Du temps libre à loisir (intérieur)

Cette fois c’est la bonne semaine. La dernière. Celle qui permet de ranger, trier, jeter, oublier… Avant de partir en vacances. Enfin cela est vrai pour les élèves et une partie des enseignants… Mais globalement, cela est vrai pour nous tous, puisque c’est en été que pour l’essentiel nous prenons des congés. Ainsi après le temps de travail, voici venu celui des loisirs.

Cette fois c’est la bonne semaine. La dernière. Celle qui permet de ranger, trier, jeter, oublier… Avant de partir en vacances. Enfin cela est vrai pour les élèves et une partie des enseignants… Mais globalement, cela est vrai pour nous tous, puisque c’est en été que pour l’essentiel nous prenons des congés. Ainsi après le temps de travail, voici venu celui des loisirs.


Nous avons tous besoin de souffler, de décompresser, de nous reposer, mais le temps de loisir n’est pas seulement une simple « récupération » ou « compensation » du travail. Comme le montre Joffre Dumazedier dans ses recherches, il remplit également des fonctions de délassement, de divertissement et de développement (les 3D), produit une organisation spécifique, productrice d’équilibre avec les autres et avec notre environnement.


Le loisir est aussi pour lui le « temps social préféré des adolescents et le plus varié en activités », il est donc le temps privilégié de l’éducation permanente et populaire, de l’animation socioculturelle.

 

Rappelons-nous pour mémoire que la même étymologie aura donné loisir et école à une époque antique où le temps d’apprendre était celui rendu libre de toute obligation de production (pour survivre).

Saurons-nous au-delà du temps libéré, retrouver un loisir intérieur, « cette paix essentielle des profondeurs de l’être, cette absence sans prix, pendant laquelle les éléments les plus délicats de la vie se rafraîchissent et se réconfortent, pendant laquelle l’être, en quelque sorte se lave du passé et du futur, de la conscience présente, des obligations suspendues, des attentes embusquées… Point de souci, point de lendemain, point de pression intérieure ; mais une sorte de repos dans l’absence, une vacance bienfaisante, qui rend l’esprit à sa liberté propre. Il ne s’occupe alors que de soi-même. Il est délié de ses devoirs envers la connaissance pratique et déchargé du soin des choses prochaines ; il peut produire des formations pures comme des cristaux » tel que le décrivait lyriquement Paul VALÉRY dans Conferencia en novembre 1935 et qu’il craignait tant que l’on perde.
 

Bel été.
Bonnes vacances.
Bon temps libre.
Bon loisir intérieur.

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Cette fois c’est la bonne semaine. La dernière. Celle qui permet de ranger, trier, jeter, oublier… Avant de partir en vacances. Enfin cela est vrai pour les élèves et une partie des enseignants… Mais globalement, cela est vrai pour nous tous, puisque c’est en été que pour l’essentiel nous prenons des congés. Ainsi après le temps de travail, voici venu celui des loisirs.


Nous avons tous besoin de souffler, de décompresser, de nous reposer, mais le temps de loisir n’est pas seulement une simple « récupération » ou « compensation » du travail. Comme le montre Joffre Dumazedier dans ses recherches, il remplit également des fonctions de délassement, de divertissement et de développement (les 3D), produit une organisation spécifique, productrice d’équilibre avec les autres et avec notre environnement.


Le loisir est aussi pour lui le « temps social préféré des adolescents et le plus varié en activités », il est donc le temps privilégié de l’éducation permanente et populaire, de l’animation socioculturelle.

 

Rappelons-nous pour mémoire que la même étymologie aura donné loisir et école à une époque antique où le temps d’apprendre était celui rendu libre de toute obligation de production (pour survivre).

Saurons-nous au-delà du temps libéré, retrouver un loisir intérieur, « cette paix essentielle des profondeurs de l’être, cette absence sans prix, pendant laquelle les éléments les plus délicats de la vie se rafraîchissent et se réconfortent, pendant laquelle l’être, en quelque sorte se lave du passé et du futur, de la conscience présente, des obligations suspendues, des attentes embusquées… Point de souci, point de lendemain, point de pression intérieure ; mais une sorte de repos dans l’absence, une vacance bienfaisante, qui rend l’esprit à sa liberté propre. Il ne s’occupe alors que de soi-même. Il est délié de ses devoirs envers la connaissance pratique et déchargé du soin des choses prochaines ; il peut produire des formations pures comme des cristaux » tel que le décrivait lyriquement Paul VALÉRY dans Conferencia en novembre 1935 et qu’il craignait tant que l’on perde.
 

Bel été.
Bonnes vacances.
Bon temps libre.
Bon loisir intérieur.