Égalité Femmes/Hommes : la France peut mieux faire !

L’Unsa Éducation souhaite voir naître des mesures concrètes visant à rendre effective l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Et dans ce domaine, encore plus qu’ailleurs, il reste beaucoup à faire car au pays des inégalités, les femmes sont les grandes perdantes.

Si vous en doutiez, le rapport sur l’État de la France du Conseil économique social et environnemental (CESE) finira de vous convaincre par ces constats sur les inégalités de genre.
Car celui qui serait tenté de se réjouir au premier coup d’œil du taux d’emploi plus élevé des femmes ces dernières années, déchantera rapidement au vu du prix très élevé qu’elles ont à payer. Les femmes sont les plus touchées par le sous-emploi.

À cela plusieurs explications, dont les représentations stéréotypes et sexistes qui perdurent dans notre société et qui sont lourdes de conséquences.

Tout d’abord, en matière de formation initiale : « Filles et garçons n’investissent pas les mêmes filières ». De fait, même si des progrès sont perceptibles, la mixité́ des métiers reste quasi inexistante.
La surreprésentation des femmes se retrouve dans le tertiaire où les emplois sont souvent précaires (CDD très courts) et les temps partiels subis. Une situation qui fragilise d’autant plus les femmes, qu’elles sont largement à la tête des foyers monoparentaux.
Les écarts de salaires entre les femmes et les hommes restent toujours de plus de 18%. Écart qui se creuse de façon encore plus flagrante sur les pensions de retraite, où il atteint près de 40 % au bénéfice des hommes.

Le plafond de verre est plus que jamais d’actualité, empêchant l’accès aux femmes aux postes à responsabilité et où les déséquilibres femmes/hommes persistent au sein des assemblées élues quand les modes de scrutin ne prévoient pas la parité́ obligatoire.
En outre, les stéréotypes de genre se perpétuent dans de multiples domaines et les violences faites aux femmes comme les comportements sexistes restent nombreux.

Dans la sphère privée, les inégalités ont également la dent dure : « les deux tiers du temps parental et 80% du temps domestique sont toujours pris en charge par les femmes ». (voir notre article sur la charge mentale)

Or, même si ces dernières années, le sujet des inégalités femmes/hommes est abordé, les tentatives de remise en cause sont malgré tout nombreuses.

C’est pourquoi l’apprentissage de l’égalité entre les filles et les garçons est au cœur des priorités de l’Unsa Éducation. Ce n’est qu’à cette condition que disparaitront progressivement les stéréotypes quels qu’ils soient et cela doit débuter dès le plus jeune âge.

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L’Unsa Éducation souhaite voir naître des mesures concrètes visant à rendre effective l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Et dans ce domaine, encore plus qu’ailleurs, il reste beaucoup à faire car au pays des inégalités, les femmes sont les grandes perdantes.

Si vous en doutiez, le rapport sur l’État de la France du Conseil économique social et environnemental (CESE) finira de vous convaincre par ces constats sur les inégalités de genre.
Car celui qui serait tenté de se réjouir au premier coup d’œil du taux d’emploi plus élevé des femmes ces dernières années, déchantera rapidement au vu du prix très élevé qu’elles ont à payer. Les femmes sont les plus touchées par le sous-emploi.

À cela plusieurs explications, dont les représentations stéréotypes et sexistes qui perdurent dans notre société et qui sont lourdes de conséquences.

Tout d’abord, en matière de formation initiale : « Filles et garçons n’investissent pas les mêmes filières ». De fait, même si des progrès sont perceptibles, la mixité́ des métiers reste quasi inexistante.
La surreprésentation des femmes se retrouve dans le tertiaire où les emplois sont souvent précaires (CDD très courts) et les temps partiels subis. Une situation qui fragilise d’autant plus les femmes, qu’elles sont largement à la tête des foyers monoparentaux.
Les écarts de salaires entre les femmes et les hommes restent toujours de plus de 18%. Écart qui se creuse de façon encore plus flagrante sur les pensions de retraite, où il atteint près de 40 % au bénéfice des hommes.

Le plafond de verre est plus que jamais d’actualité, empêchant l’accès aux femmes aux postes à responsabilité et où les déséquilibres femmes/hommes persistent au sein des assemblées élues quand les modes de scrutin ne prévoient pas la parité́ obligatoire.
En outre, les stéréotypes de genre se perpétuent dans de multiples domaines et les violences faites aux femmes comme les comportements sexistes restent nombreux.

Dans la sphère privée, les inégalités ont également la dent dure : « les deux tiers du temps parental et 80% du temps domestique sont toujours pris en charge par les femmes ». (voir notre article sur la charge mentale)

Or, même si ces dernières années, le sujet des inégalités femmes/hommes est abordé, les tentatives de remise en cause sont malgré tout nombreuses.

C’est pourquoi l’apprentissage de l’égalité entre les filles et les garçons est au cœur des priorités de l’Unsa Éducation. Ce n’est qu’à cette condition que disparaitront progressivement les stéréotypes quels qu’ils soient et cela doit débuter dès le plus jeune âge.