Coopération au développement, les temps changent !

Tous les ans, l’IE(1) rassemble ses affiliés pour étudier la façon dont la coopération au développement peut être renforcée. Cette année, une cinquantaine d’organisations membres venant du monde entier se sont retrouvées à Bruxelles du 17 au 19 novembre dernier pour, d’une part, échanger sur les partenariats en cours mais surtout pour étudier les documents politiques qui seront présentés, en juillet prochain, au 7ème congrès de l’IE. En effet, en ces temps de violence croissante et de montée des intégrismes, l’IE et ses affiliés se doivent d’agir à LT en tant que professionnels de l’éducation, défendeurs des libertés, des valeurs et des droits humains. L’UNSA Éducation, élue au bureau exécutif mondial, y a délégué un représentant (le vice-président du CSFEF (2) également SG adjoint du SNPDEN-Unsa), pour participer activement à l’examen des résolutions.

La coopération au développement offre un visage humain à l’impact de la mondialisation économique
L’objectif général de l’IE est de permettre à ses affiliés de se développer pour devenir des partenaires actifs dans le dialogue social de leur pays, de fonctionner en tant que syndicats indépendants, autonomes et démocratiques pour défendre et promouvoir des systèmes d’éducation de qualité, accessibles à tous, afin de vivre au sein de sociétés plus justes, démocratiques et pacifiques.

Depuis 2013, le tournant ! Le vivre ensemble et les conditions de scolarisation des enfants sont menacés
Au-delà de la crise financière globale qui continue d’impacter les budgets publics d’éducation et de recherche, le vivre ensemble est menacé par une montée du radicalisme.
Fred Van Leeuwen(3) qui ouvrait la rencontre, a démontré comment la violence a progressé de façon spectaculaire, en témoignant des récents événements du Mexique, de la montée de Boko Haram et de l’État Islamique, de la situation au Nigéria et en Ukraine. Dans tous les cas, cela a des conséquences importantes sur les conditions de scolarisation des enfants.
A l’inverse, un aperçu des travaux de la coopération au développement en cours dans les régions de l’IE (Asie-Pacifique, Afrique, Amérique latine, Europe et Pays arabes) a mis en évidence les acquis et les pistes d’améliorations possibles.

Dans ce contexte la coopération au développement constitue un levier important pour s’opposer à ces menaces.

L’avenir de la coopération au développement passe par des textes politiques forts
L’examen des textes qui seront proposés à la délibération du 7ème congrès de l’IE, à Ottawa en juillet 2015, portent sur les sujets suivants :
1. Résolution sur la coopération au développement (texte politique de portée générale fixant les principes et objectifs de la coopération au développement)
2. Document politique de l’IE sur les droits humains et syndicaux
3. Résolution sur la violence sexiste en milieu scolaire
4. Résolution sur la privatisation et la commercialisation dans l’Education

Ces textes permettent de dégager une unité de vue sur des questions essentielles et de mener des combats à l’échelle internationale dans un cadre organisé et cohérent. Cet accord sur l’essentiel étant acté, le représentant de l’UNSA Éducation est intervenu tant sur la forme que sur le fond à propos du document politique sur la coopération au développement -même si l’ensemble était tout à fait pertinent-.

Le 1e apport de notre représentant a été de proposer de scinder la résolution en 2 textes pour gagner en efficacité
Séparer la résolution en deux parties permettrait de rendre les contenus plus offensifs et plus dynamiques. Ainsi, le premier texte, politique, gagnerait à être très ramassé et percutant. L’autre, davantage technique, pourrait prendre la forme d’un « vademecum » à usage des affiliés. Cette proposition a été retenue et adoptée par les représentants de la direction de l’IE
.

Inscrire la dimension du « vivre ensemble » en tant que fonction essentielle de l’école a été le 2nd apport de l’UNSA Éducation
À propos du fond, même si l’ensemble du texte était tout à fait pertinent, il fallait absolument « retenir dans les textes, la dimension du vivre-ensemble en tant que fonction essentielle de l’Ecole ». En effet, c’était le morceau de puzzle manquant à cette résolution ; valeur qui avait pourtant traversé l’ensemble des propos du matin.

Globalement, il a été rappelé que les différentes propositions d’ajouts doivent être transmises à l’IE par les syndicats avant le 6 février 2015.

En conclusion, les partenariats de coopération offrent des ponts et des réseaux qui permettent, à la fois, de consolider le mouvement syndical du secteur de l’éducation et, de constituer un important levier pour préserver les valeurs du vivre ensemble, de la démocratie et de la paix mondiale.

(1) L’Internationale de l’éducation, la plus importante fédération syndicale mondiale pour le secteur de l’éducation

(2) Comité Syndical Francophone pour l’Éducation et la Formation. Depuis septembre 2011, l’UNSA Éducation a pris la responsabilité de la vice-présidence de ce comité.

(3) Fred Van Leeuwen est Secrétaire général de l’IE

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Tous les ans, l’IE(1) rassemble ses affiliés pour étudier la façon dont la coopération au développement peut être renforcée. Cette année, une cinquantaine d’organisations membres venant du monde entier se sont retrouvées à Bruxelles du 17 au 19 novembre dernier pour, d’une part, échanger sur les partenariats en cours mais surtout pour étudier les documents politiques qui seront présentés, en juillet prochain, au 7ème congrès de l’IE. En effet, en ces temps de violence croissante et de montée des intégrismes, l’IE et ses affiliés se doivent d’agir à LT en tant que professionnels de l’éducation, défendeurs des libertés, des valeurs et des droits humains. L’UNSA Éducation, élue au bureau exécutif mondial, y a délégué un représentant (le vice-président du CSFEF (2) également SG adjoint du SNPDEN-Unsa), pour participer activement à l’examen des résolutions.

La coopération au développement offre un visage humain à l’impact de la mondialisation économique
L’objectif général de l’IE est de permettre à ses affiliés de se développer pour devenir des partenaires actifs dans le dialogue social de leur pays, de fonctionner en tant que syndicats indépendants, autonomes et démocratiques pour défendre et promouvoir des systèmes d’éducation de qualité, accessibles à tous, afin de vivre au sein de sociétés plus justes, démocratiques et pacifiques.

Depuis 2013, le tournant ! Le vivre ensemble et les conditions de scolarisation des enfants sont menacés
Au-delà de la crise financière globale qui continue d’impacter les budgets publics d’éducation et de recherche, le vivre ensemble est menacé par une montée du radicalisme.
Fred Van Leeuwen(3) qui ouvrait la rencontre, a démontré comment la violence a progressé de façon spectaculaire, en témoignant des récents événements du Mexique, de la montée de Boko Haram et de l’État Islamique, de la situation au Nigéria et en Ukraine. Dans tous les cas, cela a des conséquences importantes sur les conditions de scolarisation des enfants.
A l’inverse, un aperçu des travaux de la coopération au développement en cours dans les régions de l’IE (Asie-Pacifique, Afrique, Amérique latine, Europe et Pays arabes) a mis en évidence les acquis et les pistes d’améliorations possibles.

Dans ce contexte la coopération au développement constitue un levier important pour s’opposer à ces menaces.

L’avenir de la coopération au développement passe par des textes politiques forts
L’examen des textes qui seront proposés à la délibération du 7ème congrès de l’IE, à Ottawa en juillet 2015, portent sur les sujets suivants :
1. Résolution sur la coopération au développement (texte politique de portée générale fixant les principes et objectifs de la coopération au développement)
2. Document politique de l’IE sur les droits humains et syndicaux
3. Résolution sur la violence sexiste en milieu scolaire
4. Résolution sur la privatisation et la commercialisation dans l’Education

Ces textes permettent de dégager une unité de vue sur des questions essentielles et de mener des combats à l’échelle internationale dans un cadre organisé et cohérent. Cet accord sur l’essentiel étant acté, le représentant de l’UNSA Éducation est intervenu tant sur la forme que sur le fond à propos du document politique sur la coopération au développement -même si l’ensemble était tout à fait pertinent-.

Le 1e apport de notre représentant a été de proposer de scinder la résolution en 2 textes pour gagner en efficacité
Séparer la résolution en deux parties permettrait de rendre les contenus plus offensifs et plus dynamiques. Ainsi, le premier texte, politique, gagnerait à être très ramassé et percutant. L’autre, davantage technique, pourrait prendre la forme d’un « vademecum » à usage des affiliés. Cette proposition a été retenue et adoptée par les représentants de la direction de l’IE
.

Inscrire la dimension du « vivre ensemble » en tant que fonction essentielle de l’école a été le 2nd apport de l’UNSA Éducation
À propos du fond, même si l’ensemble du texte était tout à fait pertinent, il fallait absolument « retenir dans les textes, la dimension du vivre-ensemble en tant que fonction essentielle de l’Ecole ». En effet, c’était le morceau de puzzle manquant à cette résolution ; valeur qui avait pourtant traversé l’ensemble des propos du matin.

Globalement, il a été rappelé que les différentes propositions d’ajouts doivent être transmises à l’IE par les syndicats avant le 6 février 2015.

En conclusion, les partenariats de coopération offrent des ponts et des réseaux qui permettent, à la fois, de consolider le mouvement syndical du secteur de l’éducation et, de constituer un important levier pour préserver les valeurs du vivre ensemble, de la démocratie et de la paix mondiale.

(1) L’Internationale de l’éducation, la plus importante fédération syndicale mondiale pour le secteur de l’éducation

(2) Comité Syndical Francophone pour l’Éducation et la Formation. Depuis septembre 2011, l’UNSA Éducation a pris la responsabilité de la vice-présidence de ce comité.

(3) Fred Van Leeuwen est Secrétaire général de l’IE