 1961, apparaissent aujourd’hui comme l’un des actes fondateurs d’une certaine incarnation de la femme artiste, engagée et militante. Les « Tirs » sont fixés sur une planche, des poches de peinture sont recouvertes de plâtre et sont percées par des tirs à la carabine.

Les cibles visées par ces « Tirs » sont nombreuses et complexes mais toutes renvoient cependant, de manière directe ou indirecte, à l’idée sous-jacente d’une domination masculine, à abattre, mais aussi à un désir d’affranchissement et de liberté : « En 1961, j’ai tiré sur des tableaux parce que tirer me permettait d’exprimer l’agressivité que je ressentais. Un assassinat sans victime. J’ai tiré parce que j’aimais voir le tableau saigner et mourir. »
 

Niki de Saint Phalle, «En joue ! Assemblages & Tirs (1958-1964)» jusqu’au 21 décembre 2013, à la galerie Vallois (Paris).

Voir les « Tirs » de Niki de Saint Phalle sur le site de l’ina, ici.

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En joue! Assemblages & Tirs (1958-1964) est la première exposition personnelle de Niki de Saint Phalle à la Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois. Les oeuvres présentées  – dont certaines inconnues du public français – couvrent une période clé dans le travail de Niki de Saint Phalle : celle où la jeune femme intègre le mouvement du Nouveau Réalisme.

L’exposition s’articule autour d’une époque charnière au cours de laquelle Niki Mathews prend son nom d’artiste – Niki de Saint Phalle – et passe d’une pratique de l’assemblage pur à une pratique « active » qui la mène à la réalisation de ses fameux « Tirs ».

Les « Tirs » de Niki de Saint Phalle réalisés en 1961, apparaissent aujourd’hui comme l’un des actes fondateurs d’une certaine incarnation de la femme artiste, engagée et militante. Les « Tirs » sont fixés sur une planche, des poches de peinture sont recouvertes de plâtre et sont percées par des tirs à la carabine.

Les cibles visées par ces « Tirs » sont nombreuses et complexes mais toutes renvoient cependant, de manière directe ou indirecte, à l’idée sous-jacente d’une domination masculine, à abattre, mais aussi à un désir d’affranchissement et de liberté : « En 1961, j’ai tiré sur des tableaux parce que tirer me permettait d’exprimer l’agressivité que je ressentais. Un assassinat sans victime. J’ai tiré parce que j’aimais voir le tableau saigner et mourir. »
 

Niki de Saint Phalle, «En joue ! Assemblages & Tirs (1958-1964)» jusqu’au 21 décembre 2013, à la galerie Vallois (Paris).

Voir les « Tirs » de Niki de Saint Phalle sur le site de l’ina, ici.