CTMEN du 25/09/2014: rénover la GRH !

Lors du premier comité technique ministériel «Éducation nationale» de l’année scolaire, l’UNSA Éducation a martelé la nécessité de rénover la gestion des ressources humaines pour construire le nouveau cadre professionnel dont les personnels ont besoin.

Lors du premier Comité technique ministériel «Éducation nationale» (CTMEN) de l’année scolaire, l’UNSA Éducation a martelé la nécessité de rénover la gestion des ressources humaines pour construire le nouveau cadre professionnel dont les personnels ont besoin.

CTMEN du 25 septembre 2014
Déclaration de Christian Chevalier,
secrétaire général du SE-UNSA,
au nom de l’UNSA Éducation

Christian ChevalierJe vais limiter ici l’intervention de l’UNSA Éducation en ne traitant qu’un seul sujet : celui des personnels, de leur moral en cette rentrée et leurs attentes.

Depuis deux ans, notre fédération lance un baromètre annuel des métiers de l’éducation. Ainsi ce sont quasiment 17.000 collègues représentant la grande diversité des métiers de notre ministère qui ont répondu à l’édition 2014. L’analyse des résultats fait apparaitre plusieurs traits saillants sur lesquels je souhaite m’arrêter.

Le premier — et il faut s’en féliciter — est que l’écrasante majorité des personnels déclare aimer son métier (94%) et être heureux de l’exercer (83%),

Le second, plus négatif, qui ne surprendra personne, concerne le pouvoir d’achat qui apparaît, plus qu’en 2013, comme la première des préoccupations de nos collègues et tout particulièrement les personnels de catégorie C.

Enfin, le dernier point saillant montre que si nos collègues sont fiers de leur métier, ils sont en manque de reconnaissance de la part de l’institution qui exige beaucoup mais ne sait pas reconnaître les talents et les qualités de ses agents.

Si le deuxième sujet, celui du pouvoir d’achat, ne dépend guère de ce ministère, celui de la reconnaissance, par contre, doit nous interpeller. En matière de GRH (gestion des ressources humaines), des progrès doivent être accomplis que ce soit sur la carrière des personnels, leur évaluation, leur mobilité professionnelle ou la prise en compte de leur situation et de leur demande individuelle par exemple. Notre ministère est pour le moins à la peine sur ce sujet. Nous savons tous que la masse que représentent notamment les personnels enseignants est lourde, mais on ne peut plus aujourd’hui continuer à la gérer de façon aussi indifférenciée, détachée et parfois lapidaire.

Il y a une attente de plus en plus forte d’un traitement individualisé des situations de chacun. La GRH doit désormais prendre en compte cette dimension, de même que celle du développement professionnel des agents et de leur qualité de vie au travail. Ces évolutions sont incontournables. Elles devront s’accompagner pour les personnels administratifs de plans de formation et de créations d’emplois. C’est de notre point de vue le chemin à suivre pour concilier gestion de masse et individualisation des parcours. Pour l’UNSA Éducation, la refondation passe aussi par ce renouveau indispensable de la GRH.

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Lors du premier Comité technique ministériel «Éducation nationale» (CTMEN) de l’année scolaire, l’UNSA Éducation a martelé la nécessité de rénover la gestion des ressources humaines pour construire le nouveau cadre professionnel dont les personnels ont besoin.

CTMEN du 25 septembre 2014
Déclaration de Christian Chevalier,
secrétaire général du SE-UNSA,
au nom de l’UNSA Éducation

Christian ChevalierJe vais limiter ici l’intervention de l’UNSA Éducation en ne traitant qu’un seul sujet : celui des personnels, de leur moral en cette rentrée et leurs attentes.

Depuis deux ans, notre fédération lance un baromètre annuel des métiers de l’éducation. Ainsi ce sont quasiment 17.000 collègues représentant la grande diversité des métiers de notre ministère qui ont répondu à l’édition 2014. L’analyse des résultats fait apparaitre plusieurs traits saillants sur lesquels je souhaite m’arrêter.

Le premier — et il faut s’en féliciter — est que l’écrasante majorité des personnels déclare aimer son métier (94%) et être heureux de l’exercer (83%),

Le second, plus négatif, qui ne surprendra personne, concerne le pouvoir d’achat qui apparaît, plus qu’en 2013, comme la première des préoccupations de nos collègues et tout particulièrement les personnels de catégorie C.

Enfin, le dernier point saillant montre que si nos collègues sont fiers de leur métier, ils sont en manque de reconnaissance de la part de l’institution qui exige beaucoup mais ne sait pas reconnaître les talents et les qualités de ses agents.

Si le deuxième sujet, celui du pouvoir d’achat, ne dépend guère de ce ministère, celui de la reconnaissance, par contre, doit nous interpeller. En matière de GRH (gestion des ressources humaines), des progrès doivent être accomplis que ce soit sur la carrière des personnels, leur évaluation, leur mobilité professionnelle ou la prise en compte de leur situation et de leur demande individuelle par exemple. Notre ministère est pour le moins à la peine sur ce sujet. Nous savons tous que la masse que représentent notamment les personnels enseignants est lourde, mais on ne peut plus aujourd’hui continuer à la gérer de façon aussi indifférenciée, détachée et parfois lapidaire.

Il y a une attente de plus en plus forte d’un traitement individualisé des situations de chacun. La GRH doit désormais prendre en compte cette dimension, de même que celle du développement professionnel des agents et de leur qualité de vie au travail. Ces évolutions sont incontournables. Elles devront s’accompagner pour les personnels administratifs de plans de formation et de créations d’emplois. C’est de notre point de vue le chemin à suivre pour concilier gestion de masse et individualisation des parcours. Pour l’UNSA Éducation, la refondation passe aussi par ce renouveau indispensable de la GRH.