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Éducation Prioritaire : expérimenter avant de réformer

Le ministère a annoncé sa méthode de travail sur la politique d’éducation prioritaire. Une expérimentation commencera l’année scolaire prochaine dans 3 académies : Nantes, Aix-Marseille, Lille pour inclure de nouveaux établissements et écoles qui seraient confrontés à des difficultés éducatives particulièrement vives. L’engagement a été pris durant l’année d’expérimentation de ne pas remettre en cause ni les REP, ni les REP+. Ni mêmes les cités éducatives, qui elles aussi contribuent à « donner davantage à ceux qui ont moins ».
L’UNSA Éducation est favorable à ce que de nouveaux indicateurs reconnaissent les difficultés de certains lieux d’éducation, comme par exemple un indice d’éloignement qui ferait entrer en priorité éducative des territoires isolés, ou ceux de la « France périphérique » ou rurale, freinés dans leur développement par un sous équipement culturel, une moindre présence associative ou encore une faiblesse économique. C’est l’idée « d’un contrat local d’accompagnement » qui a été retenue par le ministère, il ne devra pas ajouter de nouvelles tâches administratives, mais privilégier des indicateurs clairs, simples, transparents et des formes de travail tout aussi claires. Ce contrat va notamment permettre d’intégrer des lycées aux moyens supplémentaires alloués à l’éducation prioritaire, ainsi que de résoudre la problématique de certaines écoles dites « orphelines ». C’est une bonne nouvelle à condition que ne soient pas mis en concurrence territoires urbains et ruraux. Rappelons, en outre,  que la carte éducation prioritaire doit demeurer nationale pour une lisibilité par tous les personnels qui lors des mobilités, doivent savoir où ils vont travailler et à quelles conditions indemnitaires, les mêmes quel que soit le territoire d’éducation prioritaire choisi.
Un comité de suivi devrait accompagner cette expérimentation, l’UNSA Éducation s’y engagera pleinement en articulant le suivi avec nos représentants dans les 3 académies choisies avec le niveau national de pilotage de la politique d’éducation prioritaire.

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Le ministère a annoncé sa méthode de travail sur la politique d’éducation prioritaire. Une expérimentation commencera l’année scolaire prochaine dans 3 académies : Nantes, Aix-Marseille, Lille pour inclure de nouveaux établissements et écoles qui seraient confrontés à des difficultés éducatives particulièrement vives. L’engagement a été pris durant l’année d’expérimentation de ne pas remettre en cause ni les REP, ni les REP+. Ni mêmes les cités éducatives, qui elles aussi contribuent à « donner davantage à ceux qui ont moins ».
L’UNSA Éducation est favorable à ce que de nouveaux indicateurs reconnaissent les difficultés de certains lieux d’éducation, comme par exemple un indice d’éloignement qui ferait entrer en priorité éducative des territoires isolés, ou ceux de la « France périphérique » ou rurale, freinés dans leur développement par un sous équipement culturel, une moindre présence associative ou encore une faiblesse économique. C’est l’idée « d’un contrat local d’accompagnement » qui a été retenue par le ministère, il ne devra pas ajouter de nouvelles tâches administratives, mais privilégier des indicateurs clairs, simples, transparents et des formes de travail tout aussi claires. Ce contrat va notamment permettre d’intégrer des lycées aux moyens supplémentaires alloués à l’éducation prioritaire, ainsi que de résoudre la problématique de certaines écoles dites « orphelines ». C’est une bonne nouvelle à condition que ne soient pas mis en concurrence territoires urbains et ruraux. Rappelons, en outre,  que la carte éducation prioritaire doit demeurer nationale pour une lisibilité par tous les personnels qui lors des mobilités, doivent savoir où ils vont travailler et à quelles conditions indemnitaires, les mêmes quel que soit le territoire d’éducation prioritaire choisi.
Un comité de suivi devrait accompagner cette expérimentation, l’UNSA Éducation s’y engagera pleinement en articulant le suivi avec nos représentants dans les 3 académies choisies avec le niveau national de pilotage de la politique d’éducation prioritaire.