Dégel du point d’indice ? Quelle augmentation ?

Le rendez-vous salarial entre le gouvernement et les organisations syndicales de la Fonction publique est fixé au 17 mars 2016. Le gel du point d'indice, en place depuis 2010, devrait prendre fin mais de combien sera l'augmentation ?

Le rendez-vous salarial entre le gouvernement et les organisations syndicales de la Fonction publique est fixé au 17 mars 2016. Le gel du point d’indice, en place depuis 2010, devrait prendre fin mais de combien sera l’augmentation ?

Petit rappel, les 5,3 millions de fonctionnaires sont payés en fonction d’un indice de rémunération. Cette indice à une valeur unitaire de 55,5635€. Si j’ai l’indice 450, je perçois 25 000€ brut soit en divisant par douze et en enlevant les cotisations et contributions, un peu moins de 1600€ net mensuel.

Le point central du rendez-vous salarial sera de discuter de la valeur de cet indice. En juillet 2010, date de la dernière augmentation, il est passé de 55,2871€ à 55,5635€ soit + 28 centimes d’Euros. Ces augmentations avaient lieu en général deux fois par an pour suivre l’augmentation du coût de la vie. Mais, depuis juillet 2010, rien, il y a donc une forte attente de plus de cinq millions de personnes.

C’est dans cette optique de nécessité d’avancées concrètes pour les collègues, que l’UNSA avait signé le protocole d’accord PPCR sur le parcours professionnel, la carrière et la rémunération dans lequel un rendez-vous salarial annuel était fixé. Le dégel du point d’indice doit compléter les augmentations qui seront issues de la refonte des grilles indiciaires prévue dans le protocole.

Concrètement, à quoi correspond une augmentation du point d’indice ?

Si le gouvernement augmente la valeur du point d’indice de 1%, en prenant le même exemple d’un collègue à l’indice de rémunération 450, l’augmentation sera de 160€ net par an.

Mais si l’augmenation n’est que de 0,2%, cela signifiera une hausse de rémunération de seulement 32€ net par an…


A lire également :

Cote d’alerte sociale
Le Rendez-vous salarial du 17 mars : les agents publics exigent des mesures fortes !
Le rendez-vous salarial essentiel pour la suite du dialogue social

Sélectionnés pour vous
+ d’actualités nationales

Le rendez-vous salarial entre le gouvernement et les organisations syndicales de la Fonction publique est fixé au 17 mars 2016. Le gel du point d’indice, en place depuis 2010, devrait prendre fin mais de combien sera l’augmentation ?

Petit rappel, les 5,3 millions de fonctionnaires sont payés en fonction d’un indice de rémunération. Cette indice à une valeur unitaire de 55,5635€. Si j’ai l’indice 450, je perçois 25 000€ brut soit en divisant par douze et en enlevant les cotisations et contributions, un peu moins de 1600€ net mensuel.

Le point central du rendez-vous salarial sera de discuter de la valeur de cet indice. En juillet 2010, date de la dernière augmentation, il est passé de 55,2871€ à 55,5635€ soit + 28 centimes d’Euros. Ces augmentations avaient lieu en général deux fois par an pour suivre l’augmentation du coût de la vie. Mais, depuis juillet 2010, rien, il y a donc une forte attente de plus de cinq millions de personnes.

C’est dans cette optique de nécessité d’avancées concrètes pour les collègues, que l’UNSA avait signé le protocole d’accord PPCR sur le parcours professionnel, la carrière et la rémunération dans lequel un rendez-vous salarial annuel était fixé. Le dégel du point d’indice doit compléter les augmentations qui seront issues de la refonte des grilles indiciaires prévue dans le protocole.

Concrètement, à quoi correspond une augmentation du point d’indice ?

Si le gouvernement augmente la valeur du point d’indice de 1%, en prenant le même exemple d’un collègue à l’indice de rémunération 450, l’augmentation sera de 160€ net par an.

Mais si l’augmenation n’est que de 0,2%, cela signifiera une hausse de rémunération de seulement 32€ net par an…


A lire également :

Cote d’alerte sociale
Le Rendez-vous salarial du 17 mars : les agents publics exigent des mesures fortes !
Le rendez-vous salarial essentiel pour la suite du dialogue social