Contrats aidés : brutalité ne vaut pas concertation
Le Premier Ministre a confirmé le 3 septembre qu’il y aurait « l’an prochain nettement moins de contrats aidés » qu’en 2017 dans la continuité des annonces de cet été.
L’UNSA regrette la brutalité de ces décisions prises sans concertation, sans qu’un bilan qualitatif et quantitatif et sans qu’aucun nouveau dispositif soit envisagé pour les personnes concernées et les missions qu’elles effectuaient.
Cette annonce apparait plus comme étant une variable d’ajustement budgétaire au moment où des discussions vont s’ouvrir sur la réforme de la formation professionnelle et sur le système d’indemnisation du chômage que comme une réelle réaffectation des politiques publiques pour l’emploi.
L’UNSA rappelle que ces contrats ont pour objet principal de faire entrer dans un cercle vertueux vers l’emploi les populations les plus précaires et en difficulté d’insertion professionnelle. D’autre part, cette annonce, désorganise considérablement certaines collectivités locales et les associations concernées et plonge dans la précarité les personnes les plus fragiles puisqu’elles n’auront plus de perspectives d’emploi. Enfin, disparaîtront avec elles des services à l’utilité sociale pourtant avérée pour la population.
L’UNSA demande que le gouvernement intègre dans les concertations à venir le sujet des contrats aidés afin d’aboutir à des solutions partagées.