Des vœux justes (et pas juste des vœux)

C’est le moment… et pourtant il semble bien difficile de formuler des vœux en ce début d’année.

Comment trouver les mots justes pour éviter le trop banal ou le trop naïf ?

Nous vivons une période troublée, instable, en profondes transformations. Le monde ancien refuse de mourir et le nouveau tarde -dans la douleur-  à naître.

Ce changement s’accompagne des aspirations les meilleures comme des replis et des conservatismes les pires. Les espoirs sont immenses, mais les menaces sur la paix, la sécurité, la démocratie sont bien réelles.

C’est pourtant justement parce que notre époque se cherche, hésite, balbutie que nos convictions humanistes doivent être fortes, que nos engagements dans l’avenir doivent être sincères, que notre optimisme doit être mobilisateur.

Des vœux, en cette année électorale, il y en a et aura des tas. Souvent non dénués d’arrière-pensées.  Certains souhaiterons au peuple ce qu’ils croient qu’il veut entendre, d’autres se contenteront de promesses qu’ils savent déjà ne pas pouvoir, vouloir ou devoir tenir.

Mais les vœux de nouvelle année sont un peu comme les cadeaux du père Noël. Mieux vaut participer si l’on veut qu’ils existent.

Alors, faisons des vœux, mais des vœux qui nous engagent.

Souhaitons que l’Education amplifie sa transformation pour offrir réellement à chacune et chacun les conditions de son émancipation.

Souhaitons qu’au-delà des effets de mode, la participation citoyenne s’impose comme un complément renouvelant la démocratie représentative.

Souhaitons que l’enrichissement grâce à nos différences devienne la meilleure réponse aux enfermements, aux communautarismes, aux intégrismes, aux absolutismes de toutes sortes.

Souhaitons que, malgré les difficultés et comme ont su le faire en 1944 les membres du Conseil national de la résistance, nous sachions écrire l’avenir comme un projet de « Jours heureux ».

Souhaitons-nous tout cela. Et prenons notre part de travail, d’investissement, d’action. Pour que ces vœux justes deviennent réalités (et ne demeurent pas juste des vœux irréalistes).

Meilleurs vœux
Denis ADAM, le 4 janvier 2017

 

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C’est le moment… et pourtant il semble bien difficile de formuler des vœux en ce début d’année.

Comment trouver les mots justes pour éviter le trop banal ou le trop naïf ?

Nous vivons une période troublée, instable, en profondes transformations. Le monde ancien refuse de mourir et le nouveau tarde -dans la douleur-  à naître.

Ce changement s’accompagne des aspirations les meilleures comme des replis et des conservatismes les pires. Les espoirs sont immenses, mais les menaces sur la paix, la sécurité, la démocratie sont bien réelles.

C’est pourtant justement parce que notre époque se cherche, hésite, balbutie que nos convictions humanistes doivent être fortes, que nos engagements dans l’avenir doivent être sincères, que notre optimisme doit être mobilisateur.

Des vœux, en cette année électorale, il y en a et aura des tas. Souvent non dénués d’arrière-pensées.  Certains souhaiterons au peuple ce qu’ils croient qu’il veut entendre, d’autres se contenteront de promesses qu’ils savent déjà ne pas pouvoir, vouloir ou devoir tenir.

Mais les vœux de nouvelle année sont un peu comme les cadeaux du père Noël. Mieux vaut participer si l’on veut qu’ils existent.

Alors, faisons des vœux, mais des vœux qui nous engagent.

Souhaitons que l’Education amplifie sa transformation pour offrir réellement à chacune et chacun les conditions de son émancipation.

Souhaitons qu’au-delà des effets de mode, la participation citoyenne s’impose comme un complément renouvelant la démocratie représentative.

Souhaitons que l’enrichissement grâce à nos différences devienne la meilleure réponse aux enfermements, aux communautarismes, aux intégrismes, aux absolutismes de toutes sortes.

Souhaitons que, malgré les difficultés et comme ont su le faire en 1944 les membres du Conseil national de la résistance, nous sachions écrire l’avenir comme un projet de « Jours heureux ».

Souhaitons-nous tout cela. Et prenons notre part de travail, d’investissement, d’action. Pour que ces vœux justes deviennent réalités (et ne demeurent pas juste des vœux irréalistes).

Meilleurs vœux
Denis ADAM, le 4 janvier 2017