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Communication non-violente : faire face dans une situation difficile 

Incivilités, menaces, agressions verbales… Que ce soit dans les relations interpersonnelles sur le lieu de travail, ou bien dans un cadre plus large, ces éléments peuvent faire partie de notre quotidien. Externes quand elles sont exercées contre une personne sur son lieu de travail par un ou des individus extérieurs, internes lorsqu’elles concernent les personnels entre eux, ces violences masquent souvent des besoins insatisfaits et entravent la communication.

La communication non violente, de quoi s’agit-il ?

La CNV (Communication Non Violente) est un outil de communication qui peut permettre la résolution d’un conflit entre deux personnes ou au sein d’un groupe.

Recevoir le message de l’autre, l’écouter avec empathie et respect en coopérant avec l’interlocuteur, l’ observer sans évaluer sont des attitudes qui peuvent réduire les tensions.

La communication est souvent entravée par des freins. Le manque de reconnaissance, le manque de soutien et le manque de liberté d’action favorisent les sentiments négatifs. En outre, l’existence d’obstacles à la satisfaction des besoins comme le conditionnement familial ou social, le manque de vocabulaire pour exprimer ses émotions ou l‘impression d’être en situation de faiblesse renforcent les difficultés d’expression, dégradent l’ échange et obèrent les conditions d’une communication apaisée.

Comment réagir face à l’agressivité ?

La communication bienveillante est un levier pour sortir d’une situation émotionnelle, désamorcer le conflit en le plaçant en dehors de toute subjectivité. Revenir à un échange factuel et concret en décrivant des évènements est une manière d’éviter des réactions d’autodéfense, selon des modalités d’expression positive, consciente et explicite, claire et précise.

Il faut alors reformuler avec justesse les propos, pour permettre à l’interlocuteur·trice d’adopter un comportement qui l’aide à prendre du recul sur la situation, se décentrer de soi, se fixer des limites et ne pas accepter un échange sur un ton agressif.

Il faudra veiller aussi à ne pas confondre demande et exigence, à ne pas interpréter, ni juger.

Pour l’UNSA Éducation, les clefs de cette communication bienveillante devraient être proposées dans la formation initiale de tous les professionnels de l’éducation, notamment pour les fonctions visant à encadrer. Il semble essentiel de la vivre en pratique pour mieux la comprendre et l’appréhender envers soi et envers les autres. Pour l’ UNSA Éducation, la communication non violente doit prendre toute sa place dans la démarche de qualité de vie au travail prévue à l’agenda social de nos ministères. En effet, communiquer avec bienveillance à un effet significatif pour réduire les situations de souffrance au travail et faciliter le travail d’équipe.

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